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31 décembre 2005

Note du Blogger : ATTENTION l'ordre des archives est antichronologique. Commencez par la fin.

18 septembre 2004

RENCONTRE AVEC LE TRIBAL CAFÉ

RENCONTRE AVEC LE TRIBAL CAFÉ / compte-rendu / juillet 2004
Fin juillet, Jean Claude Barrère et moi-même (J. M. Comte), sommes allés rencontrer le Tribal Café, en les
personnes de Kader (gérant) et Mohand (son fondateur) pour faire un point et discuter cordialement avec eux.
***
Nous avons ouvert la discussion en précisant, qu’à nos yeux, le Tribal Café avait adopté un comportement correct et raisonnable. Et que nous en étions satisfait.
Nous sommes ensuite revenu sur un de nos principes à l’ACPE qui a été parfois mal interprété. Celui d’avoir une transparence maximale et d’apporter une large diffusion à notre action par notre gazette internet ou par les “boitâges” que nous faisons de temps à autres.
C’est une question de démocratie. La transparence est le seul moyen pour couper court, à tous les ragots, rumeurs, voire les accusations, de trafics et autres, qui s’inventent en permanences dans notre quartier. C’est pour cela que nous diffusons largement les différentes informations. Tout le monde doit avoir accès direct à l’information.
Ensuite nous en sommes venus à la limitation des terrasses à 23h. Le Tribal se plaint de la perte du chiffre d’affaire dû à cette restriction.
Il ne vient à personne de contester que cette restriction réduit l’activité des établissements.
Mais nous rappelons qu’il y a avait un problème de bruit nocturne. Et nous rappelons qu’avant cette mesure – originale – proposée par la municipalité, il y avait de fortes demandes de suppression complète des terrasses tout court. Pour nous, c’est un bon compromis. L’activité commerciale doit prendre toute sa liberté, mais à l’intérieur d’un cadre, de règles et de lois, tenant compte de l’environnement. Règles dont nous sommes scrupuleux ( autre principe pour nous).
Le Tribal nous informe qu’ils se trouvent parfois gênés de refuser l’accès de leur terrasse
à des clients qui arrivent quelques minutes avant 23h. Certes. C’est le même problème pour la fermeture imposée de 2h du matin. Ou bien dans les établissements qui ferment à 20h par exemple.
La question est alors posée : pourquoi ne recentrent-ils pas leur activité un peu plus vers la journée, petit déjeuner et déjeuner… plutôt que vers la nuit ? La réponse est que la clientèle ne suit pas à ces heures-là. L’essai a été fait.
Nous rappelons que pourtant dans le quartier, beaucoup d’établissements profitent d’une clientèle de jour. Et que même dans la Cour où le passage est moindre, il y a eu des exemples d’activité diurne avec succès (à l’endroit même du Tribal, à l’époque du restaurant tenu par “le Breton”)
Nous revenons sur un point qui s’avère en fait ne pas bien fonctionner. Celui du “téléphone”. En effet, lors des réunions des années antérieures en Mairie, les gérants d’établissement avaient aimablement invité le voisinage, si le bruit était trop important, de passer un coup de téléphone en cas de gêne.
Mais cette solution ne marche pas en réalité. Car, en cas de tapage nocturne, dans la plupart des cas, en tant que voisin, on hésite à intervenir pour faire baisser le son espérant toujours que cela va se calmer tout seul et pour ne pas jouer les rabat-joie. Ce qui fait que, lorsque l’on “téléphone” réellement, il est en fait déjà un peu trop tard. On a alors passé malheureusement une étape vers la mauvaise humeur et l’énervement. Et cela ne manque pas, en réalité, de provoquer de mauvaises relations, voire des prises de bec. C’est très difficiles pour des voisins d’intervenir dans une fête sans jouer… les troubles fêtes, naturellement.
Cette constatation se trouve confirmée par Le Tribal qui nous informe que récemment par exemple ils ont reçu un soir deux coups de téléphone à 23h15, paraît-il assez virulents leurs disant de plier la terrasse. Certes, ce n’est pas très agréable et sévère. Mais après l’heure… ce n’est plus l’heure… Que faire ?
La meilleure solution est que les établissements s’autorégulent. Et ne comptent pas trop sur le téléphone pour contrôler leur volume ou bien leur comportement.
Ce qui n’empêche pas à chacun de leur faire part de son avis. Mais peut-être plus tard, moins “à chaud”.
Pour terminer, nous avons rappelé à Kader, que son chien “Rocky”, si gentil soit-il, était soumis comme les autres à la réglementation. C’est à dire que les maîtres doivent contrôler les comportements et ramasser les déjections. (Le loi prévoit de tenir les chiens en laisse sur la voie publique.). Et cela d’autant plus que les plantations que nous nous évertuons (ce n’est pas facile!) à tenir au pied des arbres sont détruites régulièrement par les toutous. On râle.
Kader fait remarquer fermement qu’il n’est pas le seul… C’est tout à fait vrai.
Mais n’empêche pas l’obligation de se plier à la réglementation. On peut constater que depuis un an la Cour est moins souillées. Il y a un mieux. Un effort de la part des maîtres a donc été fait. Tout le monde doit suivre, sinon la Cour redeviendra infecte. (Et pitié pour nos plantes, svp)
Kader, profitant de cet entretien, nous informe qu’il serait bon qu’un dos d’âne soit installé sur la chaussée, pour dissuader les excès de vitesses nombreux, “avant qu’il y ait un accident”. Nous avons aussi constaté ces infractions. La demande sera transmise à la voirie.
En conclusion, l’impression finale pour nous est la suivante, il est heureux que nous ayons pu échanger notre vision des choses, nos positions dans une discussion franche et toujours amicale.
Cela permettra de mettre en perspective nos points de vue, même si quelques divergences subsistent. Et aussi de prendre l’habitude de nous concerter,.
Et de mieux nous connaître.
ACPE
Ce compte rendu a été relu par Kader, Mohand et JC Barrère.

