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18 juillet 2007

GAZON EN PIED D'ARBRE

73236b27b88394e6ef1da9c9abb1b154.jpgFin juin, avec le patron du salon de thé Turc du n°8, nous avons gratté un peu la terre des 2 arbres; Zaza et Neness, devant le n°8. Et jeté une poignée de graines de gazon; aplati un peu, arrosé pas mal. (Les pigeons se sont rués dessus mais n'ont pas tout picoré).
Aujourd'hui, incroyable, l'herbe pousse. Ça verdit même. Pas plus compliqué que ça.
Espérons que l'inénarable Rocky du Tribal, ainsi que les chiens de passage, voudront bien aller faire leur crottes ailleurs (ramassées), tenus en laisse comme il se doit. Faut que ça pousse, mais pas dans ce sens là.
JMC
(P.S. : D'ailleurs fait pas pousser !)
(P.S. 2 : je signale que l'herbe, assez fournie de l'arbre devant le n°14, a été planté il y a 2 ou 3 ans. Un coup de tête et un miracle qu'il y en ait encore)
Photo-ci après : autre sorte de pied d'arbre

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17:00 Publié dans PLANTATIONS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ble

JARDIN DU n°14

Bonne nouvelle que la dératisation du jardin de la copropriété du n°10-14, à l'angle de la Cour et du Passage. Ce jardin, espace vert de la Cour, que tout le monde peut côtoyer, est, était infesté de rats depuis au moins 5 ans.
Les rats sont présents ici parce qu'ils y trouvent le gîte, des terriers tranquilles et aussi le couvert, non loin de là certainement et avec ce que les nourrisseurs leur jettent à manger par dessus les grilles. Ce qui est formellement interdit à Paris, comme le rappelle la pancarte affichée à la porte de ce jardin depuis peu.
Il ne manque maintenant qu'à détruire durablement les terriers et les possibilités de terriers… en cultivant ce jardin. Voilà tout. Et combattre les rats… et ceux qui les nourrissent (voir archives). Gageons que cela se fera.

HEUREUX RAVALEMENT DU N°4

Heureux ravalement du n°4, fraîchement terminé, pour cet immeuble très ancien semble-il (les étages n'étant pas réguliers). Merci à la copropriété de cette réhabilitation.
Curieux travaux en effet que ces ravalements qui ne sont pour la plus grande partie qu'esthétiques, à destination de l'embellissement de l'espace public (la rue), pour le plaisir des passants et des riverains et vu bien plus, par les voisins d'en face que par ceux qui les paient, contraints par la loi (et au besoin par les services municipaux du Bd Morland). C'est comme ça. La preuve que l'espace public n'est pas un vide, mais plutôt un bien commun tout à fait réel.
D'ailleurs, on aimerait que ce soit la même chose pour les porches d'accès qui appartiennent aux copropriétés les comprenant.b9d81fe0cbbbfbe7ea7529b2ab538134.jpg

09 juillet 2007

D’UNE FÊTE DE LA MUSIQUE, L’AUTRE…

D’un côté, Chez Madame GEN, le café à l’angle des rues Martel et des Petites-Écuries, avait organisé ce 21 juin, une scène où se sont déroulés de 20h à 23h30, une succession de 4 ou 5 petits concerts. Bonne musique d’ailleurs et surtout bonne ambiance. Dans le public, entre cent et deux cents personnes, beaucoup d’habitants de la rue Martel, parents d’élèves de l’école Martel, habitants de la Cour, voisins, copains. Beaucoup d’enfants qui jouent bientôt dans la rue, cela ressemble à une petite fête du quartier. Surtout, le concert s’arrête vers 23h30, ce qui laisse le temps à la musique de s’exprimer, tout en mettant une limite au bruit pour les voisins cette nuit là. Bravo.
De l’autre, la Chope, cour des Petites-Écuries où un groupe se produit à partir de 22h, puis un DJ passe de la techno jusqu’à 2h30 du matin. Insupportable si tard. Ce lieu ne pense pas une seconde à fermer sa devanture, à s’isoler. Ici, pratiquement aucuns voisins. Les clients retrouvent une ambiance standard de grands boulevards. La fête de la musique, poussée si tard, avec cette ambiance, se transforme alors en pure nuisance, malvenue dans cet endroit particulièrement. Ce qui conduit à détester ce genre de manifestation et donc à ne plus la tolérer. Alors que c'est une fête. Et ce fut la même chose l’année dernière.
La Chope doit comprendre qu’elle n’a pas ainsi à accaparer l’espace public de la cour pour son seul business, et ruiner son ambiance naguère agréable.
Jean Michel

28 juin 2007

DU I ET 2 COUR DES PETITES-ÉCURIES (La cour secteur par secteur, rappel)

bbba7c0c7f7146154de838ffeb638c86.jpgTour d'horizon de l'entrée de la cour, côté faubourg St Denis, des n°1 et n° 2 cour des petites écuries.
— À l’entrée de la cour, côté faubourg, il faudrait supprimer le panneau « Cour et passage des Petités-Écuries » posé d’autorité par Flo vers 2001 et le remplacer par seulement « cour des Petites-Écuries ». Nombre de gens et de livreurs confondent ainsi la cour et le passage, ce qui donne pas mal d‘erreurs.dfdb55e1f3c4cacfa0bf6520aadf1137.jpg
— Sur le panneau parking vélo et sens interdit au début de la cour, une plaque de rue « cour des petites écuries » pourrait être apposée comme il se doit pour éviter les confusions. Cela a été demandé depuis des années. Toujours rien.
— Le porche d’entrée de la cour est privé, il appartient au deux tiers à la copropriété du n°2 et au propriétaire du n°1 (gestion Foncia) Mais le passage est public. Sa réhabilitation est demandée car il est dans un sale état depuis plus de 10 ans. La réhabilitation est à la charge des propriétaires. (Mais là ce n’est pas trop cher, maçonnerie + peinture) Ce porche devrait aussi comporter un panneau d’affichage libre où chacun peut mettre les affiches qu’il veut. Sinon, il y aura toujours de l’affichage sauvage. Autant gérer. Et aussi les panonceaux pour les activités et commerces et aussi pourquoi pas des œuvres picturales comme il y en a depuis 2003. C’est autant de moins d’affichage sauvage.
cfa6e8b6f0cd98cdec514fe2371a06d0.jpg— La jardinière : finalement les plantations ont démarré et c’est quand même beaucoup plus agréable d’avoir ça sous le nez et en bas de chez soi qu’un tas d’ordures en permanence. MAIS ! l’écart de 40cm obligatoire laissé entre la jardinière et l’arrière de Saint Denis presse sert toujours d’urinoir sauvage. C’est infect. Ce vide soit être comblé par trois solutions. Combler ce recoin provisoirement, tôles palissades, et créer dans le faubourg St-Denis, un pas de porte ou des urinoirs publics. C’est possible. Mettre trois gros pots de fleurs pour occuper le terrain. Ces 3 pots de fleur existent, ils ont été acheté par l’ACPE et sont entreposés depuis 2 ans au n°16. Ils attendent les bonnes volontés pour être installé et implantés correctement.
— Le coin côté Le Reilhac. Là aussi c’est au pas de porte de gérer sont bout de trottoir. Là aussi urine, ordures et saleté.
Le Reillac a souhaité installer une terrasse pour résoudre ce problème. Ce qui se heurte a beaucoup d’opposition étant donné les nuisances qu’apporte les terrasses et leurs multiplications. Là aussi, la solution semble être l’installation de plantes. Ce serait tout de même plus agréables.
— Le marjelles des fenêtres : de chaque côté, dans la réserve du Reilhac et sur l’ancienne loge du n° 1, les fenêtres du rez-de-chaussée offrent des rebords qui forment d’excellent bars ou bodéga, juste à hauteur du coude pour poser son verre. Depuis quelques années, l’appauvrissement, les buveurs préfèrent acheter des canettes et s’installer dehors, c’est moins cher qu’au café. Ce qui génère des déchets, du bruit, des incivilités, etc… Évidemment, ça ne peut pas aller. Lutter contre cela, c’est soit casser ces rebords et les incliner suffisamment pour qu’on ne puisse plus y poser quelque chose. Ou alors encore mettre des petite jardinière. Qui ?
9f42f38a5bf3b179abf99160adccaec0.jpg— Parking à vélo : là encore, le remplacement des accroches horizontales qui font office de bancs, par des accroches verticales a été demandé. Là encore, s’il n’est pas gênant que quelqu’un s’y assoit quelques instants, la stagnation de buveurs en rendez vous permanent devient insupportable pour le voisinage (en 2002, lors de la concertation pour la réhabilitation de la cour, les représentants des habitants se sont formellement opposés aux bancs dans la cour avec regret, à cause de la stagnation de buveurs générant quantités de nuisances.) On a demandé aussi le déplacement de la bouche d’égout qui est une erreur manifeste du tracés de 2003 et qui condamne quelques places de 2 roues et forme salon.

22 juin 2007

TOUR D’HORIZON DE LA COUR.

L’espace public de la cour des Petites-Écuries et du Passage peut être divisé en plusieurs rubriques ou secteurs, ou catégories pour ce blog. Comme suit.
— plantations, espaces verts, verdure (jardinière, pied d’arbre, jardin du 14, nouvelles jardinières, etc)
— propreté, ordures sauvage, tri des déchets,, pollution, chimique
— les bars, le bruit nocturne, l’espace public
— la voirie, mobilier urbain, circulation, stationnement, 2 roues…
— Histoire de la cour, mémoire du lieu,…
— ravalements et réhabilitations (porches)
— fonctionnement de l’espace public, participation, association…
— la cour secteur par secteur : différents secteurs, passages
— divers
et puis spécialement
— renseignements pratiques

Catégories que nous aborderons ici tour à tour.
Y en a-t-il d’autres ?

01 juin 2007

LE PORCHE d'ENTRÉE DE LA COUR, CÔTÉ RUE D'ENGHIEN

Petite réunion au Passage entre Laurent Desalmand, Philippe Petitjean et moi-même à propos du porche dans un état déplorable côté rue d'Enghien. La lettre-pétition des copropriétés n'a rien fait. Le Maire a transmis au Préfet Mutz.
Deux actions 1) relance de la copropriété des 24 au 28 cour des Petites-Écuries, en charge de ce porche privé (mais passage public), cela avec l'association des locataires de cet immeuble. 2) campagne d'affichage publique de sensibilisation auprès des riverains et des passants et usagers.
Il faut en finir avec un porche insalubre. Ceux qui veulent se joindre à cette action se signalent. On en a marre.

22 novembre 2006

Création du Blog de l'ACPE/nov 2006

Ce blog d'abord, se propose d'archiver la communication autour de la cour des Petites-Écuries et de l'ACPE. Depuis les origines de la création de l'association, en 2002. C'est donc ici l'histoire récente de la cour. Pour mémoire et pour les nouveaux venus, de l'histoire fraiche.
Ensuite, c'est un lieu d'actualité, d'expression vivante pour le présent et le futur de la cour. Un forum ?
Toutes les expressions sont les bienvenues : commentaires, prises de positions, humeurs, récits, interventions et anecdotes. (merci de respecter la nétiquette, ni agressivité, ni injures, ni pub) Et signez vos commentaires. À vos claviers.

12 septembre 2006

UN NOUVEAU DÉCRET CONTRE LE BRUIT DE VOISINAGE

LE 31 AOÛT 2006 est paru un décret relatif à la lutte contre les bruits de voisinage.

Decret_bruit_sept_2006.doc

18 juin 2006

À PROPOS DES GRANDS CLOCHARDS

Humeurs d'aôut. (Voir aussi la tribune de Pascale Delorme, Llibé 10/8/2006, sur Dix-cute)
***
(cette note concerne un clochard qui s'était implanté sous la verrière du 24-26 de la cour, enfoui dans des ordures, l'hiver 2005-2006)
J'attire ici l'attention sur une (petite) partie des sans-domiciles. Sur ces "grands" clochards, ceux en grande détresse, en état de démence, totalement effondrés dans tous les sens du terme, souvent seuls, dans des situations épouvantables qui semblent irrémédiables. On en trouve quelques-uns dans notre quartier.
Dans le quartier St-Denis Paradis : celui-ci d'origine Turc qui passe son temps à arracher les affiches. Cette femme alcoolisée massivement qui sombre dans des crises de hurlements dans le Faubourg ces jours-ci et aussi ce SDF assez vieux qui (on en a parlé) a passé l'hiver sous le porche du passage des Petites Écuries. Et qui "succèdent" à d'autres…
Appelons un chat un chat : ces grands clochards sont (devenus) fous. À un tel point, qu'ils doivent être secourus. Seuls des institutions peuvent en être capables. Que celles-ci soient décentes et sécures, est une évidence. Ces personnes ont bien sûr le droit d'être suivi psychiatiquement, mais c'est un devoir pour notre société. S'ils ne peuvent supporter leur corps qu'ils sombrent là sur le trottoir dans un alcoolisme , ils doivent d'être calmé par des médicaments de substitution comme on le fait de toute personne en souffrance et en manque.
Doit-on les y amener contre leur gré ? Dans certains cas, oui. Non pas pour nous débarrasser le plancher. Mais pour les soigner, pour diminuer leur souffrance (il n'est pas possible d'imaginer qu'ils ne souffrent pas) et pour les sortir du trou dans lequel ils sont tombés.
Comme il est une obligation de secourir une personne en danger. Comme il est une obligation d'empêcher le suicidaire de s'exécuter. Ce doit être une obligation de société.
La "liberté" d'être à la rue n'a plus ici de sens. Celui qui a perdu la raison n'est plus libre de rien. Au contraire, il est condamné. Condamné à croupir par tous les temps, dans ses haillons, dans son jus, dans son coin, avec ces maladies de peau et jusque dans ses excréments.
Il faut dénoncer ce scandale, cette démission de notre société (néo-libérale de plus en plus arriérée), très laissez-fairiste (nouveau vocable). Dénoncer l'absence de responsabilités institutionnelles et politiques.
C'est le rôle de l'état, des régions et des municipalités, s'il y a 1000 personnes à la rue, la société doit leur faire 1000 places. Et s'il y en a 100 000, ce sera 100 000 places. On a la société qu'on mérite, il faut assumer.
Ayons en tête l'obligation de résultats.
***
Derrière cela, il y a toujours l'idée reçue que, si l'on s'occupe de ceux-là, d'autres viendront les remplacer, le fameux "appel d'air". C'est absurde dans ces cas extrêmes.
Ensuite, il y a le "donner de la soupe" à celui qui est dans le froid en souffrance dans la rue. Si, cela peut être un acte, un réconfort, cela reste de la charité chrétienne.
***
L'article du Monde du 4 août est assez navrant. Un micro-trottoir de SDF qui préfèrent ne pas aller en institutions. Veut-il montrer que celles-ci sont obsolètes ? Démontre-t-il que la vraie solution pragmatique pour eux, est la rue durablement : "ils n'y sont pas si mal au fond". "Ils préfèrent…"
Avec n'importe quel micro trottoirs, on peut montrer aussi que l'École ou l'Hôpital est un enfer et qu'il vaudrait mieux les supprimer.
Nous sommes 2 millions d'habitants à Paris. Il y aurait 8000 SDF. Ce qui fait 0,4% de la population. Est-il possible qu'une société prenne en charge 0,4% d'elle même ? Bien sûr que oui.
Jean-Michel Comte

