05 décembre 2002
1ère Réunion à la Mairie (pas content)
Compte rendu de la réunion du 5 décembre 2002
Mairie, Commissariat du Xe arrondissement de Paris –
Habitants et professionnels de la Cour des Petites-Écuries
(note du blogueur : cette réunion fut très "riverains")
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A la demande des habitants et des professionnels de la Cour des Petites Ecuries, cette réunion a permis d’exposer aux pouvoirs publics les problèmes rencontrés au quotidien : insécurité, nuisances sonores et hygiène publique. Objectif : demander la fin de ces nuisances.
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En guise de préambule, Charlotte Nenner, adjointe au maire chargée de la voirie et des transports, fait un point sur les travaux de rénovation de la Cour qui devraient débuter le 13 janvier 2003.
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Présentation générale des nuisances
Le président du Conseil syndical du 16, réalise une présentation générale des problèmes rencontrés dans la Cour. Ce dernier a d'abord mis l'accent sur la démarche groupée et organisée des habitants et professionnels de la cour, dont l'ensemble était représenté (numéros 1, 5, 6 7, 8, 9, 9bis, 10/14, 11, 15, 16, 20, 22), soit plusieurs centaines de personnes.
L'ordre du jour de la réunion concernait des problèmes récurrents et qui avaient fait l'objet de plusieurs pétitions. Les problèmes en question– insécurité, nuisances sonores, hygiène publique - sont demeurés non résolus. Habitants et professionnels demandent donc des réponses aux pouvoirs publics.
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Insécurité
Des groupes de jeunes ont pris possession de la cour. Un de leurs derniers méfaits en date est le sabotage de l'éclairage public, laissant le Passage des Petites Ecuries plongé dans l'obscurité totale pendant 2 semaines.
Les faits récurrents qui leur sont reprochés :
- Ils se livrent à la consommation et au trafic de stupéfiants ; la cour est devenue un "'marché de la drogue", on y rencontre fournisseurs, détaillants, grossistes ; des petits dealers, installés dans le quartier depuis longtemps y sont approvisionnés ;
- Multiples agressions verbales, insultes, menaces, etc.
- Dégradation matérielles en grand nombre : rideaux de fer arrachés, clôtures détruites, verres brisés, etc.
- Intrusion dans les parties privatives ;
- Vols, rackets… y compris sur des enfants (portable substitué à un enfant de 10 ans).
- Agressions sexuelles dans le hall de l'immeuble ;
- Agressions physiques.
Des propos édifiants sont rapportés par une habitante : "Je n'ose même plus me mettre à la fenêtre. Je tire les rideaux et j'éteins la lumière pour ne pas être vue".
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Nuisances sonores
La plupart de ces nuisances concernent la présence de ces délinquants, équipés d'autoradios et de postes de radio qui diffusent de la musique à un niveau sonore élevé. La configuration des lieux – il s'agit d'une cour qui fait caisse de résonance – fait que le son monte.
Très souvent, ces jeunes se disputent et se bagarrent. Ils jettent des bouteilles et des canettes sur les trottoirs et sur les façades des immeubles.
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Hygiène publique
- La Cour (et le quartier dans son ensemble) constitue un urinoir et un crachoir public.
Le problème d'urine est lié à la consommation de boisson et pose le problème de la vente d'alcool (effectuée dans les commerces de proximité). Le résultat se fait "sentir" le lendemain matin : flaques d'urine et déchets qui jonchent le sol.
- Plusieurs décharges sauvages défigurent la cour. Elles deviennent un lieu de rendez-vous où on y ajoute ses ordures… le phénomène s'amplifie.
- Nombreuses déjections canines.
- Abondante présence de rats. Les services vétérinaires et la Police sont venus prélever des rats morts pour effectuer des analyses. L'infiltration de rats est facilitée par les fissures dans les collecteurs des eaux usées. Ils passent également par les bouches d'égouts aériennes installées au milieu de la cour et qui font office de" terriers" pour ces animaux.