06 juillet 2004

LUTTE CONTRE LA GÉNÉRALISATION DES CAFÉS RESTAURANTS/ MONOCOMMERCE

J'ai fait une proposition, (en mon nom personnel), lors du dernier Conseil de quartier consacré au Faubourg St Denis. (voir texte ci-après)
Je pense que cette proposition peut s'appliquer à la Cour dans le sens où elle résoudrait le problème de la multiplication des café-restaurants dans nos bas d'immeuble. Et de tout autre commerce.
Elle est "utopique" mais elle a le mérite de fixer un cap et de dire les choses, sans tomber dans l'exclusion. Ce pourrait-être un vœu qui explique notre position.
J'ai l'honneur de vous la soumettre, et ensuite si vous êtes d'accord de la proposer à toute l'ACPE.
(je rappelle qu'il n'y a pas de solution au problème du monocommerce, à moins que la ville ne cautionne une société qui préhempte tous les bas d'immeuble. Ce qui se fait, mais qui est cher. Elle ne peut pas acheter tous les rez de chaussée de Paris)
""""
COMMERCE ET MONOCOMMERCE
"Concernant notre quartier et en particulier le Faubourg Saint Denis, pour lutter contre les transformations rapides et brutales du paysage commercial, véritable identité des rues, pour lutter aussi contre le monocommerce, j’ai l’honneur de demander aux élus du quartier, aux élus de l’arrondissement, de la Mairie du Xème et de la Mairie de Paris, à tous, la mise en place d’une mesure qui viserait à empêcher l’installation de deux commerces semblables à moins de trente, quarante ou cinquante mètres l’un de l’autre. Distance à régler bien entendu.
Cette restriction d’ouverture serait accompagnée de toutes les dérogations possibles, géographiques, historiques, etc.
Je rappelle que la liberté de commerce a été mise en place depuis 2 siècles pour lutter contre le pouvoir étouffant des corporations de l’ancien régime.
Les temps ont bien changé. Aujourd’hui trop de libéralisme peut conduire à n’importe quoi.
Si l’on veut faire ici un quartier vert, un esprit de village, il faut assurer un équilibre, une répartition.
Ce problème est le nôtre. Il est aussi celui du 3ème arrondissement quartier Marais Beaubourg. De même récemment dans le XIème arrt ? Et aussi dans le Sentier.
Cette mesure et son résultat obligerait à terme, à une diversité, une répartition de fait et la distance n’étant pas très grande, n’empêcherait pas la concurrence.
JMC

