24 juin 2003
TEXTE DE BASE (ayant servi à la constitution de l'ACPE)
TEXTE DE TRAVAIL / TEXTE DE BASE / 24 /06/ 03
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(note du blogueur : ce texte a été fait à partir des réunion et d'interview des principaux acteurs de la cour et des fondateurs de l'ACPE)
Association de la Cour et du Passage des Petites-Écuries
Sommaire
Préambule
Fonctionnement de l’association
Communication
Contenu
Généralités
Circulation
Chiens
Bruit
Propreté
Incivilité
Embellissement
Plantations
Particularités
Animation
Préambule
§ 1 – Ce texte est le reflet des différentes discussions et expériences que nous avons eues depuis des mois, voire des années, et des réunions à propos de la Cour et du Passage dans les différentes commissions du conseil de quartier, des réunions spécifiques avec les élus, en Mairie ou plus simplement entre habitants sur les problèmes et les perspectives de la Cour et du Passage.
§ 2 – C’est un texte de travail, une base de départ. Avec des objectifs. Ouvert à la discussion. Et devant aboutir à des demandes, des actions, des prises de position et… à la Charte de la Cour.
Qui peut être discuté, amendé, etc. Parfois nos avis diffèrent. Nous n’avons pas exactement les mêmes problèmes. Il est important que cette association traite de ce qui nous rassemble, sans créer de clivages.
§ 3 – Ce texte est aussi un outil pour démarrer rapidement l’association sans trop de perte de temps, sans réinventer tout.
4 § – Des divergences de vue peuvent apparaître. On s’en doute. Ce qui doit être discuté. Mais il est proposé de se “retrouver” d’abord sur les points consensuels. Il y en a beaucoup.
§ 5 – Ceci sans perdre de vue, que “personne n’a trop de temps”. Il ne s’agit pas de multiplier les réunions. Il s’agit d’améliorer la qualité de la vie en commençant par des petites choses rapides. En faisant ce que l’on peut, sans y passer trop de temps.
§ 6 – Chacun restant libre par ailleurs de toute initiative.
Fonctionnement de l’association :
Donc, pour ne pas se perdre en conjectures, il est proposé le principe de préparer systématiquement toutes les réunions avec à chaque fois un texte de départ, de base.
Il est souhaitable de travailler “en amont”, de préparer les réunions par mail, par écrit, par contact…
Avec le fonctionnement suivant :
§ 7 – L’association concerne la cour et le passage des Petites-Écuries, ses habitants et ceux qui y travaillent.
§ 8 – Assemblé générale : une fois par an. Élection du conseil d’administration et du bureau. Ce sera le lieu de trois choses. Pour la première assemblée, d’abord de se présenter et que tout le monde voit tout le monde. De faire un tour de salle pour que chacun puisse exprimer son opinion. D’entériner un texte de base ou une motion (qui, pour la première assemblée, ressemblera à celui que vous avez ici entre les mains).
§ 9 – Conseil d’administration : renouvelable annuellement. Il s’agit d’un petit groupe de dix ou quinze personnes se réunissant tous les deux mois maximum. Il serait bon qu’il soit réparti géographiquement.
§ 10 – Sous-groupe : selon les besoins, il serait bon de créer des sous-groupes informels, soit par centre d’intérêt, soit pour structurer un peu l’action…
§ 11 – Le bureau : président, vice-président, trésorier et trésorier adjoint, secrétaire et secrétaire adjoint. Son rôle : le fonctionnement et la coordination.
§ 12 – Les statuts : ressemblent aux statuts types de toute association
§ 13 – Le but de l’association : “Améliorer la qualité de la vie dans la cour et le passage des Petites-Écuries, pour les rendre agréables pour tous dans le respect de chacun.” Faire respecter les règles et animer ce lieu.
§ 14 – Chaque réunion sera conclue par un compte-rendu succinct diffusé par mail et affiché et/ou distribué dans les boîtes aux lettres.
§ 15 – Bien entendu, il est recommandé, pour préparer ou faire avancer un “dossier” ou un centre d’intérêt, de communiquer avec quelques-uns, de la manière que l’on veut.
§ 16 – De temps en temps, une ou deux fois par an, des réunions générales auront lieu, ouvertes au débat sur un thème d’actualité.
§ 17 – Il est souhaitable que chaque immeuble soit représenté. Propriétaires, locataires, ceux qui y travaillent. Toutes les générations, tous les styles…
§ 18 – Pour l’instant, nos rapports avec la Mairie et les élus du 10e sont bons. Il est important de garder de bonnes relations avec eux.
La communication
Il s’agit d’un volet très important de l’association. Pour couper court aux rumeurs et idées reçues.
§ 19 – Interne. Par mail, moyen pratique. Par affichette collée dans la Cour. Par “boîtage” dans les boîtes aux lettres. En diffusant les comptes-rendus.
§ 20 – Externe. À l’aide d’une petite “gazette”, pour exprimer les opinions. De lettres. Et de panonceaux.