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Demandes fortes des habitants
Hygiène publique
- Revoir les égouts
- Rénover ou refaire les siphons, les collecteurs des eaux usées au niveau de l'intersection entre la cour et le passage afin de faire disparaître les rats
- Rappeler aux citoyens, par le biais de panonceaux, leurs devoirs en matière de gestion des déchets
- Faire disparaître les décharges sauvages.
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Nuisances sonores
- Interdire l'apparition future de terrasses de cafés et de restaurants.
- Pour les terrasses existantes : demander au gérant de l'établissement de réguler ces nuisances.
- Pas de musique dans la cour.
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Insécurité
- Les habitants et les professionnels souhaitent que ne soit pas facilitée l'installation des bandes par la mise en place de mobilier urbain (bancs…).
Les gens en ont assez…
- Ils demandent que cessent les dégradations,
- Ils ne veulent plus subir l'état de terreur.
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Un tour de table permet aux responsables d’immeubles et aux habitants de s’exprimer et de compléter l’information par des témoignages directs :
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Intervention d’un habitant du 16
Il demande que la cour devienne salubre, accueillante, qu'elle redevienne un lieu où il fait bon vivre. En mai 2002, une pétition a réuni 300 signatures.
Il signale d'autres faits graves constatés au niveau de son immeuble : femme violemment agressée, avec perte de connaissance et vertèbres cassées. Des menaces de mort ont été proférées à son encontre. Résultat, elle n'a pas osé porter plainte, puis est finalement partie vivre en Province.
Une autre habitante a été menacée d'être brûlée…
Certes, ces derniers temps, les rondes de police se sont multipliées. Mais ces bandes sont habituées à la présence de la Police.
1er décembre 2002 : les policiers ont fini par interpeller une dizaine d'individus en possession de drogue à l'intérieur de l'immeuble (drogue dissimulée dans les plantes, dans les pierres, etc.).
Est évoquée la situation de la Cité Paradis qui avait subi dans le temps la loi de ces jeunes, pour être ensuite désertée par les commerçants.
Les clients qui viennent se restaurer chez Flo (la grande majorité sont des touristes venus du monde entier) sont terrorisés. Va-t-on les laisser fuir ?
Parfois, les jeunes tentent de "sympathiser" avec la population de la cour… Mais très vite, redeviennent agressifs.
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Intervention d’un habitant du 1 Cour des Petites Ecuries
Les nuisances constatées sont là encore récurrentes : urine, décharges sauvages, vandalisme (carreaux et serrures cassés), hurlements… Dernièrement, un clochard s'est "abandonné" (vomissements et déjections) dans le hall une personne a été contrainte de tout nettoyer. Agressivité des personnes réprimandées : "Lorsqu'on demande gentiment aux gens de cesser d'uriner et de jeter leurs ordures, on se retrouve avec des carreaux cassés en guise de réponse".
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Intervention d’un second habitant du 1 Cour des Petites Ecuries
- Il a été victime d'une tentative d'agression à main armée, le jour de la fête des mères 2002.
- Du fait de l'odeur pestilentielle qui règne dans la cour, il ne peut plus – depuis bien longtemps – ouvrir ses fenêtres.
- Fortes nuisances sonores liées aux terrasses, parfois jusqu'à près de 3 h du matin. Cette personne déplore un manque de sommeil chronique.
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Intervention du gérant du Tribal Café
Un couple a été agressé dernièrement par un individu armé d'une matraque.
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Intervention du responsable du conseil syndical du 5
- Avec la bande de jeunes, on n'a plus simplement affaire à de simples loubards, mais à un phénomène de "gangstérisme".
- Les terrasses : le bruit doit s'estomper après 22 h.
- Le risque avec les travaux de réaménagement de la Cour : les embellissements effectués pourraient entraîner encore plus de dégradations.
- Les patrouilles de police en uniforme ne sont pas forcément efficaces.
- On constate que pour lutter, les gens se ferment. Petit à petit, les passages se ferment (Prado, Cité paradis, etc.).
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Intervention de la responsable du conseil syndical du 6
- Habitante de la Cour depuis plus de 20 ans, elle a constaté l'état de dégradation de cet endroit.