25 avril 2006

A G O 2006

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE / 2006
mardi 25 avril 2006, à 20h30
Centre Culturel Kurde, au n°16 rue d'Enghien.
***************
Ordre du jour détaillé :
- BILAN moral et financier / Cotisations
appel à cotisation (amenez vos chéquiers!)
— PLANTATIONS dans la Cour
Là, il y a de l'actualité. La Mairie a réalisé la jardinière à l'entrée de la cour. l'ACPE est partenaire. Il est important que les habitants se sentent concernés pour sa sauvegarde. Les voisins. Vigilance et petit entretien.
Pour combler le recoin "légal", l'ACPE va installer 3 gros pots de plantes supplémentaires. Qu'il faudra qu'on entretienne.
Et on va faire une belle inauguration très bientôt.
Un petit groupe plantation est toujours à former. Pour mettre la main à la pâte. Les candidats peuvent se faire connaître.
Est prévue aussi l'installation la construction d'une barrière au mini-parc au n°6 très bientôt.
— RELATIONS AVEC LES COMMERÇANTS : bars et restaurants
Avec l'arrivée de "l'Écuries" au n°4, il est temps de faire un bilan après 3 années de cohabitation. Avantages, inconvénients, ce qui va bien ou va moins bien. Le débat est ouvert.
— PROJETS à courts et à longs termes.
En temps que président de l'ACPE, et à la suite de discussions que l'on a eu avec plusieurs membres et aussi dans le reste du quartier, j'aurais le plaisir de vous présenter le projet, à long terme, de "rue jardin" pour une partie de la cour des P.E.. Pour mettre en réflexion ce projet à long terme.
— NUISANCES ET POLUTIONS.
Classiques : Voitures mal garée, poubelles sorties n'importe quand, déjection canine, bruit, urines, décharges sauvages… tour d'horizon.
— RENOUVELLEMENT du Conseil d'administration et du Bureau de l'association.
Appel à candidatures
"L'ACPE va plutôt bien. Nous sommes désormais un peu en vitesse de croisière. Reconnu par les acteurs du quartier. Depuis la municipalité jusqu'aux habitants ou usagers de la Cour et des environs. Qui viennent parfois nous trouver pour régler un problème ou pour donner un avis. (qui souvent ne nous concerne pas et ne dépend pas de nous).
Nous avons été parfois à la hauteur, je l'espère, quand aux événements de la cour. Nous en jugeons avec le recul et aussi par des marques de soutiens. Nous sommes aussi un peu endormis depuis peu.
Le travail a accomplir peut être dans la continuité. Au bon vouloir des habitants, des membres de l'ACPE.
C'est pourquoi, je souhaiterais ne pas me représenter comme président.
Pour 2 raisons :
— 1) Parce qu'il est bon de changer un peu. C'est naturel. Place aux autres.
— 2) Parce qu'avec le PAV, je prends des responsabilités dans une asso au niveau du quartier.
Je continuerai à être actif au sein de l'ACPE bien entendu, à faire des propositions. Je peux même suivre quelques dossiers ou projets…
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Bonjour à tous
JMC
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Cette assemblée générale est ouverte à tous. Aussi à ceux qui veulent découvrir l'association et la vie de la Cour. Néanmoins, seuls les adhérents en règle de leur cotisation 2004-2005 pourront voter. (on pourra
adhérer en début de séance)
*****
Rappel du montant des cotisations :
10€ cotisation réduite : jeunes, chômeurs, difficultés financières
15€ cotisation
30€ cotisation de soutien
100€ membre bienfaiteur
(chèque à l'ordre de l'ACPE)

23 mars 2006

CHER ROCKY…

1)Lettre au TRIBAL CAFÉ (à propos de leur chien)
"""""
Paris le 10 mars 2006
Chers amis du Tribal Café,
Comme nous vous l'avons déjà signalé, votre chien, en liberté et si gentil soit-il, urine presque chaque jour sur les plantes que nous avons intallées au pied des arbres. Si cela lui semble naturel, pour nous, ça l'est beaucoup moins. Ces plantations ne sont pas des WC canin. Au contraire, nous les avons réalisées plutôt pour empècher que cela le devienne.
Auriez-vous donc la gentillesse de tenir votre chien attaché ou en laisse lorsqu'il est à l'extérieur ? Comme il se doit.
D'autre part, sachez que des gens se plaignent (et viennent nous voir parfois) car votre chien en liberté, marque son territoire, ce qui peut aller jusqu'à provoquer des bagarres en bon dominant qu'il est. (rappel de l'incident qui eut lieu en août dernier).
Merci de prendre soin de ce que nous faisons pour tous et aussi pour vous. Et qui rend notre lieu bien agréable, aussi pour votre commerce. Et enfin merci de respecter les règles, la loi, qui impose de tenir les chiens en laisse sur la voix publique et de ramasser leurs excréments, cela depuis 2003, sous peine d'une amende de 183euros.
Nos salutations cordiales.
ACPE

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2) RÉPONSE DU TRIBAL-CAFÉ
Messieurs,

Suite à votre courrier du 10 courant que vous m'avez remis en main
propre, je vous prie de bien vouloir me faire parvenir les copies des courriers que vous auriez éventuellement adressés aux différents propriétaires de chiens gambadant, urinant et déféquant en toute liberté dans la cour des
Petites-Écuries.
Je n'ai pour ma part jamais considéré nos jolies plantations comme des WC canins, mais j'ai eu le loisir d'observer que c'et le plus souvent là que nos amis chiens lèvent volontiers la patte. En outre, je n'ai jamais eu de plaintes de voisins concernant Rocky et les nuisances qu'il poyurrait occasionner : aboiements intenpestifs, frayeurs aux enfants, déjections anarchiques… Il serait pourtant plus urgent de mettre un terme aux bagarres des buveurs nuiteux, leurs différents trafics et leurs hurlements insupportables. J'ai du moi-même payer de ma personne pour m'interposer dans des rixes dans l'indifférence des voisins bien à l'abri derrière leurs fenêtres. Je me targue d'être un bon voisin, propriétaire d'un chien sociale mais qu'il n'en est pas moins un animal. J'attends de votre associations une réponse et les copies des courriers sus-cités.
Mes salutations distinguées.
Le gérant.
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Commentaire de P.
bonjour à tous
- J'aime bien la bouille de ce chien et je ne l'ai jamais vu méchant
avec quelqu'un. Il n'empêche qu'il y a une régle de non vagabondage
valable pour tous nos amis à poil et à 4 pattes ; j'imagine bien si
chacun laissait son chien (j'en ai eu un à Paris pendant plus de 10
ans) aller merdoyer et pissoter où il veut, renifler au printemps les
jupes de qui il veut, marquer son territoire en opposition au teckel
blond frisé d'à côté... bonjour la pagaille.
- cependant, si il y a eu des plaintes effectives il faudrait que les
intéressés en fasse la remarque par oral ou écrit au propriétaire du
Tribal cela lui permettrait de comprendre un peu mieux ce que veut dire
vivre ensemble et lui éviterait de nous voir seulement comme des
frileux derrière nos fenêtres.
- j'ai beaucoup apprécié le paragraphe sur son action vis à vis des
buveurs bruyant et nuiteux : encore heureux qu'il intervienne puisque
son commerce participe grandement à cet état de fait,
Jean-Michel, tu peux communiquer bien entendu mon mel au propriétaire
du café Tribal également maître et juridiquement responsable des
activités canines de Rocky
P. n°… cour des petites ecuries

14 mars 2006

BARRIÈRES POUR PROTÉGER LES PLANTATION DES DÉJECTIONS DES CHIENS

PROJET
Suite à notre réunion avec la voirie et les Parcs et Jardin, comme convenu
caractèristique de la barrière que nous proposons
— implantation à la limite terre / bithume
— matière en bois courant peint. Peinture rafraichie annuellement. Peinture extérieure résistante.
— Partie basse : bandeau inférieur de traverse, à raz pour retenir les mégots et petits détritus, poussés lors des arrosages.
— entretien par l'ACPE
— essai réalisé sur un premier arbre, qui bénéficie d'un carré plus grand (du fait de son changement récent) et qui est soumis à plus de dégradations actuellement.
ACPE
Une autre possibilité est l'installation de grillettes vertes traditionnelles parisiennes. Ville de Paris.medium_crokiBarArb.JPG

09 mars 2006

CET HOMME … sans domicile

Ce document étant trop lourd pour ce blog, nous le mettons en document joint. Ici, le sommaire.

(Rappel : L’hiver 2005-2006 a vu un sans domicile, connue et depuis longtemps dans le quartier, s’installer sous la verrière du 26 de la cour.
Âgé, (64ans), enfoui dans son campement qui ressemblait à un tas d’ordures, par des températures très froides, pendant plusieurs mois, cet homme semblait dans un état de dénuement, de déchéance physique et mentale qui ont fortement ému notre cour.
Cet homme est maintenant à peu près dans le même état, dans le Fg saint Denis ou vers la Poste Bonne Nouvelle ) Lisez ça.
*****

Voici les suites et les réactions à notre lettre au Maire (rappelée à la fin) car il semble important de sortir de l'indifférence et de réfléchir ensemble sur ce cas, sur ces cas, de misères extrêmes que l'on rencontre dans notre rue.

Cet ensemble de textes est long, certes. Désolé…
— Avis de L'Équipe Santé mentale et précarité
— Intervention de Véronique Dubarry.
— Un texte de ma part.
— toutes les réactions reçues des riverains de la cour.
— lettre au Maire (rappel)
— autres réactions
amitiés
JMC / ACPECet_homme…synthese.2.doc

31 décembre 2005

ARCHIVES 2005

(à venir, bientôt)

Note du Blogger : ATTENTION l'ordre des archives est antichronologique. Commencez par la fin.

15 mars 2005

Gazette n°15

BONNE NOUVELLE,
Les Parcs et Jardins de la Ville de Paris ont rendez-vous avec nous, l'ACPE.
Mardi 14 mars, à 9h30, en vue de signer officiellement la Charte de "culture des pieds d'arbre".
C'est un événement plus important qu'il n'y paraît.
Car cela officialise notre démarche cultivatrice. Ce qui n'est pas rien par rapport à cette branche géante à Paris que sont les Parcs et Jardins.
De plus, nous pouvons en être fier car c'est l'ACPE qui est, paraît-il, à l'origine du changement de point de vue de la Municipalité et de la Ville, à ce sujet.
Expérience qui s'est d'ailleurs, développée dans d'autres quartiers, je crois.
Si cela peut relancer la « verdunisation » de la Cour, ce sera bien.
Celles et ceux qui veulent assister sont les bienvenus. On boira du café.
(on leur touchera aussi un mot du coin du n°1 qui n'avance pas à la vitesse de la lumière…)
*********
CINÉMA EN PLEIN AIR
Le PAV (pôle d'animation volant) (et dont je ne cacherais pas que je l'anime comme vous le savez) a l'honneur de proposer au quartier un projet :
une séance de cinéma en plein air, cour des petites-écuries, un samedi soir de septembre 2006.
Je dois bien-sûr vous demander votre avis. Qu'en pensez-vous ? Y verriez-vous des inconvénients ?
(voir le projet exposé ci-dessous)
"CINÉMA AU VILLAGE"
PROJECTION.
— Projection en plein air sur le grand mur borgne de la Cour des Petites-Écuries (idée reprise de l’ACPE). Un soir de fin septembre. Pour que la nuit tombe assez tôt (fin du film vers 22h30).
Chacun apporte sa chaise comme au village.
DÉROULEMENT
— Projection d’un court-métrage (5 mn).
— Entracte. Petite vente de friandises ; bonbons, caramels…
Présentation de la séance et du film par un critique de film.
— Projection du film long-métrage.
CONDITIONS TECHNIQUES
Couper la circulation pendant la soirée (barrières).
les riverains seront avertis et pourront accéder par la rue d’Enghien.
Couper l’éclairage public dans le premier tiers de la cour, côté fg St Denis. (intervention éclairage public, voirie)
PARTE NARIATS
Avec le cinéma l’ARCHIPEL. Avec le soutien de l’ARCADI.
Partenariat demandé : commerçants du quartier, Conseil de quartier, Municipalité et Politique de la Ville…
FILM PRÉSENTÉ
Un film tous publics, en français.
“UNE FEMME EST UNE FEMME” comédie de J.L. Godard, avec Anna Karina, Jean Claude Brially et J.P. Belmondo, Lion d’Or festival de Venise 1961. Visible tous publics. Se passe entièrement chez nous, porte Saint-Denis. La première scène est tournée chez le marchand notre marchand journaux St-Denis Presse.
(NDLR : cette opération a été annulée suite à la mauvaise ambiance à l'été 2006)
Bonjour à tous
ACPE /

22 septembre 2004

GAZETTE N°10

ASSOCIATION COUR ET PASSAGE DES PETITES ÉCURIES / A.C.P.E.
Gazette n° 10, septembre 2004
Bonjour à tous
***
VIDE GRENIER de l'ACPE
dimanche 26 sept. dans la Cour.
Bon succès. Il est complet. Du monde en perspective. De l'animation.
350 mètres au moins de linéaire le long des trottoirs (sauf terrasses) dans la Cour et le Passage, occupés par 300 à 400 habitants (certains s'y sont mis à plusieurs) venant des quatre coins du quartier.
L'argent des inscriptions servira à plein de petites actions durant la prochaine année.
***
Fête du Quartier
Suite à l'interdiction par la Préfecture de police, pour la fête du quartier (le samedi 25 septembre) de s'établir dans le Faubourg Saint Denis, il a été décidé de se rabattre totalement dans la Cour des Petites Écuries.
***
PROPRETÉ
Comme on nous le demande souvent, voici les coordonnées des services municipaux qui s'occupent de la propreté (entre autre) de la Cour :
"Direction de la propreté et de l'environnement,
Services Techniques de la propreté 9ème et 10ème
75 rue du Fg Poissonnière
75009 Paris
01 53 34 11 11
fax : 01 48 00 93 37
responsable : M. Urbain
***
CARNET ROSE : deux nouveaux nés sont arrivés récemment au n°8 de la Cour.
****
PIGEON RAMIER
Un superbe couple de pigeons ramiers a étonnement élu domicile et construit un nid, cet été, dans « Zaza ». Et fait des petits. Du jamais vu.
Soit parce que, sensible à la réhabilitation de la Cour et notre action d'amélioration de la qualité de la vie, ils ont dû trouver le lieu plaisant.
(voir photo)
****
RENCONTRE de l'ACPE avec le TRIBAL CAFÉ
Fin juillet, Jean Claude Barrère (secrétaire) et moi-même (JMC) avons été rencontrer Kader (gérant) et Mohand (fondateur) du TRIBAL CAFÉ pour faire le point avec eux et discutter.
Bon esprit. Cordiale rencontre.
(compte rendu en pièce jointe)
****
LES RATS
Il n'y a plus de rats !
Quasiment. Soyons prudent. Espérons qu'ils ne reviendront pas infester le passage. C'est maintenant aux différentes copropriétés de faire les petits travaux et d'entretenir immeubles et jardins, à ces fins.
Il semble aussi qu'il n'y ait plus de dépôts de nourritures. Notre affichette aurait-elle porté ses fruits ?
Nous connaissons maintenant, la fameuse Mme Dominique Leblond, habitante du 47 rue des Petites Écuries, qui est une militante un peu trop acharnée du dépôt de nourriture pour les animaux sur la voie publique (ce qui attire notamment les rats).
Son action (relevée un soir de juillet dernier) consiste en une tournée dans le quartier, vêtue d'une tenue "tout terrain", treillis et casquette, à marche rapide, tirant son cadi. D'abord jusqu'à l'impasse entre le square Alban Satragne et la crèche où elle déposent à l'aide de sac en plastique percés du grain dans tout le fond, par cordons, et ensuite jette quantité de graines ou pain sec sur les pelouses du square le long et à travers les grilles. Puis, remontée rue de Chabrol avec une halte de dépôt à l'endroit où il y a des arbres. Un peu plus loin, avec une clé spéciale, ouverture d'une bouche d'eau de caniveaux pour créer un ruisseau. Sans doute pour que les animaux puissent boire. Ensuite, un autre dépôt en redescendant rue d'Hauteville, le long de la caserne. Et un autre encore plus bas. En ouvrant trois ou quatre bouches d'eau. Et enfin rentrée au n°47 de la rue des Petites Écuries. La quantité déposée lors de cette tournée est d'au moins la moitié d'un cadi.
Encore une fois, il ne s'agit pas de blâmer celui ou celle qui donne quelques miettes aux pigeons. Mais ici, donner de telles quantités avec tant d'acharnement, ce qui a causé ce problème de rats chez nous, non, ce n'est pas admissible.
****
PRESSING
Aux dernières nouvelles et sous réserve, Iacine, célèbre teinturier qui officia une vingtaine d'années au 2 de la Cour, revient par l'autre côté en reprenant le pas de porte du n°3 du passage. Souhaitons lui bonne chance.
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PLANTATIONS ET ARBRES
Riton a été coupé parce que mort. Il sera remplacé… avant le 1er avril. Par Riton 2 junior.
À côté, Zaza est malade. Les Parcs et Jardin nous ont demandé de ne pas arroser ou alors juste ce qu'il faut pour les plantes au pied, pas plus. Car trop d'eau peut asphixier l'arbre.
Sinon, les courageuses capucines si fragiles au pied de Zaza ont littéralement "explosé" au mois d'août recouvrant le sol avec les autres variétés.
Allez-y voir.
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Et vous qu'en pensez-vous de tout ça ?
Critique, débat, discussion.
à bientôt
ACPE

