30 mai 2009
LES PLANTES VANDALISÉES
« Malheureusement, l’été est là », disait une voisine dans la cour ce matin. Car hier soir, après une soirée beuverie dans les bars de la cour (et surtout à l’extérieur), jusqu’à 2 heures, le pauvre buis qui était au pied du 1er arbre, a été arraché et jeté sur le trottoir, etc. Cela vient aussi, après que les plantes du n°5 aient été vandalisées dans la nuit du vendredi 17 avril, vers 1 heure du matin.
Chacun en pensera ce qu’il veut, mais cela dénote un état d’esprit de ces bars et leur clientèle. Celui de la petite vengeance, (contre qui ?) comme le gamin qui après s’être fait engueuler casse un truc. Cela montre une petite misère de plus, que celle déjà de se bourrer la gueule, de ne pas pouvoir parler, toujours une impuissance et une irresponsabilité … le remède à cela ? De la fessée pour le sale môme qui le calmer, à l’expression qui fait comprendre… Celui qui a une solution la met en pratique, merci.
11:57 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Côté développement durable, votre photo est aussi édifiante que certaines prises à Orléans !
Écrit par : Fansolo | 30 mai 2009
Pourquoi accuser encore une fois (et sans preuves) les clients des bars, plutôt raisonnables dans l'ensemble, et rarement ivres, contrairement à ce que vous écrivez? Les déprédations dans les passages ouverts sont monnaie courante: allez voir de l'autre de la cour, vers le passage couvert, ou vers le passage des petites écuries proprement dit. Vous verrez que les dégradations y sont infiniment plus importantes, et qu'elles le seraient très certainement sans les bars, qui participent du contrôle des débordements dans un passage qui serait, autrement, livré aux anonymes avinés, et dont l'état serait rapidement similaire à celui des deux autres extrémités de la cour... C'est-à-dire innommable.
Écrit par : ML | 21 juin 2009
"rarement ivres", vous plaisantez ?
Autre info : les plantes du n°5 ont été encore une fois vandalisés, il y a 15 jours, juste après le refus de la mairie d'accorder la terrasse à la Chope. Sans doute en représailles.
Contrairement à ce que vous dites ce sont les bars qui ont amenés la cour à être la rue de la soif et des dépradations.
Écrit par : jean michel | 22 juin 2009
"Rarement ivres", je maintiens. J'habite la cour, j'y passe et repasse souvent, et je ne vois pratiquement jamais de gens ivres dans les bars. J'en vois beaucoup dans le quartier, dans les passages, sous les porches, j'en vois beaucoup dans la cour, mais la canette ou la bouteille à la main. Je vois des gens vomir et uriner dans le quartier, mais leurs bouteilles disent qu'ils ne sortent pas d'un bar. Qu'il y ait des gens qui parlent fort, j'en convient, mais le terme de beuverie est tout à fait impropre. Les dégradations que vous regrettez sont partout dans le quartier, les soiffards sont partout également. L'autre côté de la cour, moins pourvu en animations, est plus dégradé, comme le passage, comme aussi le passage de l'industrie et tous les passages ouverts. Les gens qui fréquentent ces cafés ne sont pas les soiffards que vous décrivez. Je comprends que vous regrettiez le bruit. Je comprends que vous dénonciez les abus de la Choppe, qui a en effet eu une attitude indéfendable à lancer sa journée salsa toutes portes et fenêtres ouvertes (je ne comprends pas comment les autres bars ne s'y sont pas opposés). Mais ni le Bleu Cerise, ni le Tribal ne me paraissent franchir la ligne. Pas de musique à fond, pas de soiffards dans les bars - pas plus en tout cas que partout ailleurs. Pas de logique de "rue de la soif" comme en province, comme à Rennes, qui a "popularisé" l'expression. Cela n'a rien à voir. Et toute personne qui a fréquenté Rennes, Lille, Tours même, et bien des villes de province, conviendra de cet écart. Ce n'est pas le cas ici.
Écrit par : ML | 03 juillet 2009
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