Cour et Passage des Petites Écuries

Une main généreuse, littéraire et anonyme a déposé une dizaine de livre sur un rebord de fenêtre. Une première vague de grands auteurs en Folio : Zola, Balzac… et une édition des écrits de Pierre Mendes-France. Et puis une deuxième vague de polars.
à propos du Bookcrossing

Dans les prochains jours aura lieu la parution du décret au Journal Officiel qui permet aux mairies de préempter les baux commerciaux. Un très bon outil pour lutter contre la concentration des commerces. (lire l'article du Parisien dans les commentaires)
Pour la cour des Petites-Écuries, l'inquiétude, on le sait est la multiplication des bars. Voir la Cour se transformer en "rue de la soif", d'avoir des cafés-bars-restaurant à touche-touche, accaparant ainsi, de fait, l'espace public, surtout la nuit devient une nuisance. C'est déjà ce qui se passe avec l'enchaînement Tribal, La Chope (qui a été repris par le Tribal) et le Bleu-Cerise. Alors qu'il serait préférable d'avoir là, un seul café restautant, sympa avec le voisinage, dans cette petite rue tranquille et silencieuse. Certes, on ne peut pas encore parler de mono activité dans la cour, mais bon, petit à petit… Mieux vaut donc prévenir que guérir.
À la place de la Chope, par exemple, un fleuriste, un réparateur de vélo, un commerce de bouche ou associatif, une antenne de quartier, etc… L'un de ces nouveaux commerces de services, sans nuisances, dont nous avons besoin et qui font la qualité d'un quartier. Parlez-en aux candidats aux Municipales. C'est le moment.

Élégant. Le ravalement du n° 8 de la cour est terminé. L'ancien crépi gris – assez triste – a été nettoyé et teinté couleur sable, ce qui donne un aspect chaleureux et classique. La pierre nue du bas de l'immeuble est décapée et réparée (anti-tag). Et les volets peints, les rambardes bleu pétrol profond. Un ensemble élégant au cachet naturel, renouveau pour cet immeuble qui était, avant 1970, date de l'avant-dernier ravalement, d'aspect comme le n°5, avec corniches et moulures (un crépi avait alors remplacé la façade à l'ancienne) On notera aussi les bureaux du rez de chaussée au crépi gris clair à la façon d'une galerie d'art.
Qui pourrait dire ce que disaient les inscriptions publicitaires dont les traces sont encore visibles sur le côté de l'immeuble ? (voir photo)
Concernant les ravalements, il reste maintenant, les deux porches ! Et l'hôtel au n°3. Pour une cour de qualité.

Il y de la place aux parkings 2 roues. Ou à proximité. Pourquoi ne pas en profiter ?







Souvent les conducteurs ne font pas exprès de se garer là où c'est interdit. Ils n'en ont pas toujours conscience. Dites leur gentilment ou imprimez le flyers ci-joint pour leur communiquer avec un petit scotch.

Après 3 ans de lutte incessante et acharnée, coups de téléphone, lettres, mails et pression de couloirs, nos efforts ont enfin été récompensés, à savoir une plaque de rue normalisée Ville de Paris, avec inscrit : Cour des Petites Écuries, est enfin posée à l’entrée de la cour ! (côté faubourg) Nous pouvons sabré le champagne !
Il suffira d’encore une demi-décennie, si tout va bien, pour que nous ayons les panneaux : « j’aime mon quartier, je ramasse » demandés en 2003. Tout vient à point pour qui sait attendre.

Le jardin Sernam est certainement à l'eau. C'est le projet de la Mairie qui, magré 5 ans de lutte des habitants, (pour rien) verra le jour, c'est-à-dire un petit espace vert (ridicule), voilà tout. Une goutte d'eau dans un océan de pierre. voir Comte-rendu de la commission Urbanisme. Bref.
Où trouver alors des espaces verts, ici bas. Il n'y a pas d'autres opportunités…
Si, il y en a. Dans le quarier St Denis Paradis, il y a 5 ou 6 petites rues qui ont perdu leur circulation automobile pratiquement. On pourrait aller plus loin : sans en condamner l'accès ni l'activité, on pourrait planter l'espace public la chaussée comme un square, entre des grands immeubles. C'est possible. À l'étude.
(voir pour illustration le projet SERNAM / PAV pour la réalisation d'un grand espace vert au grands boulevard)