Le contenu
GÉNÉRALITÉS
Demandes, propositions, rappel des règles, débats.
CIRCULATION
Les problèmes de circulation et stationnement semblent s’être sensiblement améliorés depuis la réhabilitation de la voie.
§ 21 – Lutter contre le stationnement des deux roues sur les trottoirs, s’il y en a trop. Incitation à utiliser les deux aires de stationnement. Demande d’une troisième, s’il le faut.
§ 22 – Respect du sens interdit. Pose d’un panneau côté porche Faubourg.
CHIENS
§ 23 – Déjections canines : “La Cour n’est pas un WC canin.” Rappel des règles. Communication. Les propriétaires doivent ramasser les déjections. Les chiens ne doivent pas être laissés seuls. Les carrés de terre des arbres ne sont pas des WC canins, non plus. Panneau “je ramasse” / affichage / sensibilisation et demande de surveillance, voire ensuite de contravention.
BRUIT
§ 24 – La configuration de la Cour faisant caisse de résonance et l’absence de circulation produisant un niveau de silence très bon à Paris, tout bruit prend alors beaucoup plus d’importance qu’ailleurs. Ce qui fait que ne peuvent s’installer des activités très bruyantes particulièrement la nuit, de 22 h à 8 h.
Il est important de réaliser un compromis acceptable et accepté, entre les activités ou comportements bruyants (cafés) et le calme nécessaire à cet endroit majoritairement résidentiel, principalement après 22 h.
§ 25 – Bruit : la Cour doit être calme la nuit après 22 h et très calme après minuit jusqu’à 8 h. Sauf exception d’usage (fêtes exceptionnelles, Fête de la musique (?), réveillon, 14 juillet, fêtes municipales…)
§ 26 – Les gérants des bars et restaurants doivent être responsables du bruit de leur établissement, en particulier des terrasses. Il leur est demandé d’empêcher les vociférations et de faire en sorte que la musique de leur établissement ne “déborde” pas dans la rue, ni ne soit gênante pour le voisinage. Surtout après 22 h et encore plus après minuit.
§ 27 – Suite aux réunions en Mairie au sujet des terrasses, il a été demandé et convenu que suite à l’élargissement des trottoirs, le principe du statu quo actuel soit maintenu. Pas d’extension des deux terrasses existantes et pas de création de nouvelles terrasses.
Les terrasses doivent être une animation de qualité et non une source de nuisance.
Pour que la Cour garde son côté tranquille et ne devienne pas un rendez-vous parisien du type rue Oberkampf. Affluence qui convient mieux aux grands boulevards qu’à une petite rue, (précédents à Paris : place Sainte-Marthe, impasse du Trésor, Lou Pascalou).
Rappel de la réglementation :
– Les terrasses peuvent occuper, au plus, 1/3 du trottoir, extensions en dur comprises, ceci sur la longueur de l’établissement.
– Les contre-terrasses ne sont pas autorisées. L’élargissement des trottoirs n’a pas été fait pour les cafés. Et l’accroissement sensible alors du nombre de tables amenant la foule, donc le bruit, peut être nuisible.
– Les terrasses sont soumises à autorisation de la préfecture et de la Mairie. Autorisation révocable. Elle est donnée jusqu’à 2 h du matin. C’est tout ou rien.
– Tous les consommateurs qui sont à l’extérieur doivent avoir une place assise.
§ 28 – Les gérants invitent les habitants à leur signaler directement les différents incidents par téléphone ou de visu.
§ 29 – Il est demandé aux gérants d’apposer des affichettes appelant au calme après 22 h et de le faire respecter.
§ 30 – Il est rappelé aussi que les terrasses concourent à l’animation du lieu et, pour une part, à sa sécurisation le soir, du fait de leur présence.
§ 31 – L’adjointe au maire donnant les autorisations d’installation s’engage à les donner après aval des riverains.
§ 32 – Il est souhaitable d’arriver à un modus vivendi, un bon compromis sur le bruit qui permette de profiter de ces lieux agréables et aussi d’habiter au-dessus en pouvant dormir… et de faire mentir la maxime : “C’est super les terrasses, mais je n’aimerais pas habiter au-dessus.”
PROPRETÉ
§ 33 – Pose de poubelles publiques.
§ 34 – Objets encombrants : diffuser et afficher partout le n° de téléphone de l’enlèvement gratuit sur rendez-vous. En plusieurs langues.
§ 35 – Lutter contre les dépôts d’ordures sauvages et en rechercher les causes. Analyse, moyens, solutions… adaptation.
§ 36 – Conteneurs (poubelles). Y en a-t-il partout ?
§ 37 – Améliorer le tri des déchets.
§ 38 – Pouvoir trier le verre sans en subir la collecte bruyante (enlèvement le samedi à 7 h 45 !)
§ 39 – Problèmes d’élimination des palettes et déchets spécifiques des entreprises et commerces…
§ 40 – Dératisation.
§ 41 – Mégots des terrasses : les gérants doivent mettre des cendriers sur les tables et ne plus balayer les (centaines) de mégots dans les caniveaux.