18 septembre 2004

RENCONTRE AVEC LE TRIBAL CAFÉ

RENCONTRE AVEC LE TRIBAL CAFÉ / compte-rendu / juillet 2004
Fin juillet, Jean Claude Barrère et moi-même (J. M. Comte), sommes allés rencontrer le Tribal Café, en les
personnes de Kader (gérant) et Mohand (son fondateur) pour faire un point et discuter cordialement avec eux.
***
Nous avons ouvert la discussion en précisant, qu’à nos yeux, le Tribal Café avait adopté un comportement correct et raisonnable. Et que nous en étions satisfait.
Nous sommes ensuite revenu sur un de nos principes à l’ACPE qui a été parfois mal interprété. Celui d’avoir une transparence maximale et d’apporter une large diffusion à notre action par notre gazette internet ou par les “boitâges” que nous faisons de temps à autres.
C’est une question de démocratie. La transparence est le seul moyen pour couper court, à tous les ragots, rumeurs, voire les accusations, de trafics et autres, qui s’inventent en permanences dans notre quartier. C’est pour cela que nous diffusons largement les différentes informations. Tout le monde doit avoir accès direct à l’information.
Ensuite nous en sommes venus à la limitation des terrasses à 23h. Le Tribal se plaint de la perte du chiffre d’affaire dû à cette restriction.
Il ne vient à personne de contester que cette restriction réduit l’activité des établissements.
Mais nous rappelons qu’il y a avait un problème de bruit nocturne. Et nous rappelons qu’avant cette mesure – originale – proposée par la municipalité, il y avait de fortes demandes de suppression complète des terrasses tout court. Pour nous, c’est un bon compromis. L’activité commerciale doit prendre toute sa liberté, mais à l’intérieur d’un cadre, de règles et de lois, tenant compte de l’environnement. Règles dont nous sommes scrupuleux ( autre principe pour nous).
Le Tribal nous informe qu’ils se trouvent parfois gênés de refuser l’accès de leur terrasse
à des clients qui arrivent quelques minutes avant 23h. Certes. C’est le même problème pour la fermeture imposée de 2h du matin. Ou bien dans les établissements qui ferment à 20h par exemple.
La question est alors posée : pourquoi ne recentrent-ils pas leur activité un peu plus vers la journée, petit déjeuner et déjeuner… plutôt que vers la nuit ? La réponse est que la clientèle ne suit pas à ces heures-là. L’essai a été fait.
Nous rappelons que pourtant dans le quartier, beaucoup d’établissements profitent d’une clientèle de jour. Et que même dans la Cour où le passage est moindre, il y a eu des exemples d’activité diurne avec succès (à l’endroit même du Tribal, à l’époque du restaurant tenu par “le Breton”)
Nous revenons sur un point qui s’avère en fait ne pas bien fonctionner. Celui du “téléphone”. En effet, lors des réunions des années antérieures en Mairie, les gérants d’établissement avaient aimablement invité le voisinage, si le bruit était trop important, de passer un coup de téléphone en cas de gêne.
Mais cette solution ne marche pas en réalité. Car, en cas de tapage nocturne, dans la plupart des cas, en tant que voisin, on hésite à intervenir pour faire baisser le son espérant toujours que cela va se calmer tout seul et pour ne pas jouer les rabat-joie. Ce qui fait que, lorsque l’on “téléphone” réellement, il est en fait déjà un peu trop tard. On a alors passé malheureusement une étape vers la mauvaise humeur et l’énervement. Et cela ne manque pas, en réalité, de provoquer de mauvaises relations, voire des prises de bec. C’est très difficiles pour des voisins d’intervenir dans une fête sans jouer… les troubles fêtes, naturellement.
Cette constatation se trouve confirmée par Le Tribal qui nous informe que récemment par exemple ils ont reçu un soir deux coups de téléphone à 23h15, paraît-il assez virulents leurs disant de plier la terrasse. Certes, ce n’est pas très agréable et sévère. Mais après l’heure… ce n’est plus l’heure… Que faire ?
La meilleure solution est que les établissements s’autorégulent. Et ne comptent pas trop sur le téléphone pour contrôler leur volume ou bien leur comportement.
Ce qui n’empêche pas à chacun de leur faire part de son avis. Mais peut-être plus tard, moins “à chaud”.
Pour terminer, nous avons rappelé à Kader, que son chien “Rocky”, si gentil soit-il, était soumis comme les autres à la réglementation. C’est à dire que les maîtres doivent contrôler les comportements et ramasser les déjections. (Le loi prévoit de tenir les chiens en laisse sur la voie publique.). Et cela d’autant plus que les plantations que nous nous évertuons (ce n’est pas facile!) à tenir au pied des arbres sont détruites régulièrement par les toutous. On râle.
Kader fait remarquer fermement qu’il n’est pas le seul… C’est tout à fait vrai.
Mais n’empêche pas l’obligation de se plier à la réglementation. On peut constater que depuis un an la Cour est moins souillées. Il y a un mieux. Un effort de la part des maîtres a donc été fait. Tout le monde doit suivre, sinon la Cour redeviendra infecte. (Et pitié pour nos plantes, svp)
Kader, profitant de cet entretien, nous informe qu’il serait bon qu’un dos d’âne soit installé sur la chaussée, pour dissuader les excès de vitesses nombreux, “avant qu’il y ait un accident”. Nous avons aussi constaté ces infractions. La demande sera transmise à la voirie.
En conclusion, l’impression finale pour nous est la suivante, il est heureux que nous ayons pu échanger notre vision des choses, nos positions dans une discussion franche et toujours amicale.
Cela permettra de mettre en perspective nos points de vue, même si quelques divergences subsistent. Et aussi de prendre l’habitude de nous concerter,.
Et de mieux nous connaître.
ACPE
Ce compte rendu a été relu par Kader, Mohand et JC Barrère.

07 septembre 2004

GAZETTE n°9

ASSOCIATION COUR ET PASSAGE DES PETITES ÉCURIES
"Number nine"
****
VIDE GRENIER Appel à inscription. (Oyez !)
"Le dimanche 26 septembre 2004 aura lieu notre premier vide-grenier, cour et
passage des Petites-Écuries, organisé par l'ACPE. Pour pouvoir vendre, il
faut s'inscrire (voir ci-dessous).
""" l'Association Cour et Passage des Petites Écuries organise son VIDE
GRENIER, Dimanche 26 septembre, de 9h à 19h Cour des Petites Écuries, Paris,
Xe
INSCRIPTIONS : Prix du mètre linéaire: 7 euros. (on peut s'inscrire pour 2
ou 3 mètres linéaires) / Inscriptions et réservations réservées aux
particuliers habitant le quartier Saint-Denis-Paradis du Xe arrt. Merci
d'envoyer votre inscription par courrier à l'ACPE, 5 cour des Petites
Écuries, 75010 Paris, avec votre nom, adresse, téléphone (e-mail) et
photocopie d'une pièce d'identité, accompagné d'un chèque à l'ordre de
"l'Association Cour et Passages des Petites Écuries" du montant de la
réservation et d'une enveloppe timbrée à votre adresse pour la réponse.
Renseignements : 01 45 23 51 06.
""" Nous avons en tout : 348 m linéaires d'espaces de vente. Ce qui devrait
permettre entre 100 et 150 étalages maxi.
****
FÊTE DU QUARTIER
Nous annonçons la création de l'association "Fête-en-cour", qui a pour but : la fête du quartier Saint Denis Paradis.
Au début, nous avons réagit négativement à cette création car l’ambiguïté de leur nom semblait supposer que la fête du quartier devait être automatiquement dans la Cour des Petites Écuries. Alors que le Faubourg St D. et les autres rues en aurait bien besoin. (Tandis que nous en avons parfois trop ici). Mais heureusement le doute a été levé.
Leur but est bien la fête dans tout le quartier et pas spécifiquement dans
la Cour.
Cette année, elle devrait donc se situer, samedi 25 septembre, en
majorité dans le Faubourg Saint Denis, avec néanmoins encore quelques
animations côté Cour des Petites Écuries qui seront les bienvenues pour
faire lien avec l'année dernière.
Et c'est avec sympathie que nous leur avons proposé d'être partenaire de cette fête, comme il est naturel.
****
RATS !
Dans le passage et à l'angle du passage et de la Cour, il n'y a plus de
rats. Victoire ! (?) Ne doutons pas un seul instant que ce résultat soit le
fruit de notre travail (merci à Jean-Claude Barrère qui s'est dépensé et a
bien voulu coordonner cette action). Mais la tâche n'est pas achevée. Car
nous ne savons pas pourquoi il n'y a plus de rats. Les trous de passage
sont encore tous là. Les terriers sont encore nombreux. Poison, peut-être ?
Peut-être aussi que la nourriture qui est déposée par ceux qui nourrissent
les rats a fortement diminué car nous avons protesté auprès des services
compétents. (Ci-joint, la photo d'une contrevenante pris "la main dans le
sac" en train de disperser des grains. Nous ne lui voulons aucun mal, mais,
de grâce, qu'elle arrête de nourrir les rats. À nous et à chacun de le lui dire.
Les copropriétés ont là, particulièrement un rôle important à jouer. Boucher
les trous, terriers et passages possibles. (voir document d'analyse et de
recommandation que nous publions pour que tout le monde soit informé)
***** `
SOIRÉE HISTOIRE.
Bonne réussite. La salle était pleine. Environ soixante personnes. De la
Cour et Passages, des alentours. Un exposé de Georges Viaux intéressants et
s'étendant à tout notre quartier, les documents même sur la Cour étant
rares. Et ensuite un débat, des questions, spontanés, qui montrèrent
l'intérêt du public et une bonne ambiance.
Appel aux compétences pour prochaines soirées : Autour de l'Histoire de
notre lieu, documents ou connaissances, vie quotidienne et architecture et
urbanisme. Sociologie. Nous contacter.
*****
PLANTATIONS Avez-vous remarqué que la Cour est de plus en plus vertes.
C'est agréable.
On peut faire plus, à condition d'être un peu plus nombreux.
*****
FONCTIONNNEMENT DE L'ASSOCIATION. (Elle ne fonctionne pas sans vous).
L'Assemblé générale aura lieu en octobre prochain, avec élections et
renouvellement du Bureau et du Conseil d'administration.
Le renouvellement des adhésions se fera à la rentrée.
Nous souhaitons faire appel à compétences et disponiblité, peut-être en se
partageant en petits groupes ou par centres d'intérêts pour que cela ne prenne pas trop de temps.
Propreté / Manifestations culturelles / Bruit / Embellissement / verdures /
Incivilités / Projets particuliers ou très localisé /
Il y a des choses à faire.
Faites-vous connaître en connaissant les autres.
***
À bientôt
ACPE

06 juillet 2004

LUTTE CONTRE LA GÉNÉRALISATION DES CAFÉS RESTAURANTS/ MONOCOMMERCE

J'ai fait une proposition, (en mon nom personnel), lors du dernier Conseil de quartier consacré au Faubourg St Denis. (voir texte ci-après)
Je pense que cette proposition peut s'appliquer à la Cour dans le sens où elle résoudrait le problème de la multiplication des café-restaurants dans nos bas d'immeuble. Et de tout autre commerce.
Elle est "utopique" mais elle a le mérite de fixer un cap et de dire les choses, sans tomber dans l'exclusion. Ce pourrait-être un vœu qui explique notre position.
J'ai l'honneur de vous la soumettre, et ensuite si vous êtes d'accord de la proposer à toute l'ACPE.
(je rappelle qu'il n'y a pas de solution au problème du monocommerce, à moins que la ville ne cautionne une société qui préhempte tous les bas d'immeuble. Ce qui se fait, mais qui est cher. Elle ne peut pas acheter tous les rez de chaussée de Paris)
""""
COMMERCE ET MONOCOMMERCE
"Concernant notre quartier et en particulier le Faubourg Saint Denis, pour lutter contre les transformations rapides et brutales du paysage commercial, véritable identité des rues, pour lutter aussi contre le monocommerce, j’ai l’honneur de demander aux élus du quartier, aux élus de l’arrondissement, de la Mairie du Xème et de la Mairie de Paris, à tous, la mise en place d’une mesure qui viserait à empêcher l’installation de deux commerces semblables à moins de trente, quarante ou cinquante mètres l’un de l’autre. Distance à régler bien entendu.
Cette restriction d’ouverture serait accompagnée de toutes les dérogations possibles, géographiques, historiques, etc.
Je rappelle que la liberté de commerce a été mise en place depuis 2 siècles pour lutter contre le pouvoir étouffant des corporations de l’ancien régime.
Les temps ont bien changé. Aujourd’hui trop de libéralisme peut conduire à n’importe quoi.
Si l’on veut faire ici un quartier vert, un esprit de village, il faut assurer un équilibre, une répartition.
Ce problème est le nôtre. Il est aussi celui du 3ème arrondissement quartier Marais Beaubourg. De même récemment dans le XIème arrt ? Et aussi dans le Sentier.
Cette mesure et son résultat obligerait à terme, à une diversité, une répartition de fait et la distance n’étant pas très grande, n’empêcherait pas la concurrence.
JMC

30 juin 2004

La FÊTE DU QUARTIER DOIT TOURNER DANS LE QUARTIER

ASSOCIATION COUR ET PASSAGE DES PETITES ÉCURIES
À la Commission culture du Conseil de quartier
À L'Association Fête en cour
À L'équipe d'animation du Conseil de quartier
Aux élus de notre quartier,
Mesdames, Messieurs,
N'ayant pu trouver un accord avec la Commission culture ou l'Association Fête en Cour, nous avons le regret de demander d'intervenir pour le déplacement de la fête de quartier, en dehors de la Cour des Petites-Écuries.
****
RAPPEL DES ARGUMENTS
Dès octobre 2003, l’ACPE a émis le vœu que la fête du Quartier organisée à l’initiative de la Commission culture du Conseil de quartier, et à laquelle l’ACPE avait activement participé lors de sa première édition, le vœu que cette fête tourne d’année en année dans notre quartier Saint-Denis-Paradis.
Se déplaçant, de la Cour des Petites Écuries jusqu’au Faubourg Saint Denis, dans sa partie basse, médiane et haute, ou alors rue de Metz ou rue Martel, pourquoi pas rue de Paradis ou ailleurs. Pour revenir quelques années après peut-être dans la Cour des Petites Écuries.
Cette préoccupation n’est pas une simple ballade culturelle. C’est pour que tout le monde puisse voir à ces occasions, sa propre rue mise en valeur, animée, et devenir un jour le centre d’intérêts du quartier Saint Denis Paradis.
Cette année, le Faubourg St Denis, réhabilité d’un côté et aussi assez critiqué de l’autre, semble demander et avoir besoin d’une manifestation comme celle-là. (voir critiques lors du dernier Conseil de quartier)
La volonté des organisateurs de cette fête de faire participer les commerçants trouve aussi un terrain idéal avec ceux du Faubourg en ce sens qu’il y a là tout un travail à faire des plus nécessaires, renouer des contacts, établir un tissu embryonnaire.
***
Notre voeu est aussi, en second lieu, de casser la logique détestable de spécialisation des rues de notre quartier.
À l’ACPE, nous pensons qu’il faut combattre cette croyance ou cette réalité que le Faubourg serait, par exemple, la "rue des Chiche-Kebab". La rue du Château d’Eau, celle des coiffeurs afro, la rue Martel, la "rue des bobos", la rue de Paradis la rue des porcelaines (de moins en moins nombreux d’ailleurs), etc.t enfin la Cour des Petites Écuries, le "théâtre" du quartier, le lieu de toutes les fêtes, des noces et banquets. Voire la "rue de la soif". Ce qui est faux. Et doit être faux.
La Cour est aussi une voix résidentielle. C'est-à-dire qu'il faut que l’activité festive soit mesurée.
Surtout qu'elle a donné à plein ces dernières années. Donc, après un peu trop de mouvements, nous avons besoin d'un peu de calme quelques années. Que pendant un an ou deux, il ne se passe rien, là et qu’on entende plutôt les échos de la fête briller d’un peu plus loin.
C’est la deuxième raison pour laquelle nous demandons seulement le déplacement de cette fête de quelques mètres dans le Faubourg, cette année.
Il ne saurait donc être question de "pérenniser", pour l'instant, la fête dans la Cour.
Et c’est pour ces deux raisons, que cette année, nous avons décidé de n’organiser à l’ACPE qu’un vide grenier qui est une animation plutôt qu’une fête.
Nous avons rencontré le 8 juin la Commission culture du conseil de quartier ou l'Association Fête en Cour. Sa position a été qu’il est trop tard pour changer quoi que ce soit. C’est-à-dire que la fête soit le samedi principalement dans la Cour.
Cette position est inacceptable pour nous.
D'autant plus que nous avons été tenus à l'écart de l'organisation de cette fête. Alors qu'elle fait partie de notre but, de notre charte. Ce qui est connu dans le quartier et particulièrement dans la Cour. Et ce qui pour le moins maladroit.
L'ACPE reste tout à fait favorable à une fête dans le quartier. C'est même indispensable. Et elle offre sa participation.
Qu'elle soit comme les organisateurs directs la désire, mais, que diable! merci de la déplacer de quelques mètres.
Et allons l'implanter, tous ensemble, sur les trottoirs élargis du Faubourg Saint Denis. Et non dans la Cour, cette année.
Salutations distinguées.
ACPE.
PS : La question a été posée à la Commission et à la FEC, si notre vide grenier le dimanche pouvait gêner ou contrecarrer la fête en quoi que ce soit. La réponse fut non.