- Outre la présence de la bande, elle a signalé celle, envahissante, de personnes sur les trottoirs des salons de thé turcs. Sa fille de 18 ans est perpétuellement abordée.
- Les terrasses du "Tribal" et du "Bleu Cerise" : passé 22h00, le niveau sonore devrait diminuer.
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Intervention du gérant du "Bleu Cerise"
- Admet l'effet "caisse de résonance" de la Cour, avec amplification du bruit causé par les terrasses.
- Annonce la fin de la musique sur les trottoirs du café (hormis pendant la fête de la musique).
- Souligne la difficulté de demander à plus de 40 personnes de "baisser le volume".
- Conséquence positive de la présence d'une terrasse : il y a du monde dehors et les lumières sont allumées jusqu'à 2 h du matin, c'est donc plus sécurisant pour les habitants et les passants.
- Pas de problème avec la loi car comme celle-ci le prévoit, Le "Bleu Cerise" ferme ses portes avant 2 h du matin.
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Intervention du gérant de la brasserie Flo
Etablissement mondialement connu dont la clientèle est issue des grands hôtels
- Il demandera aux clients de faire moins de bruit en sortant de son établissement. Ce qui n'est pas toujours facile, surtout lorsque les clients ont bu et se montrent parfois agressifs.
- Il pense que la situation va s'arranger avec la diminution du nombre de voitures dans la cour.
- Dégradations constatées : vitraux cassés, vols, grands coups de pied dans la porte.
- Les clients ont peur. Ils ne veulent plus faire 100 mètres seuls dans la Cour. Ils constatent un climat malsain et sont également incommodés par les odeurs d'urine.
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Intervention du responsable du patrimoine chez Flo
Il propose d'organiser une fête vers mai/juin 2002 pour célébrer la "nouvelle Cour".
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Intervention d’un habitant du 8
Outre les problèmes déjà évoqués, il a mis l'accent sur le stationnement sauvage et craint la multiplication des terrasses, en plus de celles déjà existantes.
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Intervention de la présidente du Conseil syndical du 9/9 bis et représentante du Centre de protection de l'enfance
- Présence incessante des jeunes délinquants dans l'immeuble.
- Violences physiques exercée sur les enfants qui viennent dans le centre : terrorisés, ils ne veulent plus venir ; insultes, rackets.
- Beaucoup de salariés glissent et se blessent en raison des déchets qui jonchent le sol.
- De nombreuses plaintes et mains courantes ont été effectuées… Sans résultat.
- Des enfants ont subi des tentatives de récupération par les bandes (qui les sollicitaient pour transporter les sacs, etc.).
- Cas du "Bosphore" (restaurant situé auparavant à l'emplacement du "Comte Dracula"). En 2000, les jeunes ont détruit la vitrine en verre et cassé les portes. Ils squattaient à l'intérieur et ont vandalisé les intérieurs. Des maîtres-chiens sont intervenus pendant trois semaines pour éviter d’autres dégradations. Finalement, un mur de brique a été élevé à la place de la vitrine.
- Nombreuses menaces : cette dame a reçu des menaces de viol et a été victime de crachats.
- 3 sociétés ont déménagé car elles ne pouvaient plus recevoir.
- Projet de réaménagement de l'immeuble mais problème concernant les deux renfoncements qui servent d'abri aux jeunes. L’autorisation pour ces travaux n’est pas acquise, l’aide la Mairie est donc sollicitée pour l’obtenir.
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Intervention de la responsable du restaurant "Comte Dracula" (décor médiéval à thème, jardin à l'intérieur, pas de terrasse, fermeture à 2 h du matin)
- Dès février 2002 (date d'installation du restaurant), les responsables du "Comte Dracula" ont eu des problèmes avec les bandes, notamment à cause des jets de cannettes, crachats, etc. Des objets volés ont même été retrouvés.
- Tous ces jeunes se rassemblent devant l'immeuble et incommodent les clients qui se font aborder, insulter… Découragés, les clients ne viennent plus.
- Présence d'une poubelle transparente, fragile, endommagée : d'où le tas d'ordures devant l'immeuble. Serait-il possible d'enlever cette poubelle ?
