Cour et Passage des Petites Écuries

On lit tous des journaux et magazines, puis on les jette à la poubelle.
Et si on faisait le tri et déposait ceux qui sont en bon état, dans une caisse en hauteur, dans la rue où d’autres pourraient les prendre et les lire ? Chaque exemplaire serait lu par plus de personnes. Finalement, et c’est assez facile à organiser. Il faut faire la caisse et trouver un emplacement à l’abri. Chez soi, on empile les magazines, et de temps en temps on les descend là. Ça serait plus écologique aussi : plus de lecteurs, moins de papiers. L’occasion de lire ou de jeter un coup d’œil à des revues que l’on achète jamais. Le magazine-crossing.
Et puis lire un quotidien de la veille ou d’il y a trois jours, ne change pas (plus) grand chose, au fond.

Mail à l'équipe municipale : "Il semble que la jardinière verticale du n°1 cour des Petites-Écuries, est en cours d'assèchement durable. Les plantes sont en train de crever.
Si cette jardinière est un plus, appréciée sans doute par les habitants et passants de la cour, son arrosage automatique a toujours été laborieux et mal au point.
Étant donné le prix de cette installation, de son entretien, de ces modifications et au vu des résultats, un arrosage manuel par des vacations d’un jardinier local (et créateur d'emploi), aurait-il été plus judicieux ou disons, plus rentable ?
Nous signalons aussi le mauvais état des arbres, qui apparaissent comme déplumés et dont les branches sont très fragiles."
ACPE

— Parce que l’activité des uns ne peut être au détriment des autres. Parce que la fête des uns, ne peut être le cauchemar des autres.
— Parce que cette fête de(s) la coupe(s) du monde n’est pas une fête. Ici, c’est une vaste entreprise (de marketing), dont nous sommes les pigeons, en somme. C’est une fête de dupe.
— Parce que c’est la vocation même de La Chope, d’accaparer le trottoir. Dans des proportions en dehors de toute mesure. (et en infraction)
En étant totalement ouvert, et en exploitant ainsi la fête, la teuf, la nouba, la bringue, la beuverie (comme on voudra)… en étant un bar à décibel, en vendant en sorte du tapage nocturne, mais cela sans isolation, La Chope génére un bruit infernal la nuit, une pollution sonore inouïe dans toute la rue, et des troubles du sommeil, une véritable souffrance. (Et est-ce que les enfants qui dorment tôt, doivent supporter cela aussi à ce point ?)
Cela fait un an que La Chope nous « pourrit » régulièrement la vie, la nuit. Les lettres, demandes, négociations, avertissements, n’ont rien donné. On a compris maintenant.
— Va-t-on se laisser faire ? Non. On est bien au delà de la tolérance.
Il faut donc lutter contre ces pratiques odieuses. Et contre ce genre d’établissement. Se regrouper, se fédérer, ouvertement. On est pas là pour souffrir en silence.
Ce que nous voulons, est un petit café sympa en bas de chez nous. Mais pour TOUS. Il n’y a aucunes raisons, pour nous habitants, riverains, voisins, et pas seulement soucieux que de notre intérêt, d’abandonner à ces "margoulins", disons-le, la rue, l’espace public et donc notre bien commun, notre qualité de vie et aussi notre sommeil…
Parce qu’il existe à Paris et dans la cour, plein de cafés sympas, sans problèmes. Parce que la démocratie, c’est le respect de l’autre par le respect des règles. JMC
Réagissez. (voir aussi LES SANCTIONS en commentaire)

Je reçois pas mal d’avis, de commentaires, mais de visu, en privé, lors de rencontres dans la rue ou par mail privé. Concernant l’actualité ou d’autres choses… Quoique j’essaie d’en faire écho, il serait préférable de les adresser, aux yeux de tous, dans les commentaires du blog (en respectant la nètiquette). Au besoin, on peut même créer des notes spéciales. Et on peut aussi me les envoyer pour publication. JMC