22 juin 2004

GAZETTE n°8 / juin 04

GAZETTE n°8 /
***
SOIRÉE HISTOIRE
L'ACPE organise sa première Soirée Histoire avec une conférence sur:
"l'Histoire de la Cour des Petites-Écuries"
par Georges Viaud de l'Association Histoire et Vies du Xe.
Lundi 28 juin à 21h,
Participation au frais : 2 euros.
Dans un nouveau lieu : le MAM'BIA, 9bis cour des Petites Écuries.
Ce nouveau restaurant qui remplace feu le "Comte Dracula" et avant le Bosphore, proposera des spécialités et une ambiance cap-vierdienne. Poisson de qualité, soirée musicale… Douce ambiance.
En effet, la musique du Cap-Vert, dont la plus célèbre représentante est Cesaria Evora, est une musique tranquille des tropiques. Et Fernanda qui dirige et anime ce lieu, semble avoir choisie la qualité. Entre autres, elle compte organiser aussi des soirées "mathématiques" comme il existe des cafés littéraires. C'est dire leur intention.
Et quant à leur terrasse autorisée jusqu'à 23h, ils s'engagent à respecter les règles et feront attention à tout bruit en général, qu'il pourrait causer.
***
Mauvaise nouvelle.
RITON EST-IL MORT ?
Il a pris "un coup de chaud". On a alerté les parcs et jardins qui sont venus arroser abondamment jeudi dernier notre premier arbre de la Cour.
Le diagnostique est réservé.
Maigre espoir : il y a au milieu de son ramage fané une petit branche, vert clair et dru. Blessé seulement ? Attendre.
voici l'avis du chef de circonscrition du service de l'Arbre Urbain:
"L'arbre en cause est effectivement dépérissant. Il est préférable de ne pas l'arroser, nos services s'en occupent. Si aucune amélioration n'est détectée, il sera abattu dans le cadre des abattages d'arbres morts et remplacé au cours de la saison prochaine.
Bien cordialement
Alain BUTAT
Subdivision Nord de l'Arbre Urbain"
Au pire des cas, un Riton Junior sera replanté à l'automne ou en mars prochain.
(voir en pièce jointe l'article du Parisien Libérée que nous envoie Bastien Hourst sur l'effet de la canicule sur les arbres à Paris)
***
TERRASSES
Après quelques semaines, nous pouvons dire (à entendre les commentaires ça et là), que nous sommes très satisfait de l'effet du repli les terrasses à 23h. C’est efficace. Le bruit diminue sensiblement. Cela semble résoudre en grande partie le problème du bruit nocturne.
Cette règle semble respectée dans l’ensemble. En espérant, qu'il n'y aura pas trop de dérapages, dans l'intérêt de tous et particulièrement des établissements, car des contrôles auront lieu.
***
VIDE GRENIER
Nous avons formé un petit groupe pour organiser notre futur vide grenier qui se tiendra dans la Cour et Passage le dimanche 26 septembre 2004.
Cloé Pérusel / Corinne Marchetti / Pascal Murgier / Jean-Michel Comte
****
ACPE / fonctionnement
SECRÉTAIRE
Notre sécrétaire en titre, Gaétane de Lansalut, a souhaité ne plus assurer le rôle de secrétaire de l’association, restant simple adhérente.
Nous avons donc demandé à Jean Claude Barrère, habitant au n°16, s’il acceptait de la remplacer. Jusqu'à notre deuxième assemblée générale de l’automne prochain, où nous voterons pour élire un nouveau bureau et un nouveau conseil d’administration.
L'implication de Jean Claude Barrère dans la lutte contre les rats et ses prises de positions modérée semble être en parfait accord avec notre but et notre charte.
***
RECOLLETS / Culture
Les Récollets réouvrent. La partie publique. Qui est consacrée à l’architecture. Un très beau lieu, d’histoire, avec une cafétéria ouverte à tous qui sera certainement un havre de paix, de culture (et un bon plan). À aller voir.
***
EUROPÉENNES dans notre secteur
dans notre bureau de vote n°28, de l'école rue Martel
à noter : abstention 48% (Paris 49%, IdF 55%, Fr 57,5%)
PS : 33,11%
Verts : 20,33%
UDF : 11,8%
UMP : 10,5%
PC : 5,55%
FN : 4,11%
(bonne participation / confirmation des régionales)
***
à suivre
ACPE

20 mai 2004

CONTRE LES RATS

GAZETTE A.C.P.E. / Contre les rats
Ce mail est le premier d'une série consacrée à la lutte anti-rat, concernant surtout le Passage. (désolé d'encombrer vos boites de mails si vous n'êtes pas concerné ou pas interressé)
***
Il est important que l'information passe entre tous les habitants pour coordonner les actions anti-rat, si l'on veut qu’ils disparaissent. La plus grande transparence ne pourra qu'aider à comprendre et à coordonner la lutte contre cette infestation.
Depuis quelques jours, il y a une recrudescence des dépots de nourriture.
Aussi bien la nuit que le jour.
Certaines fois on peut trouver à la fois dans le passage, exemple : un kilo de mélange maïs et blé, plus loin de la semoule de blé, plus loin du riz, et des croquettes pour chien. Aussi des pâtes Alphabet pLacés à la sortie du trou à rats le plus important (à boucher!)
D'autres part, dans les jardins du n°16 et du n°14, on trouve du pain, des biscottes… Il y a une quinzaine de jour des sachets raticides y ont été éparpillés, près des terriers. Le lendemain, ils avaient tous disparus. Qui les a mis ? Qui les a enlevés? Que s'est-il passé ?
Les témoignages sont les bienvenus.
Je rapelle que l'on a rien contre quiconque, ni contre les animaux, mais là, les rats, c'est trop.
ACPE
(voir en pièce jointe, le plan du passage avec tous les intervenants concernés)

action_rats_2.PDF

14 mai 2004

TERRASSES

A propos des terrasses des café-restaurants de la Cour et Passage des Petites Écuries.
***
La Mairie de Paris vient de prendre la décision (lettre datée du 26 4 04) d’étendre la limitation d’ouverture des terrasses à 23h, à toute la Cour.
Cette mesure nous semble un bon compromis entre l’activité des établissements et la tranquillité du lieu.
***
Rappel de notre position :
À l’association Cour et Passages des Petites Écuries, nous n’avons rien contre les cafés-restaurants en général et nous sommes les premiers à les fréquenter et à trouver agréable leur existence, naturellement. Non seulement comme client mais aussi comme riverain, en tant qu’animation de la voie publique.
Mais il faut aussi que ces établissements prennent conscience qu’ils ne sont pas tout seul et qu’autour d’eux, dans les étages, ce n’est pas un décor de théâtre mais aussi des appartements où habitent des riverains.
L’autorisation des terrasses à Paris est toujours accordée par la Municipalité et par la Préfecture “sous réserve de ne pas gêner le voisinage”.
Nous, à l’A.C.P.E., nous ne voulons pas faire fermer ces terrasses (contrairement à ce qu’on prétend). Nous avons simplement demandé l'extension de la mesure prise le 1er août 2003 pour FLO et Le Comte Dracula (qui limite leurs terrasses à 23h) à toute la voie.
***
Et puisqu’on en parle, nous regrettons même que les terrasses autorisées ne soient pas ouvertes le matin, dès 8h30, comme il y a encore 5 ou 6 ans, pour prendre par exemple un petit café au soleil avec le journal, ou à l’extérieur tout simplement. Et aussi ensuite pour déjeuner à midi. Et puis encore pour prendre le café au début ou en milieu d’après-midi.
Nous nous étonnons que, souvent, les établissements n’ouvrent depuis un ou deux ans qu’à 18h.
Quoi qu’il en soit, nous les invitons donc à faire preuve de modération et regagner la confiance des riverains les plus proches pour qu’ils jouent aussi (et surtout) le rôle de cafés de quartier.
Nous ne demandons qu’une seule chose : de respecter les règles et les lois. Pour le bruit comme pour le reste*. Cela en prenant toute la liberté qu’on veut, mais à l’intérieur de ce cadre.
Nous les invitons à nous répondre, à en débattre, à nous écrire, sans énervement, comme chacun de nos adhérents et des riverains, et comme on l’entend. Que nous ne manquerons pas de diffuser.
A.C.P.E.
* Nous profitons de cette mise au point pour rappeler aussi que la surface au sol des terrasses autorisées est limitée en longueur et en largeur par les pastilles de laiton, en place. Merci aux établissements de ne pas dépasser ces limites ni de placer sur le trottoir restant des panneaux ou autre mobilier. (la norme étant que 2 fauteuils roulants puissent se croiser).

30 avril 2004

Gazette n°7 / avril 2004

Compte rendu de la réunion du 21 avril
Voici un résumé des points abordés. Qui seront développés dans des mails à suivre.
Merci à Georges du restaurant "le Passage" de nous avoir ouvert ses portes.
****
RATS
Nous avons décidé de prendre le taureau pas les cornes ! Et faire feu de tout bois !
Concernant le pullulement des rats dans le passage, municipalité, services, copropriétés et habitants doivent agir rapidement et conjointement.
En diffusant l'information à tous. Que tout le monde se sente concerné.
On lance un appel à témoin contre les personnes qui dépose de la nourriture, graine, riz, pain… et qui attirent de ce fait les rats. Là, on est remonté.
Jean Claude Barrère s'est porté volontaire pour coordonner les actions.
jcbarrere@free.fr
(à suivre)
***
VIDE GRENIER
À la demande générale (!), on organise un vide-grenier dans la Cour vers le dernier week-end de septembre.
On cherche deux ou trois volontaires pour coordonner et préparer ce projet.
Avec Choé Pérussel, Jean-Michel Comte…
(à suivre)
***
TERRASSES
On en a reparlé. Certains de nos adhérents sont encore inquiets.
On fera un point et une information complète, très bientôt à ce sujet.
***
VERDURE
Le n°16 nous annonce qu'ils vont proposer l'installation de gros pots devant leur immeuble, s'engageant à les financer, entretenir, nettoyer et arroser.
C'est beau.
On applaudit des deux mains.
***
GAZON
Échec total !
Il n'a pas levé (aux pieds d'arbre) Pourquoi ? Boude-t-il ?
François F. explique que c'est parce la terre était encore trop froide. On me dit que c'est parce que les pigeons et moineaux ont tout boulotté. Que la terre est souillée par l'urine des chiens, ce qui la rend stérile. Mystère ? Ou alors qu'on n’a pas la main verte ? C'est fort possible.
On enquête.
***
CIRCULATION
Des tracas de parking sauvage (entraînant des coups de klaxon) ont lieu. Ce qui est énervant. Surtout pour ceux qui veulent rentrer dans leur garage qui est bloqué par un squateur. Surtout si c'est répété.
Solutions : mettre un mot ostensible sur le pare brise "merci de ne pas stationner ici…" Chercher à connaître les conducteurs indélicats. Mettre une chaîne (provisoire ?) qui casse la mauvaise habitude.
***
À bientôt, pour de nouvelles aventures ultra-quotidiennes.
ACPE

06 mars 2004

JARDIN du n°14 et Pieds d'arbres

Aux Élues,
Je me permets d'attirer votre attention sur le petit jardin qui est au coin de la Cour des Petites Écuries et du Passage des petites Écuries.
Celui qui appartient à la copropriété du n°14 de la Cour, fraichement ravalé.
Sa grille permet à tous de voir cette verdure et de profiter, passant ou voisin, de ce rare espace vert. S'il était entretenu.
Aujourd'hui, il comporte encore un grand bouleau et 3 ou 4 arbustes. Plus ou moins en forme.
Depuis trois ou quatre ans, il est laissé à l'abandon. C'est à dire que seul des rats (qui puplullent) y font de nombreux terriers. Et des déchets y sont souvent jetés pour diverses raisons.
La solution est de cultiver ce jardin, (et de dératiser, etc…)
Au lieu de cela, nous avons appris que la copro (qui est assez aigrie) a décidé de le suprimer, en le bétonnant ou en mettant un dallage de béton.
(ce qui permettra aux rats de faire des terriers dessous)
Nous avons proposé d'en faire un jardin associatif, ou d'aider à l'entretenir etc… aucune réponse.
Que faire ? Y a -t-il un moyen de le sauver ?
Que nous conseillez-vous ?
***
La culture des pieds d'arbre nous rend célèbre (?) On nous appelle du 19e, arrt, etc… pour savoir comment on fait, mais cela reste très difficile.
Les chiens, les détritus, voire les malveillances font que les plantes ne sont pas drue.
Nous manquons simplement de moyens… Pouvez-vous nous aider ?
Des conseils, des plantes et un peu de matériel…
ACPE

21 janvier 2004

Après la manifestation en soutiens à Baptistine

Chers amis,
J'ai eu la surprise de découvrir ce matin "L'événement du jour" dans le Parisien à propos de notre action d'hier pour Baptistine.
Laissons au Parisien sa lecture de l'événement.
Et préfèrons les versions originales.
*****
Compte-rendu :
Cette installation de fleurs fut une belle chose.
Nombreux sont les gens qui y ont participés. Venants de tout le quartier, jusqu'au Fg St Martin. Et bien sûr de nombreux voisins. Quelques-uns du n°4 avec qui l'on a pu discuter, se rencontrer pour la première fois. Chacun est venu dire un mot. Commerçants et entreprises compris… de toutes les communautés.
Et ceux qui passaient sans savoir, se sont arrêtés.

Anne Hidalgo (1ère adjonte à Bertrand Delanoë) et Tony Dreyfus sont venus. Pour exprimer leur compassion. Que l'on fasse partie ou non de leurs sympatisants, le geste a été salué.
(pour être complet, je mentionnerais aussi Véronique Dubarry et Charlotte Nenner qui sont venues nous rencontrer à propos de cette affaire, trois jours après le drame)
On peut dire qu'hier, toute proportion gardée, "qu'il s'est passé quelque chose". Pour Baptistine.
Merci aussi particulièrement à Corinne Marchetti du n°6, qui a ramassé un beau bouquet des plus belles fleurs et qui s'est chargée de l'envoyer aujourd'hui à Baptistine, à l'hôpital.
***
Pour ceux qui n'étaient pas là, voici les textes lus.

Message de Bertrand Delanoë, lu par Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris :
""Ce soir, des femmes et des hommes ont décidé de se réunir devant le domicile de Madame Baptistine Sochet, pour exprimer leur soutien, leur affection et leur amitié à cette figure du quartier, sauvagement torturée dans le nuit du dimanche 11 janvier.
Par ce mouvement spontané, ces habitants ont voulu ainsi exprimer leur incompréhension et leur dégout face à un acte d'une telle brutalité.
Un fait aussi grave, aussi méprisable, confirme l'âpreté du combat à mener contre la violence et l'irrationnel : il doit conduire tous les responsables politiques à la plus grande prudence dans leurs déclarations, mais aussi à l'humilité, sur un sujet qui appelle d'abord des actes.
Tout doit être mis en œuvre pour que les lâches, responsables de cette infamie, soient punis à la mesure de leurs agissements.
Au nom des Parisiennes et des Parisiens, je veux dire à Baptistine que nous pensons à elle et que l'agression dont elle a été victime nous a boulversés.
Je lui adresse mes vœux les plus chaleureux de prompt rétablissement ; et dans l'épreuve qu'elle affronte, je lui souhaite tout le courage nécessaire et l'assure de notre solidarité la plus totale.""
***
Intervention de Jean-Michel Comte pour l'ACPE :
"Mesdames, messieurs,
Merci à vous tous de vous être joint à nous ce soir.

Peut-on se remettre de ce qu'à subit Baptistine Sochet, 91 ans, il y a quelques jours? C'est peu probable.
En tout cas, c'est d'abord à elle qu'il faut penser, ici.
J'ai appelé tout à l'heure, l'hôpital Lariboisière. Son état de santé s'améliore. Demain, elle partira en moyen séjour à l'hôpital Fernand Vidal, voisin de Lariboisière. Ses plaies semblent se refermer. Mais personne ne sait encore si elle pourra rentrer un jour chez elle.
Seule, sans famille. Il nous appartiendra d'aller la voir.
Maintenant, il nous importe ici, ce soir, de dire notre émotion.
Cette dame, affaiblie, probablement la doyenne de la Cour des Petites Écuries, qui habite ici depuis plus de quarante ans, rackettée, torturée pendant plusieurs heures chez elle… C'est insupportable !
Cela va faire tout juste dix ans que notre Cour des Petites Écuries est passée de voie privée au statut publique. Elle a été rénovée tout récemment.
Pourtant, ce fait divers, comme disent les journaux, s'apparente ici à la loi de la jungle. Avec ses prédateurs et avec sa proie la plus facile, dans cet immeuble un peu laissé pour compte.
Eh bien, non, ce n'est pas ça une ville ! Ce n'est pas ça, un quartier de Paris.
Mais nous sommes là pour dire notre émotion.
Ensuite, j'appelle à nous regrouper, d'abord entre habitants, voisins, riverains, entre proche, entre générations et entre les différents style de vie. A ne pas rester isolé derrière nos murs.
J'appelle les associations, les copropriétés, le conseil de quartier, la municipalité et la préfecture, à réfléchir pour rénover non seulement la voirie mais aussi en partie nos relations humaines et urbaines.
Ce n'est pas une question de jeunes contre vieux. Ce n'est pas une question de gauche et de droite. Pas plus une question de communauté, ni de propriétaire ou locataire, c'est une question de se connaître et de se reconnaître dans notre diversité. Pour construire un quartier, un village, dans le respect de chacun et dans le respect des règles et des lois.
La Cour ne peut pas être ni une jungle, ni une zone de non-droit
Et enfin, puisque le Maire de Paris se joint à nous par la présence de Madame la Première adjointe, permettez-moi de lui faire ici une adresse :
M. le Maire, faites qu'il n'y ait pas un Paris à deux vitesses. Faites qu'il n'y ait pas, à l'opposé des beaux quartiers… de vilains quartiers.
Je vous remercie."
***
Ensuite, Tony Dreyfus prit la parole pour rappeler, entre autres points, l'importance du voisinage dans une affaire comme ça, qui a ici appelé la police et donc interrompu les tortures. Il a rappelé sa disponibilité par rapport à nos problèmes.

