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12 janvier 2008

NE PAS FUMER, C’EST MIEUX.

e5c939bc3361a0e63b1c9e6987c95244.jpgMise en application de l’interdiction de fumer dans les bars.
Cette loi salutaire de santé publique change quand même la donne concernant l’espace public : son occupation le soir et la nuit, au voisinage des bars. Dans la Cour des Petites Écuries, c'est crucial. Il faut y remédier.
La journée, ce n’est pas gênant que les consommateurs fumeurs sortent et occupent le trottoir devant l’établissement. D’autant plus qu’ils ne sont que quelques-uns. Mais le soir et la nuit, ce n’est pas pareil. On a vu jeudi et vendredi soir passé, après minuit, des attroupements bruyants devant le Tribal et La Chope.
D’abord, la loi est celle de ne pas fumer à l’intérieur des bars. Elle n'oblige pas à fumer sur le trottoir avec son verre en main. Car là, il y a déjà une loi contre ça. La loi contre les terrasses non autorisées et contre leur extension. Et il y a aussi un arrêté pour leur limitation à 23h dans la Cour. Et puis il y a aussi une loi interdisant la consommation d’alcool sur la voix publique, en vigueur dans notre quartier et arrondissement. Quatre raisons.
Bien entendu ce n’est pas seulement une question d’infraction, c’est d’abord une question de nuisance. De bruit nocturne certain. Dû à l’occupation du trottoir par de nombreux consommateurs rendus bruyants par l’alcool. Ce qui est très dommageable pour les riverains.
Ni les autorités, la Préfecture, la Mairie de Paris, ni les tenanciers ne pourront dire qu’ils sont pris au dépourvu, nous avions prévenu du risque en amont. Maintenant le mal est là. C’est leur rôle, leur responsabilité de régler ce problème, qui se pose avec acuité pour une petite rue silencieuse, la nuit, comme la Cour.
Les établissements feraient bien de revoir leur politique fasse à l’espace publique. Lorsque nous réclamons leur isolation, ce n’est pas pour voir la moitié des clients sortir consommer sur le trottoir jusqu’à 2 h du matin.
Alors, faut-il imposer une heure de fermeture à 21h ou 22h ? Faut-il que les établissements changent de style ? Faut-il diminuer leur nombre par préemption des baux ? En tout cas, il faut faire quelque chose.
Et nous voyons venir les beaux jours avec appréhension.

Commentaires

J'ai bien peur que cet été nous allons souffrir !! en plus avec la coupe d'europe de football !!! C'est chaud !!!!

Écrit par : Philippe | 12 janvier 2008

l'article paru dans le PARISIEN le 16/1/08
LOI ANTITABAC. Tapage des fumeurs : six mois de tolérance
Par Camille Neveux.
mercredi 16 janvier 2008 | Le Parisien
« Les exploitants de bistrots sont inquiets devant le risque d'être verbalisés pour tapage nocturne à cause des fumeurs sur le trottoir.
UNE CIGARETTE à la main, les conversations vont bon train sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Denis (X e ), en face de l'enseigne Chez Jeannette. Une rigolade par-ci, un éclat de voix par-là... « J'essaye de faire attention mais quand j'ai bu, je parle fort ...» , confesse Fabrice, 31 ans, en s'en grillant une petite dehors, au milieu d'une bonne vingtaine de fumeurs.
Conséquence de la loi antitabac : les consommateurs opèrent des va-et-vient incessants pour savourer quelques taffes sur le trottoir... au grand dam des riverains, énervés par le tapage qui en découle. Consciente de ce problème, la préfecture de police a décidé de faire preuve de tolérance pendant six mois, en « étudiant avec soin » chaque plainte pour éviter les « fermetures abusives d'établissements ».
« Un jour ou l'autre, la situation va dégénérer »
« Il faut distinguer les plaintes générées par les fumeurs de celles qui sont récurrentes », relève-t-on à l'Hôtel de Ville, où l'on travaille en « étroite collaboration avec la préfecture depuis quatre mois en prévision de cette nouvelle loi antitabac »
Pour aider les exploitants à juguler ces nouvelles nuisances sonores, la mairie de Paris a également réuni hier 150 bistrotiers, restaurateurs et gérants de boîtes de nuit pour un point d'information, en collaboration avec la préfecture. « Tout est une question de compromis, assure Peggy Buhagiar, responsable de l'opération. Certains veulent dormir, d'autres s'amuser. Il faut donc qu'ils apprennent à vivre en bonne intelligence pendant ces six mois de tolérance. »
Une « tolérance » qui ne suffit pas à rassurer les propriétaires de bars, inquiets d'être épinglés à répétition pour tapage nocturne. « Un certain nombre d'exploitants ont déjà apposé des panneaux sur leur vitrine pour demander aux clients de respecter la tranquillité du quartier, note Christian Navet, responsable de l'Union des métiers de l'industrie et de l'hôtellerie en Ile-de-France. Mais un jour ou l'autre, les habitants vont être excédés par le bruit et la situation va dégénérer. Surtout en été... »
Au bar l'Alibi, rue Lapeyrère (XVIII e ), le propriétaire admet que les habitants ne sont pas « habitués à composer avec autant de monde devant nos établissements », comme c'est le cas pour les rues de Lappe ou de la Roquette (XI e ). « Ça risque de râler très souvent..., soupire-t-il. Du coup, c'est notre activité qui risque d'en pâtir. »

Écrit par : ACPE | 16 janvier 2008

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