30 juin 2004

La FÊTE DU QUARTIER DOIT TOURNER DANS LE QUARTIER

ASSOCIATION COUR ET PASSAGE DES PETITES ÉCURIES
À la Commission culture du Conseil de quartier
À L'Association Fête en cour
À L'équipe d'animation du Conseil de quartier
Aux élus de notre quartier,
Mesdames, Messieurs,
N'ayant pu trouver un accord avec la Commission culture ou l'Association Fête en Cour, nous avons le regret de demander d'intervenir pour le déplacement de la fête de quartier, en dehors de la Cour des Petites-Écuries.
****
RAPPEL DES ARGUMENTS
Dès octobre 2003, l’ACPE a émis le vœu que la fête du Quartier organisée à l’initiative de la Commission culture du Conseil de quartier, et à laquelle l’ACPE avait activement participé lors de sa première édition, le vœu que cette fête tourne d’année en année dans notre quartier Saint-Denis-Paradis.
Se déplaçant, de la Cour des Petites Écuries jusqu’au Faubourg Saint Denis, dans sa partie basse, médiane et haute, ou alors rue de Metz ou rue Martel, pourquoi pas rue de Paradis ou ailleurs. Pour revenir quelques années après peut-être dans la Cour des Petites Écuries.
Cette préoccupation n’est pas une simple ballade culturelle. C’est pour que tout le monde puisse voir à ces occasions, sa propre rue mise en valeur, animée, et devenir un jour le centre d’intérêts du quartier Saint Denis Paradis.
Cette année, le Faubourg St Denis, réhabilité d’un côté et aussi assez critiqué de l’autre, semble demander et avoir besoin d’une manifestation comme celle-là. (voir critiques lors du dernier Conseil de quartier)
La volonté des organisateurs de cette fête de faire participer les commerçants trouve aussi un terrain idéal avec ceux du Faubourg en ce sens qu’il y a là tout un travail à faire des plus nécessaires, renouer des contacts, établir un tissu embryonnaire.
***
Notre voeu est aussi, en second lieu, de casser la logique détestable de spécialisation des rues de notre quartier.
À l’ACPE, nous pensons qu’il faut combattre cette croyance ou cette réalité que le Faubourg serait, par exemple, la "rue des Chiche-Kebab". La rue du Château d’Eau, celle des coiffeurs afro, la rue Martel, la "rue des bobos", la rue de Paradis la rue des porcelaines (de moins en moins nombreux d’ailleurs), etc.t enfin la Cour des Petites Écuries, le "théâtre" du quartier, le lieu de toutes les fêtes, des noces et banquets. Voire la "rue de la soif". Ce qui est faux. Et doit être faux.
La Cour est aussi une voix résidentielle. C'est-à-dire qu'il faut que l’activité festive soit mesurée.
Surtout qu'elle a donné à plein ces dernières années. Donc, après un peu trop de mouvements, nous avons besoin d'un peu de calme quelques années. Que pendant un an ou deux, il ne se passe rien, là et qu’on entende plutôt les échos de la fête briller d’un peu plus loin.
C’est la deuxième raison pour laquelle nous demandons seulement le déplacement de cette fête de quelques mètres dans le Faubourg, cette année.
Il ne saurait donc être question de "pérenniser", pour l'instant, la fête dans la Cour.
Et c’est pour ces deux raisons, que cette année, nous avons décidé de n’organiser à l’ACPE qu’un vide grenier qui est une animation plutôt qu’une fête.
Nous avons rencontré le 8 juin la Commission culture du conseil de quartier ou l'Association Fête en Cour. Sa position a été qu’il est trop tard pour changer quoi que ce soit. C’est-à-dire que la fête soit le samedi principalement dans la Cour.
Cette position est inacceptable pour nous.
D'autant plus que nous avons été tenus à l'écart de l'organisation de cette fête. Alors qu'elle fait partie de notre but, de notre charte. Ce qui est connu dans le quartier et particulièrement dans la Cour. Et ce qui pour le moins maladroit.
L'ACPE reste tout à fait favorable à une fête dans le quartier. C'est même indispensable. Et elle offre sa participation.
Qu'elle soit comme les organisateurs directs la désire, mais, que diable! merci de la déplacer de quelques mètres.
Et allons l'implanter, tous ensemble, sur les trottoirs élargis du Faubourg Saint Denis. Et non dans la Cour, cette année.
Salutations distinguées.
ACPE.
PS : La question a été posée à la Commission et à la FEC, si notre vide grenier le dimanche pouvait gêner ou contrecarrer la fête en quoi que ce soit. La réponse fut non.