20 janvier 2004

Toute l'Affaire BAPTISTINE

En pièce jointe, voici tous les mails; les échanges qui ont eut lieu entre nous concernant l'Affaire Baptistine.Detail_du_dossier_BAPTIS.doc

12 janvier 2004

UN DRAME ATROCE DANS LA COUR / BAPTISTINE

Dimanche, hier, dans la nuit, la vieille Dame qui habite sous les toits du n°4 Cour des Petites Écuries, a été agressée très violemment chez elle (lire l'article dans le Parisien de lundi, page 13)*
Ce qui s'est passé est atroce et insupportable.
Cette agression soulève une énorme émotion dans notre Cour et dans tout le Faubourg-St-Denis.
Qui est cette veille dame ? Quel est son état aujourd'hui? Que se passe-t-il au n°4 ? Pourquoi la cage d'escalier du n°4 était-elle squattée ? Comment peut-on aider les résidents ? Qu'est ce rendez-vous permanent devant les n° 1, 2 et 4 ?L'ACPE ne peut rester en dehors de ce crime.
Nous proposons de recueillir toutes les informations, les témoignages, pour apporter notre soutien, agir auprès de tous et ne pas laisser sans réponse une telle situation.
Que tout le monde sache ce qui se passe le plus exactement possible.
Merci à tous ceux qui ne veulent pas rester indifférent de prendre contact avec nous.
Salutations
ACPE.
* Dans cet article, on apprend que cette vieille Dame, Baptistine, 91 ans, ligotée sur une chaise, a enduré des violences, a été torturée une partie de la nuit, afin de lui soutirer ses économies. Les agresseurs ont été arrêtés.

17 novembre 2003

GAZETTE N°4

CENDRIER
Le prototype de cendriers public a été installé entre le n°5 et le café Napoli. Il va être perfectionné avec deux autres supplémentaires dans les prochain jours (marquage + sable). Venez les voir
****
PASSAGE CÔTÉ MARTEL
Christel de Tinguy et Charlotte Fourtané ont fait quelques essais de peintures sur les plots d'aération. Bravo. Couleurs vives ou brun classieux. C'est de bonne augure. Car si ce passage était un peu joliment décoré (ce qui ne veut pas dire fait n'importe comment), il serait plus agréable… peut-être plus respecté.
Mur de la copro réparé, les plots repeints avec des plantations… Ça a l'air bien parti et se fera dés que possible. En ce mois de novembre maussade personne n'étant trop pressé de bricoler dehors.
****
JARDIN :
Prochaine séance : dimanche 7 décembre à 11h.
Ménage d'hiver. "A la saint Ambroise, on s'entrecroise"
*****
VERBALISATION CROTTE
à notre grande surprise, des inspecteurs de la propreté sont venus plusieurs matin de suite dans la Cour (et rue de Metz) verbalisé ceux qui n'ont pas encore compris qu'il faut ramasser. Et certains se sont fait attraper. (183 euros)
Qu'on se le dise.
****
INFO
Concernant les immigrés qui sont "à la rue" dans notre quartier, un collectif s'est créé pour les aider ou pour en savoir plus :
Contact Gilles Bénard, mail : exiles10@reso.net
*****
RÉUNION EN MAIRIE AU SUJET DE LA COUR
La réunion avec les élus à propos de la Cour a eu lieu à la Mairie le 4 novembre.
(Voir compte rendu en pièce jointe.)
Le mot du Président : " Il est heureux que M. le Maire, Tony Dreyfus ait assisté en personne à cette réunion. Mais il faut garder la tête froide. Promesse n'est pas action, ni résultat. On connaît ça. (Est-ce pour cela que Véronique Dubarry et Fabienne Leleux n'était pas là ? Mystère. Charlotte Nenner est partie avant la fin et n'a rien dit)
D'autre part, le conseil du Maire à notre égard de ne pas vouloir transformer la Cour et le quartier en "l'Avenue Georges Mandel" (16e arr) est pour le moins étonnant. Tout d'abord, je crois qu'il n'y a pas de crainte à avoir de ce côté-là, il y a encore de la marge. Ensuite, cela voudrait-il dire qu'il y a une volonté (de la municipalité) d'entériner le côté "zone" de notre quartier. Tel qu'il est, deviendrait tel qu'on voudrait qu'il soit. Là, il y a quelques petites nuances qui nous séparent." Jean-Michel Comte

ACPE

04 novembre 2003

RÉUNION MAIRIE / TERRASSES / VOITURIER/ INCIVILTÉS

(NB: ce ne fut pas une réunion de l'ACPE mais dans laquelle elle était)
Réunion Mairie – Cour des Petites Ecuries
4 novembre 2003 à la Mairie du Xe arrondissement à 18 heures
Compte-rendu
Personnes présentes :
- Tony Dreyfus, maire du Xe
- Rémi Féraud, premier adjoint
- Charlotte Nenner, adjointe en charge de la voirie
- Damien Hourst, assistant de Charlotte Nenner
- Guillaume Renoud-Grappin, Directeur du Cabinet / Mairie du Xe
- Florence Remy, service de la publicité et des droits de voirie
- Georges Horhat, gérant du « comte Dracula »
- Riverains :
- Jean Michel Comte, président Association Cour et Passage des Petites écuries
- Dominique Laberenne (1 cour)
- Guy Leverve (1 cour)
- Marie Dominique Capillon (1, cour)
- Loïc Courcoux (11, cour)
- Laurent Valière (14, cour)
- Philippe Petit-Jean (16, cour)
Mme Nenner explique que cette réunion a pour but d’établir un bilan de l’été dans la cour, après les travaux et l’autorisation de nouvelles terrasses.
Mr Comte, au nom de l’association soulève quelques problèmes préliminaires :
- On attend toujours les panneaux « je ramasse » ;
- On ne peut pas mettre de poubelles dans le passage car c’est une voie privée ;
- Il annonce la fondation de l’association cour et passage des petites écuries (ACPPE) , que le maire qualifie comme son 6e petit enfant.
Etant donné la faible représentativité des commerçants et des riverains présents, Damien Hourst s’excuse : l’information n’a pas été communiquée aux commerçants ; quant aux riverains, il pensait que l’annonce de la réunion serait transmise par l’ ACPE..
Mme Nenner explique que la mairie s’était engagée à faire le bilan de l’été. Pour elle, il existe une différence notamment entre les terrasses des cafés et celles des restaurants. Ils ne disposent pas d’ailleurs de la même autorisation.
Pour M. Ferraud, nous sommes dans une réunion concernant uniquement les terrasses.
M. Petit-Jean souhaite soulever un problème corollaire, celui du voiturier de Flo : il est venu avec des éléments.
Mme Nenner propose un tour de table pour le bilan.
Le gérant du Comte Dracula affirme faire le maximum pour gérer la clientèle. Il n’y a plus personne sur ses terrasses à 22 heures – 22 h 30. Les terrasses sont toujours retirées à 23 heures. Il répond à Mme Nenner sur sa satisfaction par rapport aux terrasses en indiquant que celles ci servent surtout à midi, ainsi qu’à embellir la façade et attirer la clientèle. « C’est un restaurant, pas une discothèque ». Les affaires commencent, mais les travaux dans la rue du faubourg saint Denis sont aujourd’hui handicapants. On fait le maximum pour que quand les gens sortent du restaurant, ils ne restent pas en réunion sur le trottoir. Selon lui, le groupe de jeunes qui était installé en face sur le parking à deux roues est parti depuis 5 à 6 mois.
M. Leverve (n°1) était très peu présent jusqu’à la mi-août. Selon lui, l’argument selon lequel grâce aux terrasses, il n’y a plus de groupe de jeunes dans la cour ne tient pas puisque depuis que, s’ils ne sont plus devant comte Dracula, le groupe est près des terrasses du Tribal Café. Ils sont même très souvent au n°4 de la cour.
Le maire explique que la copropriété du 4 peut faire déloger cette bande de l’immeuble.
Par ailleurs, M. Leverve explique que concernant les terrasses, l’acoustique de la cour fait qu’il est impossible d’avoir les fenêtres ouvertes car on entend tous les bruits et conversations. De plus, la cour est de plus en plus courue. Il y a parfois 150 personnes à la terrasse du Tribal café. Le maire en est surpris. M. Ferraud ajoute qu’il y a une vraie différence sonore entre le Bleu cerise et le Tribal Café, et que la musique est forte au Tribal Café, d’autant que parfois les fenêtres sont grandes ouvertes. M. Leverve demande donc que cette terrasse soit rangée à 23 heures, tables rentrées.
M. Leverve ajoute qu’en plus de la musique, l’entrée de la cour est devenue une décharge et un urinoir où viennent parfois des clients du Tribal Café. Il pense que les gérants du Tribal Café, fort sympathiques, ont bien profité de l’opération d’urbanisme.
Le Maire explique que si c’est le cas, ces gérants devraient avoir les moyens de rénover leurs sanitaires.
Mme Nenner explique que l’aménagement de ce recoin du 1 est prévu. Par ailleurs, elle rappelle qu’elle avait demandé avant l’été aux deux gérants de faire des efforts pour que la cour soit calme à partir de 23 heures.
Le Maire explique qu’en ce domaine, il ne faut pas compter sur la bonne volonté des usagers : il faut donc demander à la préfecture d’agir et demander la fermeture des terrasses à 23 heures. Pour résumer, on peut faire dresser des PV pour le bruit et faire vérifier l’hygiène et la sécurité des établissements.
M. Petit-Jean se montre pour sa part très content du commerce de rue, et ravi de voir le gérant de comte Dracula, dont il espère que le commerce se porte bien. Mais il ne faut pas non plus du commerce à tout prix, au détriment de l’environnement. Il est surpris ainsi que Flo après avoir licencié son voiturier ait décidé de sous traiter désormais cette tache, tache dont l’établissement fait la publicité dans ses journaux. Flo a t-il l’autorisation d’utiliser le trottoir pour mettre ces panneaux concernant le voiturier, est ce une activité autorisée. Le problème est qu’un voiturier ne peut tenir dans la cour rénovée : il n’y a plus de place pour stationner les voitures, et le voiturier ne peut absorber le flot de voitures, alors que Flo n’a réservé que 5 ou 6 places de parking au Parking d’Enghien. Il en ressort des engorgements dans la cour, des bateaux où sont stationnés des voitures, des coups de klaxon. Or Flo donne le ton : s’ils favorise le mauvais stationnement, d’autres seront tenté de faire pareil dans la cour. Il évoque un samedi-catastrophe passé en particulier.
Mme Nenner explique qu’elle a eu des discussions avec Flo pour qui il manquait 12 places de stationnement dans la cour. Il faudra qu’on en discute.
M. Valière explique la démarche de l’immeuble du 10-14. La quasi-totalité des habitants a adressé une pétition au Maire contre l’établissement des nouvelles terrasses délivrées cet été. Il y a un an, lors de la première réunion qui rassemblait mairie, commerces et riverains, sur l’initiative d’un habitant de l’immeuble, alors que nous faisions part de nos inquiétudes face à d’éventuelles autorisations de nouvelles terrasses après les travaux dans la cour, on nous assuré que tel ne serait pas le cas : ni extension ni création de nouvelle terrasse, avait il même été répondu. Le responsable du patrimoine de Flo avait d’ailleurs, expliqué que les terrasses ne faisaient pas partie de la culture Flo, et le gérant du Comte Dracula avait assuré qu’il n’y aurait pas de terrasses devant l’établissement. Les résident de l’immeuble, qui habitent juste en face, ont donc été surpris qu’au plein milieu de l’été ces deux terrasses aient été autorisées, et ont envoyé cette pétition.
Depuis, un consensus a néanmoins été trouvé au sein de l’association cour et passage des petites écuries, et finalement, les résidents acceptent ces nouvelles terrasses, à condition que celles ci tout comme celle précédemment existants ferment à 23 heures ; par ailleurs, les résidents du 10-14 demandent que ces terrasses soient véritablement rangées à 23 heures, pour éviter les bruits désagréables car quotidiens de Flo qui tout l’été a fini de ranger sa terrasse à 3 heures du matin.
Mme Nenner demande justement si les horaires des nouvelles terrasses ont été respectées cet été. M. Valière explique que ce ne fut pas le cas, et M. Comte ajoute qu’il a vu Flo accepter des clients à 22h50 en terrasses. M. Valière explique qu’il n’était pas rare que Comte Dracula ait encore sa terrasse sortie à minuit et demi.
(Mme Nenner doit quitter la réunion et s’excuse)
M. Ferraud explique l’idée de la mairie en accordant les autorisations de terrasses : il ne peut pas ne pas y avoir de terrasses dans la cour, mais il faut continuer de pouvoir y habituer. Il prend pour référence ce qui a été fait sur le Canal Saint Martin. 23 heures est une idée médiane : il faut être de bonne foi.
Le gérant du comte Dracula explique qu’il est gênant à 23 heures de demander aux clients de rentrer à l’intérieur, ce à quoi M. Courcoux répond qu’il s’agit d’un état d’esprit que l’on demande.
M. Comte explique qu’il représente l’ACPE. La première AG a eu lieu il y a dix jours. Un débat sur les terrasses y a eu lieu : il lit le texte qui y a été adopté :
« Depuis la réhabilitation de la cour au printemps 2003 et l_élargissement des trottoirs, on a vu s_agrandir et se multiplier les terrasses de café-restaurants. La grande majorité des habitants de la voie n_est certes pas contre le principe de la présence des établissements qui animent la Cour mais beaucoup parmi ceux qui habitent au-dessus sont gênés par le bruit qui en découle, la nuit après 22h.
L_inquiétude grandit avec l_implantation de nouvelles terrasses. Il y a quatre ans, il n_y avait que le Bleu Cerise et ses quelques clients le soir. Puis le Tribal Café qui s_est considérablement développé accueillant certains soirs jusqu_à 200 personnes à l_extérieur. Puis, depuis peu, la Brasserie Flo, qui compte développer sa terrasse l_année prochaine sur toute la longueur de son établissement, et le Comte Dracula dont la vocation est d_organiser des nuits gothiques. Par ailleurs, le Bleu Cerise installe le soir une contre-terrasse et l_Annexe et le Tribal ajoutent une rangée de table à l_extérieur, tout cela non autorisées.
L_inquiétude naît aussi des perspectives que pourrait donner demain la Cour, si elle devenait le lieu des nuits parisiennes. On peut imaginer le Café Napoli devenant un bar-restaurant branché. Ainsi que le Le Reillac qui va bientôt changer de gérant, et le petit salon de thé du 9ter. Avec terrasses chauffées l'hiver. La Cour étant l_endroit idéal pour venir s_amuser et fêter le soir.
D_autres cas semblables se passent ou se sont passés dans d_autres quartiers de Paris. Rue du Trésor. Dans le quartier de la Butte au Cailles. »
l’association formule 4 demandes fortes :
- toutes les terrasses dans la cour autorisées désormais jusqu’à 23 heures
- les terrasses effectivement pliées à 23 heures
- marquage au sol des terrasses
- Que les règles soient respectées.
Pour M. Comte, l’été s’est mal passé
Le Maire prend la parole pour évoquer les changements dans le quartier et dans la cour. Plusieurs problèmes se posent :
1- Concernant la sécurité, s’il y a des squats d’installés, qui troublent le droit de jouissance, il faut demander au préfet de police d’intervenir. Les copropriétaires du 4, cour doivent adresser un courrier au Maire
2- Le bruit : On ne va pas interdire le bruit dans la cour. « Ce n’est pas l’avenue Georges Mendel ». Les gens branchés vont continuer de venir. Par contre le maire va demander au préfet de police de vérifier si le Tribal Café a la contenance pour 150 personnes. De toutes façons, les commerces doivent continuer à se développer.
M. Comte répond qu’il demande des activités en accord avec la tranquillité de la cour. Le Maire répond que les petits commerces de proximité ont disparu dans la cour. M. Courcoux soulève son inquiétude si la cour devient un lieu à succès : d’autres cafés viendront d’y installer.
Le maire répond qu’il faut rester raisonnable. C’est vrai que les riverains subissent un préjudice. Mais on ne pourra pas installer de commerces de proximité. Et Flo est un gage de valorisation des bien. « Flo est un plus pour l’arrondissement ». « N’allez pas faire de la cour un lieu strictement résidentiel ». Par ailleurs, le développement de la fréquentation évitera les problèmes de sécurité.
M. Ferraud ajoute qu’il faut appliquer la règle du jeu.
M. Laberenne demande si tout le monde est d’accord pour que toutes les terrasses soient rangées à 23 heures. Le maire conclut qu’il souhaite que les terrasses soient maintenues jusque 23 heures, et contrôler l’hygiène de ces lieux.
M. Ferraud confirme que l’égalité entre tous les commerces se basera bien sur la fermeture des terrasses à 23 heures, et non à 2 heures comme actuellement au Tribal Café.
M. Comte demande au représentant du service des droits de voirie comment faire contrôler cela. Le représentant explique qu’il n’y a pas d’agent susceptible de vérifier la fermeture de terrasses à 23 heures dans ses services : il convient dont d’appeler le commissariat.
M. Courcoux conclut le tour de table en se montrant solidaire des autres riverains.