§ 42 – Façades, devantures, enseignes : incitation à l’entretien, à la rénovation. Demande de ravalement. Respect des règles en la matière.
§ 43 – Pose de cendriers publics.
§ 44 – Lutter contre les déchets (et urines !) provenant des groupes continuellement installés sur l’espace public.
INCIVILITÉ
Récemment sont apparus des regroupements, des rendez-vous de bandes qui stagnent à divers endroits. Si la réunion n’est a priori pas gênante dans son principe, ses conséquences peuvent être pénibles et rendre la vie tout entière de cette voie exécrable (ou “pourrie” en langage moderne) : déchets alimentaires, bouteilles cassées, canettes… bruit, vociférations, ghetto-blaster musique, surtout la nuit… Incivilités, injures, voire bagarres…)
§ 45 – Par conséquent, il est demandé qu’aucun mobilier urbain ou aménagement ne puisse servir de siège ou de margelle qui ferait “bar” (autre que les terrasses privées). Ceci pour ne pas attirer les installations permanentes…
§ 46 – Il est demandé aux services municipaux ou préfectoraux d’agir : par des éducateurs de rue, par des associations spécialisées et, si besoin est, par l’action de la police.
EMBELLISSEMENT
PLANTATIONS
§ 47 – Invitation aux plantations : outre l’aspect décoratif, les plantes “apaisent l’espace” et font que l’espace public est occupé et entretenu. Consensuel. Sens de l’histoire : quartier vert.
§ 48 – Jardinières, pots de fleurs, au pied des immeubles, aux fenêtres (attention à l’accrochage !), autour des potelets…
§ 49 – Appel à tous les concours : habitants, commerçants, copropriétés et municipalité.
§ 50 – Les carrés des arbres, en attente de grilles pour la stabilisation des arbres, servent de cendriers, WC canins ou réceptacles à détritus : il est proposé de les cultiver et d’en faire des mini-jardins ou plantations.
§ 51 – Pour éviter un certain défaitisme, il vaut mieux s’attendre à quelques dégradations. Au mieux par négligence, au pire par vandalisme… Cela ne doit pas remettre en cause le projet et être prétexte à ne rien faire. Réparer, remplacer le plus rapidement possible.
§ 52 – Le concours de la municipalité est demandé dans ce domaine.
PARTICULARITÉS
§ 53 – Entrée : indication à l’entrée “cour et passage des…” Nombreuses erreurs de livraison. Plaques de rue à poser.
§ 54 – Réhabilitation et déco des porches d’entrée. Architecte. Contact copropriété. Panneau d’affichage pour annonce et œuvre de l’association Passage del Arte
§ 55 – Coin urinoir sauvage et dépôt d’ordures côté librairie Saint-Denis Presse.
Soit le pas de porte est exploité par le commerçant, soit il faut un aménagement sérieux pour contraindre ce lieu à redevenir propre. La municipalité a, a priori, opté pour végétaliser le mur aveugle et apposer des projecteurs (vite!).
§ 56 – Coin Café Reillac.
Nombreuses margelles et appui de fenêtre “qui font bar”. Faire des plans inclinés.
Soit le café prend en charge et exploite son pas de porte, (comme le café L’Escalier). Soit aménagement provisoire.
§ 57 – Fenêtre condamnée de la réserve du Reillac. Faisant office de bar. Installation de jardinières ou plan incliné.
§ 58 – Hôtel : demande de ravalement.
§ 57 – Café Bleu Cerise et Tribal Café.
(voir ci-avant)
§ 58 – Flo : bruit des livraisons le matin avant 8 h. Et bruit après 22 h, à la fermeture…
§ 59 – Jardin au coin Cour-Passage (du 14) : ce jardin est le seul petit espace vert de l’endroit. Malheureusement, il sert de dépotoir. Et un coin sale appelle la saleté. Propositions : lutter contre la cause. Qui balance des détritus et pourquoi ? Inciter au respect par panonceaux : “ Ce jardin est aussi pour vous, merci de ne pas y jeter de détritus”, etc.
§ 60 – Passage côté rue d’Enghien : coin dépôt d’ordures ; réhabilitation du porche avec verrière.
§ 61 – Passage côté rue des Petites-Écuries : dépôt d’ordures ; plantations sur les promontoires des soupiraux extérieurs de caves
ANIMATION
§ 62 – Participation à l’inauguration de la Cour.
§ 63 – Repas pique-nique dans la Cour, ouvert à tous. Un dimanche à midi, l’été. Les tables et bancs sont prêtés par la Mairie.
§ 64 – Soutien et participation aux fêtes de quartier
§ 65 – Fêtes de fin d’école…
§ 66 – Illuminations de Noël.
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Pour finir : il va sans dire que tous ce qui se passe dans la Cour n’est pas nouveau. Ailleurs à Paris, non loin de nous, il y a eu ce genre de problèmes, de questions, de propositions suivies de réponses pratiques, pragmatiques…Comment font-ils ailleurs ?
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