- Suggestion : à l'issue des travaux, installer une pancarte avec un petit historique de la Cour… Histoire de rappeler qu'elle n'a pas toujours été fréquentée par des voyous.
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Intervention de Véronique Dubarry, chargée de la sécurité à la Mairie
- Les réponses doivent s'élaborer ensemble.
- Refus d'enlever la fameuse poubelle transparente : la saleté attire la saleté.
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Intervention du responsable du Conseil syndical du 10-14
- Les plots devant les portes de garage – mis en place afin d'empêcher les véhicules de défoncer le mur – ont poussé les jeunes à venir s'installer devant la porte d'entrée.
- Tous les appartements donnent sur la rue et les habitants subissent donc l'effet "caisse de résonance" de la cour, surtout en été, où les nuisances sont particulièrement fortes.
- Plusieurs tentatives d'intrusion : le problème est particulièrement sensible pour les gardiens de l'immeuble.
- Crainte des habitants de voir s'installer de nouvelles terrasses.
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Intervention du responsable du Conseil syndical du 20, passage des Petites Ecuries
Deux occupants de l'immeuble se sont fait agresser, l'une à deux reprises.
Le responsable ce cet immeuble a lui-même fait l'objet d'une agression verbale. Il doit par ailleurs affronter tôt le matin le tas d'immondices qui jonchent le sol.
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Intervention d’un habitant du 11 cour des Petites Ecuries
Voici une anecdote, illustrant l'appropriation totale de la cour par ces bandes : Un jour, l’intervenant s'est fait interpeller de manière agressive par un jeune alors qu'il regardait par la fenêtre, tout simplement pour voir d'où provenait le rayon lumineux qui venait de faire irruption dans son salon.
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Intervention de Jean-Paul Pecquet, commissaire principal du Xe arrondissement
- Signale la montée en puissance de la présence des forces de police depuis cet été.
Un exemple : jusqu'en juin, des Africains se rassemblaient près de la boutique du marchand de journaux. Consommation d'alcool, palabres, salissures se multipliaient jusqu'à ce que le problème se déplace finalement passage de l'Industrie.
- La bande de jeunes qui squatte la Cour était autrefois installée Square Liszt et Cité Paradis.
Dans la Cour, elle peut plus facilement contrôler l'arrive de la police (configuration des lieux). - La présence de policiers en tenue s'avère insuffisante.
- Quant aux policiers en civil, ils sont connus des jeunes, qui les ont déjà rencontrés lors de différentes interventions. Leur action s'avère donc délicate.
M. Pecquet souligne qu'il est difficile de trouver des lieux pour planquer. Cependant, il pense pouvoir mettre en place une surveillance plus discrète pour mettre à jour les trafics et en déterminer l'importance…. Pour enfin dissuader ces bandes de revenir.
- Quartier fréquenté par les toxicomanes.
- Certains jeunes sont majeurs, il est donc plus facile de les interpeller et la collaboration avec la justice s'en trouve facilitée.
- Autre difficulté soulevée : le problème d'occupation des lieux par la police par rapport aux effectifs (sa présence s'avère également indispensable dans d'autres quartiers sensibles de l'arrondissement, comme la Grange aux Belles).
- Le 10e est un arrondissement d'autant plus sensible que deux gares y sont implantées. La Gare du Nord surtout génère un trafic incessant de voyageurs. Autre secteur sensible : Château d'Eau avec le racollage à l'entrée des bouches du métro.
- M. Pecquet s'étonne du peu de plaintes déposées. 3 cambriolages signalés sur 11 mois, quelques vols… Il invite par conséquent les habitants et professionnels à ne pas hésiter à rédiger une main courante, à porter plainte, afin de mettre à jour une délinquance non révélée.
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Discussion à propos des plaintes
Le responsable du 16 rappelle que dans son immeuble, quatre personnes (dont un ouvrier) ont été agressées physiquement. Une seule a porté plainte car les autres, qui ont fait l'objet de menaces de représailles, ont choisi la fuite et ont quitté le quartier.