La séance est levée. M. Féraud souhaite une nouvelle réunion d’ici deux à trois mois.

23 octobre 2003

UNE LETTRE D'UN HABITANT

M. Tony Dreyfuss
Maire du Xe
72 rue du Fb Saint-Martin
75010 Paris
Paris le 23 septembre 2003

Monsieur le Député et Maire du Xe,
Je viens d’apprendre grâce à l’obligeance de mon voisin, M. …, que doit se tenir jeudi 25 une réunion concernant les aménagements de la cour des Petites Écuries, réunion dont je n’ai pas du tout été informé. Je comptais d’ailleurs faire, ces jours-ci, un courrier sur le sujet.
D’une part, je tiens à soulever la question des problèmes de sécurité liés à la présence d’une bande de " jeunes ", parfois presque menaçants, qui semble s’être installés devant et dans la montée de l’escalier de l’immeuble du 4. J’ai appelé à plusieurs reprises le commissariat, sans, à ce que je vois encore ce soir, grand effet. Vous me direz peut-être que les problèmes de sécurité, de trafic, etc., ne dépendent pas de la mairie du Xe !
D’autre part, si j’ai été assez absent de Paris depuis avril jusqu’à la mi-août, je constate, depuis cette date, et bien qu’habitant au …e étage, qu’il est impossible, le soir, de laisser les fenêtres ouvertes du côté de la cour, étant donné le niveau de bruit causé par une fréquentation normale des terrasses des cafés.
Je regrette de devoir relever que ce que nous avions pris pour un aménagement urbain extrêmement bienvenu, et attendu, se révèle être une grande source d’inconvénients et de nuisances pour les habitants de la cour – et probablement bientôt du quartier. Je me permets de dire cela d’autant plus– et j’insiste – que je n’ai aucunement à me plaindre, ni de la fréquentation, ni du niveau sonore normal des conversations tenues dans les cafés. Il s’agit probablement simplement d’une question d’urbanisme – d’urbanité ? – qui n’avait pas été envisagée.
J’apprends que l’ouverture de la terrasse de " Chez Flo " est limitée à 23 h. Ne pourrait-il en être ainsi dans toute la cour ? De même, le nombre de tables en terrasse de ces établissements n’est-il pas réglementé ?
N’ayant pas été prévenu de la tenue de cette réunion et étant en province je jour-là, je confie ce courrier à M. … qui pourra le faire valoir et vous le transmettre.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député et Maire de Xe, l’expression de mes sentiments distingués.

15 octobre 2003

LA CHARTE DE L'ACPE

Charte de l'association « Cour & passage des petites écuries »

Le 25 juillet 2003, des habitants et résidents de la cour et du
passage des petites écuries, riches de leurs différences et unis par la
volonté de travailler ensemble à l'amélioration de la qualité de vie au
sein de leur quartier, se sont réunis afin de se constituer en association
loi 1901.

L'association « Cour & passage des petites écuries » se donne pour
objectifs de faire de cet espace urbain un endroit animé et agréable à
vivre, un lieu d'échange d'expériences, de rencontres des diversités,
au-delà des traditionnelles barrières sociales ou générationnelles et ce
dans le respect des règles normales du « savoir-vivre ensemble ».

Elle se propose :
- de favoriser l'embellissement de la cour et du passage (création de
véritables espaces verts, plantations privées, ajout de mobiliers urbains,
réhabilitation du porche d'entrée, ravalement de façade),
- de participer à l'animation socio-culturelle du quartier (fête annuelle de
la rue notamment, pique-nique du 14 juillet, fête de la musique, spectacle
de rue, fête des écoles, illuminations de Noël, expositions d‚artistes,
café-agora),
- d'être attentives aux questions de santé publique (dératisation) et de
propreté urbaine (déjections canines, dépôts détritus, urinoirs sauvages),
de circulation et stationnement illicite, de pollutions sonores ou
d'incivilités.

Afin de pouvoir être une force de proposition auprès des institutionnels
(mairie du Xème arrondissement notamment) et des divers services
administratifs de la ville de Paris, l'association souhaite rassembler
autour de ce projet une majorité d'habitants ou de résidents de la cour
et du passage.

Afin de rassembler, dans le respect de la diversité des opinions et des
modes de vie, l'association se dotera de statuts-types (loi 1901)
explicitant son mode de fonctionnement ouvert et démocratique par le
biais d'une assemblée générale annuelle et l'élection d'un conseil
d'administration représentatif. Des réunions générales thématiques
pourront être également organisées tout au long de l'année.

Elle s'engage à communiquer et à échanger avec ses adhérents sur ses
activités et ses projets par le biais de réunions-débats, d'une gazette,
d'affichettes, de la messagerie électronique et d'un site internet
notamment.

Ses membres convient tous ceux qui souhaitent donner un peu de leur
temps et de leur savoir-faire, à les rejoindre, afin que cette
association devienne un lieu privilégié d'échanges, de rencontres et de
réalisation de projets en commun./.

11 août 2003

GAZETTE N°0

VOICI LA GAZETTE n°0
***
ADHÉSION
L'association Cour et Passage des Petites Écuries, que nous désignerons avec désinvolture l'ACPE,
est donc née, donc… il faut adhérer. Voilà
*
Tarif :
Étudiant, chomeur : 10euros
membre : 15 euros
membre-soutien : 30 euros
membre bienfaiteur : 100 euros
les chèques sont à rédiger à l'ordre de ASSOCIATION COUR ET PASSAGE DES PETITES ÉCURIES
et a déposer soit dans la boite aux lettres du N°5 de la Cour, ou dans la boite de Claude le Garrec (trésorier) au n°20 (pas de code en journée pour les deux)
Merci
****
Plans de plantes
A près le n°5, le n°6 a déjà installé un laurier et un tuyat, bientôt un bac … Bravo.
N'attendons pas l'hiver et le mauvais temps. Plantons.
"Le plus tôt sera le mieux" (proverbe de jardinier urbain)
*
Cultiver les "pieds d'arbres"
Un projet à mener dès septembre, quii est volontaire?
*
Nous allons coordonner des actions de plantation avec l'association "la Main Verte" qui est dans le 10e.
(Ce qui ne veut pas dire qu'on fera tout à votre place, n'est ce pas. "l'agriculture a besoin de bras" comme on disait )
*
POT DE PEINTURES / APPEL :
Vous avez des vieux pots de peintures dont vous ne savez que faire.…
Tant mieux. Donnez-les à l'ACPE. On en a besoin. Il va y avoir de la peinture.
****
Terrasses de café-restau
— Les terrasses se multiplient. Ça fait du "potin".
— Parmi nous, certains s'en plaignent., d'autres moins
ça pose un problème.
— L'ACPE ne peut contourner le problème, la discussion, non plus.
(à suivre donc)
*****
ACTION
Éradication du coin à ordures du passage au 15/17, en face du n°20 :
une action "occupation implacable du coin mort par les plantes" est envisageable en septembre.
Les volontaires pour participer sont priés de se faire connaître.
*****
Une idée :
(à long terme)
Pourquoi pas, sur tout le mur borgne, en fond de Cour, côté Faubourg, une fresque (belle) en trompe l'œil qui prolonge les immeubles de la dite Cour jusqu'à… Jusqu'où ? Jusqu'à l'infini, jusqu'à la mer …On ne sait pas pour l'instant.
(à creuser)
****
A.G.
Une grande Assemblée Générale aura lieu deuxième quinzaine de septembre.
Il faudra la préparer.
Alors : qui, que, quoi, dont, où, comment, et surtout pourquoi et pourquoi pas ?
C'est maintenant qu'il faut se poser les questions et commencer à savoir ce que l'on veut dire.
(relire peut-être le texte de base)
****
Ça bouge aussi dans le fond du Passage côté rue des Petites Écuries, grâce à Chrystel de T…
à suivre.
*****`
à marquer sur son agenda :
Rencontre sur le trottoir
on se donne rendez-vous le premier dimanche de septembre le 7, ceux qui veulent, à midi, comme ça, devant le n°6.
Plus si affinité (ou si infinité)
*****
Fait à Paris par 39 degrès à l'ombre !
à bientôt

18 juillet 2003

APPEL À CRÉER L'ACPE

Création de
l’ASSOCIATION DE LA COUR DES PETITES ÉCURIES
Résidents, Voisins, Amis, Mesdames, Messieurs…
***
La Cour des Petites Écuries vient d’être réhabilitée. Il faut maintenant “lui inventer la vie qui va avec”… ou du moins faire en sorte que l’amélioration des lieux soit suivi d’une plus grande qualité de vie.
Dans ce but, nous vous proposons de participer à l’Association de la Cour et du Passage des Petites Écuries.
***
INTENTION
La Cour des Petites Écuries a pour vocation d’être un endroit tranquille, un “petit village”surtout depuis sa réhabilitation qui a pratiquement supprimé la nuisance des voitures. C’est un endroit encaissé, un peu retiré du Faubourg. Ce qui implique que la vie aussi doit y être tranquille.
Ce qui ne veut pas dire mort, non plus. Nous sommes dans un quartier animé. Alors il nous faut trouver le juste milieu dans ce nouveau “quartier vert”. Pour que chacun y trouve son compte sans gêner l’autre.

Notamment, il faut améliorer la propreté (c’est le moins qu’on puisse dire). Il faut combattre le bruit surtout la nuit et aussi les incivilités. Partager l’espace publique et faire respecter les règles. Tout cela dans un esprit bienveillant, cordial… et parfois ferme.
A nous de faire en sorte que cette vie soit de qualité. et d’en trouver le compromis heureux, par la discussion.

Pour cela :
L’ASSOCIATION : Elle concerne la Cour et le Passage des Petites Écuries. Elle doit réunir les habitants et ceux qui travaillent dans la Cour. Toutes les générations, tous les styles de vie. Propriétaires, locataires, travailleurs… pour se réunir sur un terrain commun.
Son rôle est de favoriser la communication: faire savoir (Gazette de la Cour, affichettes, mail letter…) De favoriser l’animation : soutenir des animations traditionnelles (illuminations, carnaval, fêtes de la Cour…) et nouvelles ( pic-nique de quartier, plantations…) et même la création artistique… enfin d’améliorer l’aspect visuel du lieu.

Qui est partant ? Pour participer, pour s’exprimer, être tenu informé…

24 juin 2003

TEXTE DE BASE (ayant servi à la constitution de l'ACPE)

TEXTE DE TRAVAIL / TEXTE DE BASE / 24 /06/ 03
**************
(note du blogueur : ce texte a été fait à partir des réunion et d'interview des principaux acteurs de la cour et des fondateurs de l'ACPE)
Association de la Cour et du Passage des Petites-Écuries
Sommaire
Préambule
Fonctionnement de l’association
Communication
Contenu
Généralités
Circulation
Chiens
Bruit
Propreté
Incivilité
Embellissement
Plantations
Particularités
Animation

Préambule
§ 1 – Ce texte est le reflet des différentes discussions et expériences que nous avons eues depuis des mois, voire des années, et des réunions à propos de la Cour et du Passage dans les différentes commissions du conseil de quartier, des réunions spécifiques avec les élus, en Mairie ou plus simplement entre habitants sur les problèmes et les perspectives de la Cour et du Passage.

§ 2 – C’est un texte de travail, une base de départ. Avec des objectifs. Ouvert à la discussion. Et devant aboutir à des demandes, des actions, des prises de position et… à la Charte de la Cour.
Qui peut être discuté, amendé, etc. Parfois nos avis diffèrent. Nous n’avons pas exactement les mêmes problèmes. Il est important que cette association traite de ce qui nous rassemble, sans créer de clivages.

§ 3 – Ce texte est aussi un outil pour démarrer rapidement l’association sans trop de perte de temps, sans réinventer tout.

4 § – Des divergences de vue peuvent apparaître. On s’en doute. Ce qui doit être discuté. Mais il est proposé de se “retrouver” d’abord sur les points consensuels. Il y en a beaucoup.

§ 5 – Ceci sans perdre de vue, que “personne n’a trop de temps”. Il ne s’agit pas de multiplier les réunions. Il s’agit d’améliorer la qualité de la vie en commençant par des petites choses rapides. En faisant ce que l’on peut, sans y passer trop de temps.

§ 6 – Chacun restant libre par ailleurs de toute initiative.

Fonctionnement de l’association :
Donc, pour ne pas se perdre en conjectures, il est proposé le principe de préparer systématiquement toutes les réunions avec à chaque fois un texte de départ, de base.
Il est souhaitable de travailler “en amont”, de préparer les réunions par mail, par écrit, par contact…
Avec le fonctionnement suivant :

§ 7 – L’association concerne la cour et le passage des Petites-Écuries, ses habitants et ceux qui y travaillent.

§ 8 – Assemblé générale : une fois par an. Élection du conseil d’administration et du bureau. Ce sera le lieu de trois choses. Pour la première assemblée, d’abord de se présenter et que tout le monde voit tout le monde. De faire un tour de salle pour que chacun puisse exprimer son opinion. D’entériner un texte de base ou une motion (qui, pour la première assemblée, ressemblera à celui que vous avez ici entre les mains).

§ 9 – Conseil d’administration : renouvelable annuellement. Il s’agit d’un petit groupe de dix ou quinze personnes se réunissant tous les deux mois maximum. Il serait bon qu’il soit réparti géographiquement.

§ 10 – Sous-groupe : selon les besoins, il serait bon de créer des sous-groupes informels, soit par centre d’intérêt, soit pour structurer un peu l’action…

§ 11 – Le bureau : président, vice-président, trésorier et trésorier adjoint, secrétaire et secrétaire adjoint. Son rôle : le fonctionnement et la coordination.

§ 12 – Les statuts : ressemblent aux statuts types de toute association

§ 13 – Le but de l’association : “Améliorer la qualité de la vie dans la cour et le passage des Petites-Écuries, pour les rendre agréables pour tous dans le respect de chacun.” Faire respecter les règles et animer ce lieu.

§ 14 – Chaque réunion sera conclue par un compte-rendu succinct diffusé par mail et affiché et/ou distribué dans les boîtes aux lettres.

§ 15 – Bien entendu, il est recommandé, pour préparer ou faire avancer un “dossier” ou un centre d’intérêt, de communiquer avec quelques-uns, de la manière que l’on veut.

§ 16 – De temps en temps, une ou deux fois par an, des réunions générales auront lieu, ouvertes au débat sur un thème d’actualité.

§ 17 – Il est souhaitable que chaque immeuble soit représenté. Propriétaires, locataires, ceux qui y travaillent. Toutes les générations, tous les styles…

§ 18 – Pour l’instant, nos rapports avec la Mairie et les élus du 10e sont bons. Il est important de garder de bonnes relations avec eux.

La communication
Il s’agit d’un volet très important de l’association. Pour couper court aux rumeurs et idées reçues.

§ 19 – Interne. Par mail, moyen pratique. Par affichette collée dans la Cour. Par “boîtage” dans les boîtes aux lettres. En diffusant les comptes-rendus.

§ 20 – Externe. À l’aide d’une petite “gazette”, pour exprimer les opinions. De lettres. Et de panonceaux.

Le contenu

GÉNÉRALITÉS
Demandes, propositions, rappel des règles, débats.

CIRCULATION
Les problèmes de circulation et stationnement semblent s’être sensiblement améliorés depuis la réhabilitation de la voie.

§ 21 – Lutter contre le stationnement des deux roues sur les trottoirs, s’il y en a trop. Incitation à utiliser les deux aires de stationnement. Demande d’une troisième, s’il le faut.

§ 22 – Respect du sens interdit. Pose d’un panneau côté porche Faubourg.

CHIENS
§ 23 – Déjections canines : “La Cour n’est pas un WC canin.” Rappel des règles. Communication. Les propriétaires doivent ramasser les déjections. Les chiens ne doivent pas être laissés seuls. Les carrés de terre des arbres ne sont pas des WC canins, non plus. Panneau “je ramasse” / affichage / sensibilisation et demande de surveillance, voire ensuite de contravention.

