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29 novembre 2009

PETITE LEÇON D’ESPACE PUBLIC

Jeudi 19 novembre, le Bleu Cerise organisait un concert en plein air dans la Cour : une fanfare, fort bruyante évidemment. À 9h20,…


…je suis descendu pour leur dire fermement d’arrêter.

— Parce que j’habite en face et que je n’ai pas, ni ma famille, à supporter, chez moi ce bruit, cette musique qui, lorsqu’elle est subit, est une nuisance. Et ici, très forte.

— Parce que le tapage est interdit le jour comme la nuit. C’est la loi.

— Parce que la Cour est un endroit reconnu pour sa tranquillité. On vient habiter là, on passe là, et on vient même boire un verre là parce que c’est tranquille.

— Parce que le trottoir qui est devant le Bleu Cerise n’appartient pas à Paulo ni à ses clients. C’est l’espace public, qui appartient à tout le monde, donc à personne.

— Parce qu’il a seulement l’autorisation de tenir une terrasse extérieure sur cet espace public à certaines conditions, dont : ne pas troubler la tranquillité du voisinage. Il n’a pas l’autorisation d’organiser des concerts et le bruit est ici une infraction.

— Parce qu’il n’a pas le droit d’occuper le reste du trottoir, parce que c’est gênant pour le passage.

— Parce que, pour organiser des concerts sur l’espace public, il faut demander l’autorisation au Maire, qui est garant de l’espace public et de sa tranquillité. Et le Maire Remi Féraud, s’est déclaré opposé à ce que la Cour devienne un lieu festif, en réunion avec les riverains et copropriétés, en octobre 2009.

— Parce que ce soir là, j’ai reçu plusieurs coups de téléphone de riverains exaspérés par, une fois de plus, ce tapage.

— Parce que ce concert est une provocation, face aux plaintes des riverains depuis des années. Une provocation face aux consignes de la Ville de Paris qui vient de faire une campagne justement pour le respect du voisinage, avec comme consigne la discrétion.

Après la fête d’un club de cyclistes assoiffés un dimanche soir jusqu’à minuit dans la rue, après les journées salsa de la Chope, après le match de foot avec hurlements la vieille même, au Tribal Café, (et aussi avant la fête privée à la Chope avec happening jusqu’à 2h du matin sur le trottoir, hier samedi 28) et après les nombreux rappels à l’ordre du commissariat à leur égard concernant le bruit, après la multitude de nos démarches pour que les bars respectent le voisinage, Paulo fait venir une fanfare pour jouer sous nos fenêtres.

En faisant cela, il fabrique peut-être plus d'animosité contre lui, que ne lui rapporte cet éclat.

J.M. Comte

P.S. : La fanfare qui, elle, passe dans la cour avec le défilé du carnaval des écoles Martel et Paradis, chaque hiver, le fait avec les autorisations. Comme celles des fêtes autorisées, de jour, jadis.

 

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