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18 septembre 2004

RENCONTRE AVEC LE TRIBAL CAFÉ

RENCONTRE AVEC LE TRIBAL CAFÉ / compte-rendu / juillet 2004
Fin juillet, Jean Claude Barrère et moi-même (J. M. Comte), sommes allés rencontrer le Tribal Café, en les
personnes de Kader (gérant) et Mohand (son fondateur) pour faire un point et discuter cordialement avec eux.
***
Nous avons ouvert la discussion en précisant, qu’à nos yeux, le Tribal Café avait adopté un comportement correct et raisonnable. Et que nous en étions satisfait.
Nous sommes ensuite revenu sur un de nos principes à l’ACPE qui a été parfois mal interprété. Celui d’avoir une transparence maximale et d’apporter une large diffusion à notre action par notre gazette internet ou par les “boitâges” que nous faisons de temps à autres.
C’est une question de démocratie. La transparence est le seul moyen pour couper court, à tous les ragots, rumeurs, voire les accusations, de trafics et autres, qui s’inventent en permanences dans notre quartier. C’est pour cela que nous diffusons largement les différentes informations. Tout le monde doit avoir accès direct à l’information.
Ensuite nous en sommes venus à la limitation des terrasses à 23h. Le Tribal se plaint de la perte du chiffre d’affaire dû à cette restriction.
Il ne vient à personne de contester que cette restriction réduit l’activité des établissements.
Mais nous rappelons qu’il y a avait un problème de bruit nocturne. Et nous rappelons qu’avant cette mesure – originale – proposée par la municipalité, il y avait de fortes demandes de suppression complète des terrasses tout court. Pour nous, c’est un bon compromis. L’activité commerciale doit prendre toute sa liberté, mais à l’intérieur d’un cadre, de règles et de lois, tenant compte de l’environnement. Règles dont nous sommes scrupuleux ( autre principe pour nous).
Le Tribal nous informe qu’ils se trouvent parfois gênés de refuser l’accès de leur terrasse
à des clients qui arrivent quelques minutes avant 23h. Certes. C’est le même problème pour la fermeture imposée de 2h du matin. Ou bien dans les établissements qui ferment à 20h par exemple.
La question est alors posée : pourquoi ne recentrent-ils pas leur activité un peu plus vers la journée, petit déjeuner et déjeuner… plutôt que vers la nuit ? La réponse est que la clientèle ne suit pas à ces heures-là. L’essai a été fait.
Nous rappelons que pourtant dans le quartier, beaucoup d’établissements profitent d’une clientèle de jour. Et que même dans la Cour où le passage est moindre, il y a eu des exemples d’activité diurne avec succès (à l’endroit même du Tribal, à l’époque du restaurant tenu par “le Breton”)
Nous revenons sur un point qui s’avère en fait ne pas bien fonctionner. Celui du “téléphone”. En effet, lors des réunions des années antérieures en Mairie, les gérants d’établissement avaient aimablement invité le voisinage, si le bruit était trop important, de passer un coup de téléphone en cas de gêne.
Mais cette solution ne marche pas en réalité. Car, en cas de tapage nocturne, dans la plupart des cas, en tant que voisin, on hésite à intervenir pour faire baisser le son espérant toujours que cela va se calmer tout seul et pour ne pas jouer les rabat-joie. Ce qui fait que, lorsque l’on “téléphone” réellement, il est en fait déjà un peu trop tard. On a alors passé malheureusement une étape vers la mauvaise humeur et l’énervement. Et cela ne manque pas, en réalité, de provoquer de mauvaises relations, voire des prises de bec. C’est très difficiles pour des voisins d’intervenir dans une fête sans jouer… les troubles fêtes, naturellement.
Cette constatation se trouve confirmée par Le Tribal qui nous informe que récemment par exemple ils ont reçu un soir deux coups de téléphone à 23h15, paraît-il assez virulents leurs disant de plier la terrasse. Certes, ce n’est pas très agréable et sévère. Mais après l’heure… ce n’est plus l’heure… Que faire ?
La meilleure solution est que les établissements s’autorégulent. Et ne comptent pas trop sur le téléphone pour contrôler leur volume ou bien leur comportement.
Ce qui n’empêche pas à chacun de leur faire part de son avis. Mais peut-être plus tard, moins “à chaud”.
Pour terminer, nous avons rappelé à Kader, que son chien “Rocky”, si gentil soit-il, était soumis comme les autres à la réglementation. C’est à dire que les maîtres doivent contrôler les comportements et ramasser les déjections. (Le loi prévoit de tenir les chiens en laisse sur la voie publique.). Et cela d’autant plus que les plantations que nous nous évertuons (ce n’est pas facile!) à tenir au pied des arbres sont détruites régulièrement par les toutous. On râle.
Kader fait remarquer fermement qu’il n’est pas le seul… C’est tout à fait vrai.
Mais n’empêche pas l’obligation de se plier à la réglementation. On peut constater que depuis un an la Cour est moins souillées. Il y a un mieux. Un effort de la part des maîtres a donc été fait. Tout le monde doit suivre, sinon la Cour redeviendra infecte. (Et pitié pour nos plantes, svp)
Kader, profitant de cet entretien, nous informe qu’il serait bon qu’un dos d’âne soit installé sur la chaussée, pour dissuader les excès de vitesses nombreux, “avant qu’il y ait un accident”. Nous avons aussi constaté ces infractions. La demande sera transmise à la voirie.
En conclusion, l’impression finale pour nous est la suivante, il est heureux que nous ayons pu échanger notre vision des choses, nos positions dans une discussion franche et toujours amicale.
Cela permettra de mettre en perspective nos points de vue, même si quelques divergences subsistent. Et aussi de prendre l’habitude de nous concerter,.
Et de mieux nous connaître.
ACPE
Ce compte rendu a été relu par Kader, Mohand et JC Barrère.

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