Ça y est ! Il ont remis ça. Hier soir, retransmission avinée de la coupe du Monde de Rugby.
Comment les gens, les voisins peuvent-ils supporter qu’un bar comme ça, s’installe dans une petite rue et ne mette un tel bordel, disons le. Acclamations, 3ème mi-temps jusqu’à 2h du matin, complètement ouvert sur la rue, sans avoir la moindre souci, respect, politesse, comme on voudra, sans s’isoler et fermer sa devanture amovible. C’est odieux. Cette fête se transforme en cauchemar pour les voisins.
Il ne faut plus avoir de complexe. Il faut tout faire, contre ces pratiques et contre ce bar sans vergogne. Il serait temps de se regrouper pour mener une lutte active et efficace. Et ne plus souffrir en silence. Avis à la population.

Au n°6 de la cour, l’épicerie de Monsieur Saleem a fermé ses portes fin juillet. Adieu à ce lieu typique où, à la bonne saison, les mangues étaient goûteuses et pas chères. Adieu aussi aux photocopies à 10c, aux pistaches… Nous reverrons quand même M. Saleem puisqu’il exerce maintenant dans une épicerie du Fg St-Denis.
Les locaux du n°6 abriteront désormais des bureaux de l’activité de traiteur, seconde activité du gérant du Bleu Cerise et le local de rangement de la terrasse du Bleu. Pas d’extension ou de création de bar ou de restaurant, comme le propriétaire et le gérant l'ont précisé aux riverains, qui s’en inquiétaient.

Il ne fait aucun doute que, de plus en plus, la cour des Petites-Écuries devient le centre du monde. D’abord pour nous puisque nous y habitons. Et souvenons nous que naguère, Nicolas Sarkozy, s’y est installé en son bout, sans doute parce qu’il n’avait rien trouvé près la Place de l’Étoile. Centre du quartier pareillement peut-être, pour notre malheur parfois (il n’y a pas de place). Et centre d’intérêt aujourd'hui, remarquons l’entrée de la Cour dans le paysage des cotes immobilières, puisqu’elle est citée ce mois-ci, en référence dans une vente du Xe, par le mensuel Capital dans son traditionnel point sur l’immobilier. Et pas plus tard qu’aujourd’hui, Jean François Zygel, à la fois habitant du quartier et animateur très en vue de la musique classique à France Télévision y tournait une petite tranche de vie. Bob.

Suite à la demande de modification du parking 2 roues au n°1 de la Cour, (voir aussi note précédente)
- en déplaçant la bouche d'égoût condamnant deux places (une erreur d'implantation lors de la réhabilitation de 2003)
- et demandant le remplacement des accroches horizontales qui servent de bancs, par des accroches verticales. (idem pour le parking côté passage), Charlotte Nenner, Adjointe au Maire du 10e, chargée des transports, de la circulation et de la voirie nous répond.
En substance, elle dit "je ne crois pas qu'il soit possible techniquement de déplacer cette bouche d'égout" et que "le changement de type d'accroches pour les deux-roues entrainerait un problème de choix. En effet les nouvelles zones de stationnement 2 roues sont maintenant spécialisées moto ou vélo. Alors que cette zone, réalisée auparavant, est mixte et permet d'accrocher les vélos et les motos, ce qui est bien pratique dans ce quartier." et elle demande à la section territoriale de voirie leur avis sur cette question.
Alors là, pas d'accord. Pour la possibilité technique, il y a toujours des solutions techniques si l'on s'en donne des moyens. Et ensuite pour le principe du parking comme ceci ou comme cela… ta, ta, ta… Non, là, il y a un problème. Qui n'est pas si énorme. Mais qu'il faut résoudre. Et qui est-ce qui gère l'espace public, qui l'organise ? C'est la municipalité, la voirie. Allez, qu'ils fassent leur boulot.
On ne tient pas à essuyer les plâtres. Et en terme de "praticité", justement, ça crée des problèmes. Charlotte Nenner dégagerait-elle en touche ? Qu'en pensez-vous?
(voir ma réponse du 9/9/07 en commentaire.JMC)
(voir aussi la deuxième réponse à C.N. en commentaire. JMC)