BRUIT
§ 24 – La configuration de la Cour faisant caisse de résonance et l’absence de circulation produisant un niveau de silence très bon à Paris, tout bruit prend alors beaucoup plus d’importance qu’ailleurs. Ce qui fait que ne peuvent s’installer des activités très bruyantes particulièrement la nuit, de 22 h à 8 h.
Il est important de réaliser un compromis acceptable et accepté, entre les activités ou comportements bruyants (cafés) et le calme nécessaire à cet endroit majoritairement résidentiel, principalement après 22 h.

§ 25 – Bruit : la Cour doit être calme la nuit après 22 h et très calme après minuit jusqu’à 8 h. Sauf exception d’usage (fêtes exceptionnelles, Fête de la musique (?), réveillon, 14 juillet, fêtes municipales…)

§ 26 – Les gérants des bars et restaurants doivent être responsables du bruit de leur établissement, en particulier des terrasses. Il leur est demandé d’empêcher les vociférations et de faire en sorte que la musique de leur établissement ne “déborde” pas dans la rue, ni ne soit gênante pour le voisinage. Surtout après 22 h et encore plus après minuit.

§ 27 – Suite aux réunions en Mairie au sujet des terrasses, il a été demandé et convenu que suite à l’élargissement des trottoirs, le principe du statu quo actuel soit maintenu. Pas d’extension des deux terrasses existantes et pas de création de nouvelles terrasses.
Les terrasses doivent être une animation de qualité et non une source de nuisance.
Pour que la Cour garde son côté tranquille et ne devienne pas un rendez-vous parisien du type rue Oberkampf. Affluence qui convient mieux aux grands boulevards qu’à une petite rue, (précédents à Paris : place Sainte-Marthe, impasse du Trésor, Lou Pascalou).
Rappel de la réglementation :
– Les terrasses peuvent occuper, au plus, 1/3 du trottoir, extensions en dur comprises, ceci sur la longueur de l’établissement.
– Les contre-terrasses ne sont pas autorisées. L’élargissement des trottoirs n’a pas été fait pour les cafés. Et l’accroissement sensible alors du nombre de tables amenant la foule, donc le bruit, peut être nuisible.
– Les terrasses sont soumises à autorisation de la préfecture et de la Mairie. Autorisation révocable. Elle est donnée jusqu’à 2 h du matin. C’est tout ou rien.
– Tous les consommateurs qui sont à l’extérieur doivent avoir une place assise.

§ 28 – Les gérants invitent les habitants à leur signaler directement les différents incidents par téléphone ou de visu.

§ 29 – Il est demandé aux gérants d’apposer des affichettes appelant au calme après 22 h et de le faire respecter.

§ 30 – Il est rappelé aussi que les terrasses concourent à l’animation du lieu et, pour une part, à sa sécurisation le soir, du fait de leur présence.

§ 31 – L’adjointe au maire donnant les autorisations d’installation s’engage à les donner après aval des riverains.

§ 32 – Il est souhaitable d’arriver à un modus vivendi, un bon compromis sur le bruit qui permette de profiter de ces lieux agréables et aussi d’habiter au-dessus en pouvant dormir… et de faire mentir la maxime : “C’est super les terrasses, mais je n’aimerais pas habiter au-dessus.”


PROPRETÉ
§ 33 – Pose de poubelles publiques.

§ 34 – Objets encombrants : diffuser et afficher partout le n° de téléphone de l’enlèvement gratuit sur rendez-vous. En plusieurs langues.

§ 35 – Lutter contre les dépôts d’ordures sauvages et en rechercher les causes. Analyse, moyens, solutions… adaptation.

§ 36 – Conteneurs (poubelles). Y en a-t-il partout ?

§ 37 – Améliorer le tri des déchets.

§ 38 – Pouvoir trier le verre sans en subir la collecte bruyante (enlèvement le samedi à 7 h 45 !)

§ 39 – Problèmes d’élimination des palettes et déchets spécifiques des entreprises et commerces…

§ 40 – Dératisation.

§ 41 – Mégots des terrasses : les gérants doivent mettre des cendriers sur les tables et ne plus balayer les (centaines) de mégots dans les caniveaux.

§ 42 – Façades, devantures, enseignes : incitation à l’entretien, à la rénovation. Demande de ravalement. Respect des règles en la matière.

§ 43 – Pose de cendriers publics.

§ 44 – Lutter contre les déchets (et urines !) provenant des groupes continuellement installés sur l’espace public.


INCIVILITÉ
Récemment sont apparus des regroupements, des rendez-vous de bandes qui stagnent à divers endroits. Si la réunion n’est a priori pas gênante dans son principe, ses conséquences peuvent être pénibles et rendre la vie tout entière de cette voie exécrable (ou “pourrie” en langage moderne) : déchets alimentaires, bouteilles cassées, canettes… bruit, vociférations, ghetto-blaster musique, surtout la nuit… Incivilités, injures, voire bagarres…)

§ 45 – Par conséquent, il est demandé qu’aucun mobilier urbain ou aménagement ne puisse servir de siège ou de margelle qui ferait “bar” (autre que les terrasses privées). Ceci pour ne pas attirer les installations permanentes…

§ 46 – Il est demandé aux services municipaux ou préfectoraux d’agir : par des éducateurs de rue, par des associations spécialisées et, si besoin est, par l’action de la police.


EMBELLISSEMENT

PLANTATIONS
§ 47 – Invitation aux plantations : outre l’aspect décoratif, les plantes “apaisent l’espace” et font que l’espace public est occupé et entretenu. Consensuel. Sens de l’histoire : quartier vert.

§ 48 – Jardinières, pots de fleurs, au pied des immeubles, aux fenêtres (attention à l’accrochage !), autour des potelets…

§ 49 – Appel à tous les concours : habitants, commerçants, copropriétés et municipalité.

§ 50 – Les carrés des arbres, en attente de grilles pour la stabilisation des arbres, servent de cendriers, WC canins ou réceptacles à détritus : il est proposé de les cultiver et d’en faire des mini-jardins ou plantations.

§ 51 – Pour éviter un certain défaitisme, il vaut mieux s’attendre à quelques dégradations. Au mieux par négligence, au pire par vandalisme… Cela ne doit pas remettre en cause le projet et être prétexte à ne rien faire. Réparer, remplacer le plus rapidement possible.

§ 52 – Le concours de la municipalité est demandé dans ce domaine.


PARTICULARITÉS
§ 53 – Entrée : indication à l’entrée “cour et passage des…” Nombreuses erreurs de livraison. Plaques de rue à poser.

§ 54 – Réhabilitation et déco des porches d’entrée. Architecte. Contact copropriété. Panneau d’affichage pour annonce et œuvre de l’association Passage del Arte

§ 55 – Coin urinoir sauvage et dépôt d’ordures côté librairie Saint-Denis Presse.
Soit le pas de porte est exploité par le commerçant, soit il faut un aménagement sérieux pour contraindre ce lieu à redevenir propre. La municipalité a, a priori, opté pour végétaliser le mur aveugle et apposer des projecteurs (vite!).

§ 56 – Coin Café Reillac.
Nombreuses margelles et appui de fenêtre “qui font bar”. Faire des plans inclinés.
Soit le café prend en charge et exploite son pas de porte, (comme le café L’Escalier). Soit aménagement provisoire.

§ 57 – Fenêtre condamnée de la réserve du Reillac. Faisant office de bar. Installation de jardinières ou plan incliné.

§ 58 – Hôtel : demande de ravalement.

§ 57 – Café Bleu Cerise et Tribal Café.
(voir ci-avant)

§ 58 – Flo : bruit des livraisons le matin avant 8 h. Et bruit après 22 h, à la fermeture…

§ 59 – Jardin au coin Cour-Passage (du 14) : ce jardin est le seul petit espace vert de l’endroit. Malheureusement, il sert de dépotoir. Et un coin sale appelle la saleté. Propositions : lutter contre la cause. Qui balance des détritus et pourquoi ? Inciter au respect par panonceaux : “ Ce jardin est aussi pour vous, merci de ne pas y jeter de détritus”, etc.

§ 60 – Passage côté rue d’Enghien : coin dépôt d’ordures ; réhabilitation du porche avec verrière.

§ 61 – Passage côté rue des Petites-Écuries : dépôt d’ordures ; plantations sur les promontoires des soupiraux extérieurs de caves


ANIMATION
§ 62 – Participation à l’inauguration de la Cour.
§ 63 – Repas pique-nique dans la Cour, ouvert à tous. Un dimanche à midi, l’été. Les tables et bancs sont prêtés par la Mairie.
§ 64 – Soutien et participation aux fêtes de quartier
§ 65 – Fêtes de fin d’école…
§ 66 – Illuminations de Noël.

****

Pour finir : il va sans dire que tous ce qui se passe dans la Cour n’est pas nouveau. Ailleurs à Paris, non loin de nous, il y a eu ce genre de problèmes, de questions, de propositions suivies de réponses pratiques, pragmatiques…Comment font-ils ailleurs ?

07 avril 2003

Inauguration de la Cour (qui n'a pas eu lieu)

le 7/04/03 3:10, Nenner, Charlotte à Charlotte.Nenner@mairie-paris.fr a écrit :
> Quelques infos :
> Denis Baupin souhaite que nous organisions une inauguration de la cour des
> petites écuries, avec Bertrand Delanoe.
> Pour le pot de fin de chantier, il est probable que nous fassions ça "off"
> avec l'entreprise de BTP le vendredi 25/04 à 14 h. les riverains présents
> seront les bienvenus.
> Pour l'inauguration officielle, ça dépendera beaucoup de l'emploi du temps
> du Maire de Paris. J'essaie d'en savoir plus et vous tiens au courant. On
> pourra l'annoncer et je pense que les riverains de la cour seront contents
> de voir B. Delanoe en personne !
> A bientôt
> Charlotte Nenner

Moi, je trouve plutôt interressant que B. Delanoë viennent inaugurer notre Cour. Ce n'est pas souvent que l'on voit ici un Maire de Paris. Cela ne peut que faire du bien à la Cour, au quartier.`
Toutefois, il faut garder l'esprit vivant d'ici bas et ne pas tomber trop dans quelque chose de collet-monté top ringuard qui ne collerait d'ailleurs pas à l'image du Maire actuel.
Alors atmosphère digne bien entendu, mais bon enfant et pourquoi pas inovante sans que les habitants en soient mis à l'écart. De même que C. Nenner qui porta ce projet.
Il faudra dire quelques mots, et je ne renoncerais pas pour autant à une légère prise de parole bienveillante, en direct depuis le cœur des habitants et au nom peut-être de l'ACPE (association de la Cour…) Qui sait ?
*
Pour le pot de fin de chantier, je suis d'accord avec Charlotte. Cela semble difficile de faire quelque chose de grand. Tant pis. Donc vient qui pourra pour saluer l'équipe en partance. On l'anoncera in situ sans plus. Et ce sera très bien.

Amitiés
Jean-Michel Comte

21 mars 2003

Premières impressions de la nouvelle Cour

Dans la Cour…
Chers amis,
— Les arbres, ça change tout.
— Plus un poil de circulation, la nuit on se croirait à la campagne.
— En revanche, dans le nouveau parking deux roues à l'entrée, la plaque d'égout protégeé par deux croix de St Andrée qui neutralisent 2 places, c'est une erreur.
On comprend qu'il y ait des raisons, (accès à l'égout) mais c'est autant de 2 roues qui seront n'importe où. L'accés à l'égout peut se faire ailleurs.
Bien à vous
Jean-Michel Comte

08 mars 2003

Pot de Départ ! de la nouvelle cour

De : Jean-Michel Comte
Date : Sat, 08 Mar 2003 19:11:47 -0700
À : Stéphano Osnaghi , Charlotte Nenner
, Bastien Hourst ,
Anne Vourch , Alexandre Picheral

Cc : Yann Leleuxhe , Sylvie Scherer

Objet : Pot de Départ
chantier de la cour des petites écuries
******
Suggestion :
POT DE FIN DE CHANTIER (juin ?)
**********
3 semaines avant la fin du chantier, fixer une date un jeudi ou vendredi,
à 17h30 à 20h ou 21h, plus si affinité.
*****
y convier spécialement tous ceux qui ont travaillé, les ouvriers, les
services municipaux, la voirie, etcS et les habitants, les riverains, les
commerçants, S tout le mondeS
le faire entre le Bleu Cerise et le Tribal.
pour "payer le coup", il faut demander au Bleu et au Tribal de préparer
une bassine de sangria ou/et punch,(un verre par personne). Si les gens
veulent plus ils consomment normalement.
Il faut payer le "cocktail". Dealer avec les tenanciers :
environ 80 centimes le verre x par 100, ou 200 = 80 ou 160 Euros
on peut complèter en ammenant des trucs à grignoterS, ces produits ne sont
pas en concurrence avec ces bistrots.
quand y en a plus, y en a plus.
Comme dans tout pot "de départ", il faut quelques discours (brefs) : au
nom de la Mairie, des habitants de la Cour, du Conseil de quartierS des
remerciements, des congragulationsS
Et tout ceci bon enfant, avec humour et un brin de décalage pour ne pas non
plus tomber dans la ringuardise totale.
Ceci préparé, en communiquant (affichettes) et invitant tout le quartier,
avec photo collective à l'appui et toast portés, etcS
et un générique de fin comme dans un film.
Intention : Comme "fin de chantier" la chose doit rester très simple,
humaine , de proximité. Que les gens se parlent, se rencontrent, que l'on
présente les gens aux uns aux autres, que l'on puisse discuterS convivial à
mortS comme un pot de départ.
Cela doit être différent de l'inauguration officielle, avec podium et
personnalités, discours officiel : à voir.
c'est l'occasion de poser des jalons pour la fête de la Cour, le repas de
quartierS.
Et voilà tout.
Qu'en pensez-vous ?
Jean-Michel Comte

17 février 2003

Nuisances sonores / Réunion en Mairie

Compte rendu de la réunion du Groupe Nuisances sonores
du 17 février 2003
Mairie, Commissariat du Xe arrondissement de Paris –
Habitants de la Cour des Petites-Écuries
*******
Les nuisances sonores sont liées à la présence de terrasses de café ou de restaurant, au passage de clients bruyants, de jeunes adolescents et de véhicules.
Les habitants demandent que la Mairie ne délivre pas d’autorisation pour de nouvelles terrasses. Une vérification concernant les terrasses visibles dans la Cour a lieu actuellement. Il est rappelé qu’en cas d’irrégularité, les conséquences financières sont lourdes pour les propriétaires contrevenants.
Dorénavant, si une demande d’autorisation de terrasse est déposée par un professionnel, la Mairie proposera une information et une négociation avec les parties concernées.
Par ailleurs, un habitant fait part de problèmes de nuisances sonores liés à des fêtes musicales en appartement. Le Commissaire précise la procédure habituelle appliquée par la Police dans ce cas ; afin de ménager les relations entre voisins plaignants et perturbateurs, la première intervention n’aboutit pas à une verbalisation mais à une injonction de fin de la nuisance. C’est seulement en cas de récidive qu’une sanction est établie.
Les autres solutions envisagées en séance pour résoudre les problèmes liés aux nuisances sonores sont les suivantes :
- un affichage dans les immeubles peut permettre de sensibiliser les habitants,
- une charte de bonne conduite pourrait être élaborée entre habitants et professionnels sous l’égide de la Mairie, l’une des questions posées étant de savoir qui devra la faire respecter,
- la Police demande que les plaintes soient mieux ciblées. L’origine exacte de la nuisance devra être précisée : on évitera d’être trop général en citant telles personnes ou tel commerce,
- la Mairie sensibilise les forces de Police au sujet des véhicules stationnant sur la voie de circulation et qui entraînent des concerts de Klaxons de la part des voitures bloquées,
- en raison du manque d’espaces verts dans l’arrondissement, les adolescents transforment la Cour en terrain de football avec les inconvénients qui en découlent. Le Centre social fonctionne et propose des activités, toutefois dans des locaux assez éloignés. L’ouverture du gymnase Saint Lazare pourrait aider à améliorer la situation mais elle n’est prévue qu’en 2006.

Enfin, la Mairie préfère que les revendications des habitants soient traitées dans le cadre d’une association qui aura l’avantage de présenter un interlocuteur unique.

Une nouvelle réunion du groupe de travail « Nuisances sonores » est programmée le lundi 31 mars 2003 à 18h30 à la Mairie. A cette occasion, la Mairie souhaite la participation des cafetiers et restaurateurs.