M. Pecquet a rétorqué que si plusieurs personnes portent plainte et donnent un signalement de leur agresseur et si les différents signalements se recoupent, les délinquants pourront être interpellés… Et leur cas aggravé s'ils sont multirécidivistes.
Une autre personne signale que le Commissaire a omis de parler du nombre important d’appels téléphoniques passés au commissariat et précise qu'il n'était pas facile de porter plainte.
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Suite de l'intervention de M. Pecquet
- Avec un collaborateur (qui vient du XVIIIe arrondissement), il prépare de nouvelles actions. Il est déjà demandé aux îlotiers de distribuer des PV en cas de crachats, d'urine, etc.
- Quant aux jeunes, ils ne sont pas responsables de toutes les nuisances dans la Cour.
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Intervention de Véronique Dubarry
- Elle constate qu'il n'y a plus qu'une seule occupation du territoire dans la Cour : celle des jeunes.
- Les habitants doivent se réapproprier leur rue. Il est nécessaire de réfléchir à des solutions durables et à trouver un terrain d'entente (par exemple, sur les horaires des terrasses) en constituant des groupes de travail.
- Mise en place d'une médiation par des chartes de bonne conduite (existent dans d'autres quartiers du Xe).
- La DASES ? ? ? (Direction à l'action sociale et ??? ? ?) de Paris fait réaliser un diagnostic pour un club de prévention sur les Portes (résultats en janvier 2003). Objectif : mettre en place une équipe d'éducateurs spécialisés sur le quartier.
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Intervention de Fabienne Leleu, déléguée à la propreté et aux espaces verts
Elle évoque une situation qu'elle a vécue dans un immeuble du 10e arrondissement. La zone était occupée par des jeunes de l'immeuble. Elle a un jour porté plainte, ça s'est vu et elle s'est fait "coller au mur" avec un couteau sous la gorge par un des jeunes.
Une solidarité s'est peu à peu organisée entre les habitants (dont beaucoup de personnes âgées), qui se sont peu à peu réappropriés les lieux. Au bout d'un an, la situation s'est régulée.
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Intervention de Charlotte Nenner
- Elle fréquente souvent la Cour, qu'elle aime beaucoup, surtout pour son côté "village". Cafés, fête des passages…
- Malheureusement la Cour est devenue un parking… Les gens y vont pour se garer.
- Après les travaux (qui seront très lourds), il y aura plus d'espace pour les piétons et pour les habitants. Ce sera une opportunité pour que les gens se réapproprient l'espace.
- Concernant les différents problèmes rencontrés dans la Cour, les réponses techniques sont insuffisantes par rapport aux problèmes de comportement.
- La Cour doit être le jardin de ses habitants.
- Quant à la présence de bancs, elle pose débat. Pour l'instant, aucun banc n'est prévu.
- Les terrasses : des autorisations doivent être systématiquement demandées à la Mairie. Il est nécessaire de prévoir l'espace pour les piétons et les fauteuils roulants. De toute façon, de grandes terrasses ne pourront pas être faites et Flo ne pourra pas en installer si l’on considère la largeur du trottoir.
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Intervention de Véronique Dubarry, sur la nécessité de tenir compte des différents rythmes de vie des uns et des autres (ceux qui vivent la nuit, etc.)
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Un habitant signale la spécificité de la Cour et l'effet "caisse de résonance".
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Voierie – Propreté
- L'arroseur arrosé. Au Canada, un dispositif original a été mis en place : il s'agit d'une plaque miroir conçue de façon à ce que l'urine rebondisse sur la personne en train de satisfaire un besoin pressant en pleine rue. Cet article n’est pas actuellement disponible au catalogue du mobilier urbain. Dans cet esprit, un projet de "pente" constituée de pavés lisses devrait être installé dans la Cour.
La cour est balayée une fois par jour, lavée deux fois par semaine. Un seul « karcher » pour 60 lieux sensibles dans le Xe.
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Conclusion
Cette réunion a permis de mettre à plat les problèmes majeurs rencontrés dans la cour. Il est proposé de constituer trois groupes de travail, en fonction des trois grands problèmes évoqués. La Mairie veillera à leur organisation.
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