20 mai 2004

CONTRE LES RATS

GAZETTE A.C.P.E. / Contre les rats
Ce mail est le premier d'une série consacrée à la lutte anti-rat, concernant surtout le Passage. (désolé d'encombrer vos boites de mails si vous n'êtes pas concerné ou pas interressé)
***
Il est important que l'information passe entre tous les habitants pour coordonner les actions anti-rat, si l'on veut qu’ils disparaissent. La plus grande transparence ne pourra qu'aider à comprendre et à coordonner la lutte contre cette infestation.
Depuis quelques jours, il y a une recrudescence des dépots de nourriture.
Aussi bien la nuit que le jour.
Certaines fois on peut trouver à la fois dans le passage, exemple : un kilo de mélange maïs et blé, plus loin de la semoule de blé, plus loin du riz, et des croquettes pour chien. Aussi des pâtes Alphabet pLacés à la sortie du trou à rats le plus important (à boucher!)
D'autres part, dans les jardins du n°16 et du n°14, on trouve du pain, des biscottes… Il y a une quinzaine de jour des sachets raticides y ont été éparpillés, près des terriers. Le lendemain, ils avaient tous disparus. Qui les a mis ? Qui les a enlevés? Que s'est-il passé ?
Les témoignages sont les bienvenus.
Je rapelle que l'on a rien contre quiconque, ni contre les animaux, mais là, les rats, c'est trop.
ACPE
(voir en pièce jointe, le plan du passage avec tous les intervenants concernés)

action_rats_2.PDF

14 mai 2004

TERRASSES

A propos des terrasses des café-restaurants de la Cour et Passage des Petites Écuries.
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La Mairie de Paris vient de prendre la décision (lettre datée du 26 4 04) d’étendre la limitation d’ouverture des terrasses à 23h, à toute la Cour.
Cette mesure nous semble un bon compromis entre l’activité des établissements et la tranquillité du lieu.
***
Rappel de notre position :
À l’association Cour et Passages des Petites Écuries, nous n’avons rien contre les cafés-restaurants en général et nous sommes les premiers à les fréquenter et à trouver agréable leur existence, naturellement. Non seulement comme client mais aussi comme riverain, en tant qu’animation de la voie publique.
Mais il faut aussi que ces établissements prennent conscience qu’ils ne sont pas tout seul et qu’autour d’eux, dans les étages, ce n’est pas un décor de théâtre mais aussi des appartements où habitent des riverains.
L’autorisation des terrasses à Paris est toujours accordée par la Municipalité et par la Préfecture “sous réserve de ne pas gêner le voisinage”.
Nous, à l’A.C.P.E., nous ne voulons pas faire fermer ces terrasses (contrairement à ce qu’on prétend). Nous avons simplement demandé l'extension de la mesure prise le 1er août 2003 pour FLO et Le Comte Dracula (qui limite leurs terrasses à 23h) à toute la voie.
***
Et puisqu’on en parle, nous regrettons même que les terrasses autorisées ne soient pas ouvertes le matin, dès 8h30, comme il y a encore 5 ou 6 ans, pour prendre par exemple un petit café au soleil avec le journal, ou à l’extérieur tout simplement. Et aussi ensuite pour déjeuner à midi. Et puis encore pour prendre le café au début ou en milieu d’après-midi.
Nous nous étonnons que, souvent, les établissements n’ouvrent depuis un ou deux ans qu’à 18h.
Quoi qu’il en soit, nous les invitons donc à faire preuve de modération et regagner la confiance des riverains les plus proches pour qu’ils jouent aussi (et surtout) le rôle de cafés de quartier.
Nous ne demandons qu’une seule chose : de respecter les règles et les lois. Pour le bruit comme pour le reste*. Cela en prenant toute la liberté qu’on veut, mais à l’intérieur de ce cadre.
Nous les invitons à nous répondre, à en débattre, à nous écrire, sans énervement, comme chacun de nos adhérents et des riverains, et comme on l’entend. Que nous ne manquerons pas de diffuser.
A.C.P.E.
* Nous profitons de cette mise au point pour rappeler aussi que la surface au sol des terrasses autorisées est limitée en longueur et en largeur par les pastilles de laiton, en place. Merci aux établissements de ne pas dépasser ces limites ni de placer sur le trottoir restant des panneaux ou autre mobilier. (la norme étant que 2 fauteuils roulants puissent se croiser).

