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05 juillet 2009

RÉPONSE À ML (?) "TOUT EST RELATIF MAIS TOUT EST LIÉ"

Nous mettons en avant ce commentaire symptomatique de ML (?), à propos des bars, reçu le 3 juillet (Note LES PLANTES VANDALISÉES):

""Rarement ivres", je maintiens. J'habite la cour, j'y passe et repasse souvent, et je ne vois pratiquement jamais de gens ivres dans les bars. J'en vois beaucoup dans le quartier, dans les passages, sous les porches, j'en vois beaucoup dans la cour, mais la canette ou la bouteille à la main. Je vois des gens vomir et uriner dans le quartier, mais leurs bouteilles disent qu'ils ne sortent pas d'un bar. Qu'il y ait des gens qui parlent fort, j'en convient, mais le terme de beuverie…


… est tout à fait impropre. Les dégradations que vous regrettez sont partout dans le quartier, les soiffards sont partout également. L'autre côté de la cour, moins pourvu en animations, est plus dégradé, comme le passage, comme aussi le passage de l'industrie et tous les passages ouverts. Les gens qui fréquentent ces cafés ne sont pas les soiffards que vous décrivez. Je comprends que vous regrettiez le bruit. Je comprends que vous dénonciez les abus de la Choppe, qui a en effet eu une attitude indéfendable à lancer sa journée salsa toutes portes et fenêtres ouvertes (je ne comprends pas comment les autres bars ne s'y sont pas opposés). Mais ni le Bleu Cerise, ni le Tribal ne me paraissent franchir la ligne. Pas de musique à fond, pas de soiffards dans les bars - pas plus en tout cas que partout ailleurs. Pas de logique de "rue de la soif" comme en province, comme à Rennes, qui a "popularisé" l'expression. Cela n'a rien à voir. Et toute personne qui a fréquenté Rennes, Lille, Tours même, et bien des villes de province, conviendra de cet écart. Ce n'est pas le cas ici."""

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Réponse : Cher ou chère ML ?

— Vous dites « c’est pire ailleurs » ou bien « c’est partout pareil ». Ce n’est pas un argument. Par exemple, si vous vous faites agresser et que l’on vous dit que c’est pire dans d’autres cas, l’acceptez-vous ? Non. Notez aussi que c'est peut-être dans la cour, ce pire, vue la résonance.
—  Et puis : d'où ça vient "ce pire" ? L'attraction des bars, l'animation, la masse de la bière festive et des terrasses attire. Et puis le pire suit. Les bars ont beau jeu de dire regardez il y a pire. Ce sont eux qui ont démarré l'incendie. Oui, de plus en plus, c'est "la rue de la soif".

— On ne sait pas qui vous êtes ? Vous habitez dans la cour, mais où. Car à un endroit près, votre situation et votre gêne sont tout à fait différentes. Nombre d’habitants ne voient pas le problème car ils ne sont pas gênés. Concevez-vous qu’il y a d'autres situations pénibles ?
Et puis encore, sommes nous incensés de vouloir non pas « un pire », mais « un mieux » ?
— L’ivresse. Mercredi devant le Tribal, à 1h du matin, il n’y avait plus personne, tout était calme, sauf 4 clients qui parlaient, riait. Bien plus fort que la situation le demandait. Au bout de une demi-heure, j’ai dû leur demander par la fenêtre de se calmer et de parler à voix basse comme il se doit. C’est pénible. Le bar ne s'en est même pas rendu compte.
— La veille, un peu plus tard en gros, trois personnes assez chics, à la mode, sortent du Tribal ou de la Chope, et s’en vont vers le passage, joyeux. En passant, l’un s’arrête, pisse dans le coin de l’Épicerie, goguenard. Du coup l’autre l’accompagne et la fille se marre. On s'encanaille, c'est drôle.
— J’en conviens, tout le monde n’est pas ivre mort, mais tous en sont frappés après 22h ou minuit. C’est chaque soir à peu près la même chose, les tables rigolardes, parce qu’on est chaud après 1, 2 ou 3 pintes. Ce n’est pas l’exception.

Croyez-nous : si une fois par mois, un fêtard braillait pendant quelques minutes, nous n’en serions pas là. Là, les nuisances sonores sont systèmatiques, plusieurs fois par semaine. Avec des clients qui stagnent une heure au-dessous de votre fenêtre. C’est un harcèlement qui est insupportable.
De cette situation, ce sont ces bars qui sont responsables. Au moins d’août, lorsque 2 sont fermés : plus de problème. Notez que le bar kurde au n°8, lui ne pose aucun problème. Pourtant assez fréquenté mais pas trop. Pas de terrasse. De l’alcool mais du self control. Du foot mais tôt. Pas de 3ème mi-temps. Là, c’est exceptionnel qu’il y ait du bruit. Merci à lui.
Sinon, la journée, lorsque vous revenez de course, ça va, je suis d’accord avec vous.

Regardez le film de la note "on ne nous croit pas"  : "c'est chaud", non ? (et ces jours-ce, il y a au moins deux fois plus de monde que dans le film)

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