21 janvier 2004

Après la manifestation en soutiens à Baptistine

Chers amis,
J'ai eu la surprise de découvrir ce matin "L'événement du jour" dans le Parisien à propos de notre action d'hier pour Baptistine.
Laissons au Parisien sa lecture de l'événement.
Et préfèrons les versions originales.
*****
Compte-rendu :
Cette installation de fleurs fut une belle chose.
Nombreux sont les gens qui y ont participés. Venants de tout le quartier, jusqu'au Fg St Martin. Et bien sûr de nombreux voisins. Quelques-uns du n°4 avec qui l'on a pu discuter, se rencontrer pour la première fois. Chacun est venu dire un mot. Commerçants et entreprises compris… de toutes les communautés.
Et ceux qui passaient sans savoir, se sont arrêtés.

Anne Hidalgo (1ère adjonte à Bertrand Delanoë) et Tony Dreyfus sont venus. Pour exprimer leur compassion. Que l'on fasse partie ou non de leurs sympatisants, le geste a été salué.
(pour être complet, je mentionnerais aussi Véronique Dubarry et Charlotte Nenner qui sont venues nous rencontrer à propos de cette affaire, trois jours après le drame)
On peut dire qu'hier, toute proportion gardée, "qu'il s'est passé quelque chose". Pour Baptistine.
Merci aussi particulièrement à Corinne Marchetti du n°6, qui a ramassé un beau bouquet des plus belles fleurs et qui s'est chargée de l'envoyer aujourd'hui à Baptistine, à l'hôpital.
***
Pour ceux qui n'étaient pas là, voici les textes lus.

Message de Bertrand Delanoë, lu par Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris :
""Ce soir, des femmes et des hommes ont décidé de se réunir devant le domicile de Madame Baptistine Sochet, pour exprimer leur soutien, leur affection et leur amitié à cette figure du quartier, sauvagement torturée dans le nuit du dimanche 11 janvier.
Par ce mouvement spontané, ces habitants ont voulu ainsi exprimer leur incompréhension et leur dégout face à un acte d'une telle brutalité.
Un fait aussi grave, aussi méprisable, confirme l'âpreté du combat à mener contre la violence et l'irrationnel : il doit conduire tous les responsables politiques à la plus grande prudence dans leurs déclarations, mais aussi à l'humilité, sur un sujet qui appelle d'abord des actes.
Tout doit être mis en œuvre pour que les lâches, responsables de cette infamie, soient punis à la mesure de leurs agissements.
Au nom des Parisiennes et des Parisiens, je veux dire à Baptistine que nous pensons à elle et que l'agression dont elle a été victime nous a boulversés.
Je lui adresse mes vœux les plus chaleureux de prompt rétablissement ; et dans l'épreuve qu'elle affronte, je lui souhaite tout le courage nécessaire et l'assure de notre solidarité la plus totale.""
***
Intervention de Jean-Michel Comte pour l'ACPE :
"Mesdames, messieurs,
Merci à vous tous de vous être joint à nous ce soir.

Peut-on se remettre de ce qu'à subit Baptistine Sochet, 91 ans, il y a quelques jours? C'est peu probable.
En tout cas, c'est d'abord à elle qu'il faut penser, ici.
J'ai appelé tout à l'heure, l'hôpital Lariboisière. Son état de santé s'améliore. Demain, elle partira en moyen séjour à l'hôpital Fernand Vidal, voisin de Lariboisière. Ses plaies semblent se refermer. Mais personne ne sait encore si elle pourra rentrer un jour chez elle.
Seule, sans famille. Il nous appartiendra d'aller la voir.
Maintenant, il nous importe ici, ce soir, de dire notre émotion.
Cette dame, affaiblie, probablement la doyenne de la Cour des Petites Écuries, qui habite ici depuis plus de quarante ans, rackettée, torturée pendant plusieurs heures chez elle… C'est insupportable !
Cela va faire tout juste dix ans que notre Cour des Petites Écuries est passée de voie privée au statut publique. Elle a été rénovée tout récemment.
Pourtant, ce fait divers, comme disent les journaux, s'apparente ici à la loi de la jungle. Avec ses prédateurs et avec sa proie la plus facile, dans cet immeuble un peu laissé pour compte.
Eh bien, non, ce n'est pas ça une ville ! Ce n'est pas ça, un quartier de Paris.
Mais nous sommes là pour dire notre émotion.
Ensuite, j'appelle à nous regrouper, d'abord entre habitants, voisins, riverains, entre proche, entre générations et entre les différents style de vie. A ne pas rester isolé derrière nos murs.
J'appelle les associations, les copropriétés, le conseil de quartier, la municipalité et la préfecture, à réfléchir pour rénover non seulement la voirie mais aussi en partie nos relations humaines et urbaines.
Ce n'est pas une question de jeunes contre vieux. Ce n'est pas une question de gauche et de droite. Pas plus une question de communauté, ni de propriétaire ou locataire, c'est une question de se connaître et de se reconnaître dans notre diversité. Pour construire un quartier, un village, dans le respect de chacun et dans le respect des règles et des lois.
La Cour ne peut pas être ni une jungle, ni une zone de non-droit
Et enfin, puisque le Maire de Paris se joint à nous par la présence de Madame la Première adjointe, permettez-moi de lui faire ici une adresse :
M. le Maire, faites qu'il n'y ait pas un Paris à deux vitesses. Faites qu'il n'y ait pas, à l'opposé des beaux quartiers… de vilains quartiers.
Je vous remercie."
***
Ensuite, Tony Dreyfus prit la parole pour rappeler, entre autres points, l'importance du voisinage dans une affaire comme ça, qui a ici appelé la police et donc interrompu les tortures. Il a rappelé sa disponibilité par rapport à nos problèmes.

20 janvier 2004

Toute l'Affaire BAPTISTINE

En pièce jointe, voici tous les mails; les échanges qui ont eut lieu entre nous concernant l'Affaire Baptistine.Detail_du_dossier_BAPTIS.doc

12 janvier 2004

UN DRAME ATROCE DANS LA COUR / BAPTISTINE

Dimanche, hier, dans la nuit, la vieille Dame qui habite sous les toits du n°4 Cour des Petites Écuries, a été agressée très violemment chez elle (lire l'article dans le Parisien de lundi, page 13)*
Ce qui s'est passé est atroce et insupportable.
Cette agression soulève une énorme émotion dans notre Cour et dans tout le Faubourg-St-Denis.
Qui est cette veille dame ? Quel est son état aujourd'hui? Que se passe-t-il au n°4 ? Pourquoi la cage d'escalier du n°4 était-elle squattée ? Comment peut-on aider les résidents ? Qu'est ce rendez-vous permanent devant les n° 1, 2 et 4 ?L'ACPE ne peut rester en dehors de ce crime.
Nous proposons de recueillir toutes les informations, les témoignages, pour apporter notre soutien, agir auprès de tous et ne pas laisser sans réponse une telle situation.
Que tout le monde sache ce qui se passe le plus exactement possible.
Merci à tous ceux qui ne veulent pas rester indifférent de prendre contact avec nous.
Salutations
ACPE.
* Dans cet article, on apprend que cette vieille Dame, Baptistine, 91 ans, ligotée sur une chaise, a enduré des violences, a été torturée une partie de la nuit, afin de lui soutirer ses économies. Les agresseurs ont été arrêtés.