Réunion en Mairie /17/2/03 // propreté

COMPTE RENDU - REUNION DU 17 FEVRIER 2003
MAIRIE DU 10EME ARRONDISSEMENT
COUR DES PETITES ECURIES - GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PROPRETE
(par Philippe Petitjean)
********
Participants : Mlle Charlotte NENNER, Adjointe au Maire du 10eme arrondissement,
(excusée : Mme LELEUX, Adjointe au Maire du 10eme arrondissement),
MM. LE LEUXHE, ZONTONE, représentants des services municipaux,
MM. BARRERE, COMTE, HALOUA, LE GARREC, PETITJEAN,
Représentants des conseils syndicaux des immeubles situés aux n°s 5, 10,14, 16, 20 cour et passage des Petites écuries,
Gérante du Restaurant Comte Dracula,
********
Monsieur COMTE a exposé un recensement précis des endroits à problèmes, de la cour, immeuble par immeuble (ordures sauvages, décharges d’objets encombrants, urine, égoûts, rats). Points noirs : n°1 à l’entrée de la cour, angle du n°14 et du passage, angle du passage et de la rue des Petites écuries, 2 recoins au n°15, porche d’accès rue d’Enghien.
Après un échange constructif entre les représentants de la Mairie, et les riverains, voici les premières propositions qui ont été formulées :
********
Objets encombrants :
A date fixe et non plus sur rendez-vous,
Information des habitants et commerçants sur ce nouveau mode de fonctionnement, après la fin des travaux.
*********
Décharges sauvages :
- Passage des inspecteurs aux numéros 5 et 7 passage des Petites écuries, qui n’utilisent pas de containers pour leurs ordures ménagères, pour les inciter à en utiliser.
- Dessiner un pictogramme compréhensible de tous (bande dessinée) « je respecte mon environnement », 3 emplacements (entrées de la cour + angle n°14 et passage).
**********
Urine : - Test à l’angle du numéro 1 devant le rideau de fer de la librairie :
transaction avec la libraire sur l’utilisation de l’espace,
décision de la Mairie entre : une jardinière amovible avec végétalisation verticale, une tôle réfléchisante, une construction d’angle en pavés inclinés lisses, et/ou une aire de stationnement pour 2 roues, avec éclairage puissant de la zone concernée.
- Passage des Petites écuries : renforcer l’éclairage, par un changement de type d’ampoules.
***********
Rats : Adresser un courrier à Madame LELEUX, Adjointe au Maire, pour demander le remplacement des grilles d’égoûts manquantes, passage des Petites écuries (raisons : insalubrité, et sécurité : trous à ciel ouvert).
*********
Déjections canines :
La Mairie apposera 3 panneaux normalisés « je ramasse », aux endroits propices.
************
Porche sous immeuble accès rue du faubourg Saint-Denis :
- Sol : va être refait par la voirie dans le cadre des travaux de rénovation de la cour,
- Ravalement de la voûte : contacter les 2 copropriétés concernées pour qu’elles fassent une demande à l’OPAH, avec le soutien de la Mairie.
**********
Porche sous immeuble accès rue d’Enghien :
Le déclassement doit être une démarche volontaire de la copropriété concernée, (assemblée générale à l’unanimité),
Contacter la copropriété pour la sensibiliser aux problèmes liés à la dégradation de la voirie sous cet immeuble.
******
Plantations : Les riverains expriment le souhait d’agrémenter la cour des Petites écuries avec des jardinières et des plantations basses,
Ils formuleront des propositions en ce sens.
______________________

07 février 2003

Pendant les travaux… (de réhabilitation de la cour)

(à Charlotte Nenner, Adjointe à la Voirie du Xe, et élue référente du quartier Saint-Denis Paradis)
Chère Charlotte,
Je crois que tout le monde est très content de voir la Cour se transformer.
Et pour que les choses partent de bon pied, et donne un nouveau départ à cet espace public, nous sommes en train de créer une Association des habitants de la Cour...
Je te raconterai.
Aujourd'hui, nous aimerions faire une petite réunion "de chantier" pour voir, savoir, anticipé, quelques points urgent et délicats, avec toi.
— Le coin à pisse : il est très important que cela ne reparte pas dans l'horreur une fois les travaux fini. Alors comment sera-t-il ? Qu'est-ce qu'on peut faire, nous ? Concertons-nous
— Ravallement du porche d'entrée : sa réhabilitation ?
— Verdure dans la Cour : c'est une idée qui fait son chemin. Que peut-on faire ? Préparation pour cet été.
— Pic nic de la Cour : figer le projet.
— Les arbres : quand est-ce qu'ils seront plantés ?
— Points nouveaux
Bien à toi
Jean-Michel Comte

05 décembre 2002

1ère Réunion à la Mairie (pas content)

Compte rendu de la réunion du 5 décembre 2002
Mairie, Commissariat du Xe arrondissement de Paris –
Habitants et professionnels de la Cour des Petites-Écuries
(note du blogueur : cette réunion fut très "riverains")
*****
A la demande des habitants et des professionnels de la Cour des Petites Ecuries, cette réunion a permis d’exposer aux pouvoirs publics les problèmes rencontrés au quotidien : insécurité, nuisances sonores et hygiène publique. Objectif : demander la fin de ces nuisances.
*****
En guise de préambule, Charlotte Nenner, adjointe au maire chargée de la voirie et des transports, fait un point sur les travaux de rénovation de la Cour qui devraient débuter le 13 janvier 2003.
*****
Présentation générale des nuisances
Le président du Conseil syndical du 16, réalise une présentation générale des problèmes rencontrés dans la Cour. Ce dernier a d'abord mis l'accent sur la démarche groupée et organisée des habitants et professionnels de la cour, dont l'ensemble était représenté (numéros 1, 5, 6 7, 8, 9, 9bis, 10/14, 11, 15, 16, 20, 22), soit plusieurs centaines de personnes.
L'ordre du jour de la réunion concernait des problèmes récurrents et qui avaient fait l'objet de plusieurs pétitions. Les problèmes en question– insécurité, nuisances sonores, hygiène publique - sont demeurés non résolus. Habitants et professionnels demandent donc des réponses aux pouvoirs publics.
******
Insécurité
Des groupes de jeunes ont pris possession de la cour. Un de leurs derniers méfaits en date est le sabotage de l'éclairage public, laissant le Passage des Petites Ecuries plongé dans l'obscurité totale pendant 2 semaines.
Les faits récurrents qui leur sont reprochés :
- Ils se livrent à la consommation et au trafic de stupéfiants ; la cour est devenue un "'marché de la drogue", on y rencontre fournisseurs, détaillants, grossistes ; des petits dealers, installés dans le quartier depuis longtemps y sont approvisionnés ;
- Multiples agressions verbales, insultes, menaces, etc.
- Dégradation matérielles en grand nombre : rideaux de fer arrachés, clôtures détruites, verres brisés, etc.
- Intrusion dans les parties privatives ;
- Vols, rackets… y compris sur des enfants (portable substitué à un enfant de 10 ans).
- Agressions sexuelles dans le hall de l'immeuble ;
- Agressions physiques.
Des propos édifiants sont rapportés par une habitante : "Je n'ose même plus me mettre à la fenêtre. Je tire les rideaux et j'éteins la lumière pour ne pas être vue".
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Nuisances sonores
La plupart de ces nuisances concernent la présence de ces délinquants, équipés d'autoradios et de postes de radio qui diffusent de la musique à un niveau sonore élevé. La configuration des lieux – il s'agit d'une cour qui fait caisse de résonance – fait que le son monte.
Très souvent, ces jeunes se disputent et se bagarrent. Ils jettent des bouteilles et des canettes sur les trottoirs et sur les façades des immeubles.
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Hygiène publique
- La Cour (et le quartier dans son ensemble) constitue un urinoir et un crachoir public.
Le problème d'urine est lié à la consommation de boisson et pose le problème de la vente d'alcool (effectuée dans les commerces de proximité). Le résultat se fait "sentir" le lendemain matin : flaques d'urine et déchets qui jonchent le sol.
- Plusieurs décharges sauvages défigurent la cour. Elles deviennent un lieu de rendez-vous où on y ajoute ses ordures… le phénomène s'amplifie.
- Nombreuses déjections canines.
- Abondante présence de rats. Les services vétérinaires et la Police sont venus prélever des rats morts pour effectuer des analyses. L'infiltration de rats est facilitée par les fissures dans les collecteurs des eaux usées. Ils passent également par les bouches d'égouts aériennes installées au milieu de la cour et qui font office de" terriers" pour ces animaux.
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Demandes fortes des habitants
Hygiène publique
- Revoir les égouts
- Rénover ou refaire les siphons, les collecteurs des eaux usées au niveau de l'intersection entre la cour et le passage afin de faire disparaître les rats
- Rappeler aux citoyens, par le biais de panonceaux, leurs devoirs en matière de gestion des déchets
- Faire disparaître les décharges sauvages.
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Nuisances sonores
- Interdire l'apparition future de terrasses de cafés et de restaurants.
- Pour les terrasses existantes : demander au gérant de l'établissement de réguler ces nuisances.
- Pas de musique dans la cour.
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Insécurité
- Les habitants et les professionnels souhaitent que ne soit pas facilitée l'installation des bandes par la mise en place de mobilier urbain (bancs…).
Les gens en ont assez…
- Ils demandent que cessent les dégradations,
- Ils ne veulent plus subir l'état de terreur.
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Un tour de table permet aux responsables d’immeubles et aux habitants de s’exprimer et de compléter l’information par des témoignages directs :
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Intervention d’un habitant du 16
Il demande que la cour devienne salubre, accueillante, qu'elle redevienne un lieu où il fait bon vivre. En mai 2002, une pétition a réuni 300 signatures.
Il signale d'autres faits graves constatés au niveau de son immeuble : femme violemment agressée, avec perte de connaissance et vertèbres cassées. Des menaces de mort ont été proférées à son encontre. Résultat, elle n'a pas osé porter plainte, puis est finalement partie vivre en Province.
Une autre habitante a été menacée d'être brûlée…
Certes, ces derniers temps, les rondes de police se sont multipliées. Mais ces bandes sont habituées à la présence de la Police.
1er décembre 2002 : les policiers ont fini par interpeller une dizaine d'individus en possession de drogue à l'intérieur de l'immeuble (drogue dissimulée dans les plantes, dans les pierres, etc.).
Est évoquée la situation de la Cité Paradis qui avait subi dans le temps la loi de ces jeunes, pour être ensuite désertée par les commerçants.
Les clients qui viennent se restaurer chez Flo (la grande majorité sont des touristes venus du monde entier) sont terrorisés. Va-t-on les laisser fuir ?
Parfois, les jeunes tentent de "sympathiser" avec la population de la cour… Mais très vite, redeviennent agressifs.
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Intervention d’un habitant du 1 Cour des Petites Ecuries
Les nuisances constatées sont là encore récurrentes : urine, décharges sauvages, vandalisme (carreaux et serrures cassés), hurlements… Dernièrement, un clochard s'est "abandonné" (vomissements et déjections) dans le hall une personne a été contrainte de tout nettoyer. Agressivité des personnes réprimandées : "Lorsqu'on demande gentiment aux gens de cesser d'uriner et de jeter leurs ordures, on se retrouve avec des carreaux cassés en guise de réponse".
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Intervention d’un second habitant du 1 Cour des Petites Ecuries
- Il a été victime d'une tentative d'agression à main armée, le jour de la fête des mères 2002.
- Du fait de l'odeur pestilentielle qui règne dans la cour, il ne peut plus – depuis bien longtemps – ouvrir ses fenêtres.
- Fortes nuisances sonores liées aux terrasses, parfois jusqu'à près de 3 h du matin. Cette personne déplore un manque de sommeil chronique.
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Intervention du gérant du Tribal Café
Un couple a été agressé dernièrement par un individu armé d'une matraque.
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Intervention du responsable du conseil syndical du 5
- Avec la bande de jeunes, on n'a plus simplement affaire à de simples loubards, mais à un phénomène de "gangstérisme".
- Les terrasses : le bruit doit s'estomper après 22 h.
- Le risque avec les travaux de réaménagement de la Cour : les embellissements effectués pourraient entraîner encore plus de dégradations.
- Les patrouilles de police en uniforme ne sont pas forcément efficaces.
- On constate que pour lutter, les gens se ferment. Petit à petit, les passages se ferment (Prado, Cité paradis, etc.).
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Intervention de la responsable du conseil syndical du 6
- Habitante de la Cour depuis plus de 20 ans, elle a constaté l'état de dégradation de cet endroit.
- Outre la présence de la bande, elle a signalé celle, envahissante, de personnes sur les trottoirs des salons de thé turcs. Sa fille de 18 ans est perpétuellement abordée.
- Les terrasses du "Tribal" et du "Bleu Cerise" : passé 22h00, le niveau sonore devrait diminuer.
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Intervention du gérant du "Bleu Cerise"
- Admet l'effet "caisse de résonance" de la Cour, avec amplification du bruit causé par les terrasses.
- Annonce la fin de la musique sur les trottoirs du café (hormis pendant la fête de la musique).
- Souligne la difficulté de demander à plus de 40 personnes de "baisser le volume".
- Conséquence positive de la présence d'une terrasse : il y a du monde dehors et les lumières sont allumées jusqu'à 2 h du matin, c'est donc plus sécurisant pour les habitants et les passants.
- Pas de problème avec la loi car comme celle-ci le prévoit, Le "Bleu Cerise" ferme ses portes avant 2 h du matin.
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Intervention du gérant de la brasserie Flo
Etablissement mondialement connu dont la clientèle est issue des grands hôtels
- Il demandera aux clients de faire moins de bruit en sortant de son établissement. Ce qui n'est pas toujours facile, surtout lorsque les clients ont bu et se montrent parfois agressifs.
- Il pense que la situation va s'arranger avec la diminution du nombre de voitures dans la cour.
- Dégradations constatées : vitraux cassés, vols, grands coups de pied dans la porte.
- Les clients ont peur. Ils ne veulent plus faire 100 mètres seuls dans la Cour. Ils constatent un climat malsain et sont également incommodés par les odeurs d'urine.
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Intervention du responsable du patrimoine chez Flo
Il propose d'organiser une fête vers mai/juin 2002 pour célébrer la "nouvelle Cour".
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Intervention d’un habitant du 8
Outre les problèmes déjà évoqués, il a mis l'accent sur le stationnement sauvage et craint la multiplication des terrasses, en plus de celles déjà existantes.
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Intervention de la présidente du Conseil syndical du 9/9 bis et représentante du Centre de protection de l'enfance
- Présence incessante des jeunes délinquants dans l'immeuble.
- Violences physiques exercée sur les enfants qui viennent dans le centre : terrorisés, ils ne veulent plus venir ; insultes, rackets.
- Beaucoup de salariés glissent et se blessent en raison des déchets qui jonchent le sol.
- De nombreuses plaintes et mains courantes ont été effectuées… Sans résultat.
- Des enfants ont subi des tentatives de récupération par les bandes (qui les sollicitaient pour transporter les sacs, etc.).
- Cas du "Bosphore" (restaurant situé auparavant à l'emplacement du "Comte Dracula"). En 2000, les jeunes ont détruit la vitrine en verre et cassé les portes. Ils squattaient à l'intérieur et ont vandalisé les intérieurs. Des maîtres-chiens sont intervenus pendant trois semaines pour éviter d’autres dégradations. Finalement, un mur de brique a été élevé à la place de la vitrine.
- Nombreuses menaces : cette dame a reçu des menaces de viol et a été victime de crachats.
- 3 sociétés ont déménagé car elles ne pouvaient plus recevoir.
- Projet de réaménagement de l'immeuble mais problème concernant les deux renfoncements qui servent d'abri aux jeunes. L’autorisation pour ces travaux n’est pas acquise, l’aide la Mairie est donc sollicitée pour l’obtenir.
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Intervention de la responsable du restaurant "Comte Dracula" (décor médiéval à thème, jardin à l'intérieur, pas de terrasse, fermeture à 2 h du matin)
- Dès février 2002 (date d'installation du restaurant), les responsables du "Comte Dracula" ont eu des problèmes avec les bandes, notamment à cause des jets de cannettes, crachats, etc. Des objets volés ont même été retrouvés.
- Tous ces jeunes se rassemblent devant l'immeuble et incommodent les clients qui se font aborder, insulter… Découragés, les clients ne viennent plus.
- Présence d'une poubelle transparente, fragile, endommagée : d'où le tas d'ordures devant l'immeuble. Serait-il possible d'enlever cette poubelle ?
- Suggestion : à l'issue des travaux, installer une pancarte avec un petit historique de la Cour… Histoire de rappeler qu'elle n'a pas toujours été fréquentée par des voyous.
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Intervention de Véronique Dubarry, chargée de la sécurité à la Mairie
- Les réponses doivent s'élaborer ensemble.
- Refus d'enlever la fameuse poubelle transparente : la saleté attire la saleté.
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Intervention du responsable du Conseil syndical du 10-14
- Les plots devant les portes de garage – mis en place afin d'empêcher les véhicules de défoncer le mur – ont poussé les jeunes à venir s'installer devant la porte d'entrée.
- Tous les appartements donnent sur la rue et les habitants subissent donc l'effet "caisse de résonance" de la cour, surtout en été, où les nuisances sont particulièrement fortes.
- Plusieurs tentatives d'intrusion : le problème est particulièrement sensible pour les gardiens de l'immeuble.
- Crainte des habitants de voir s'installer de nouvelles terrasses.
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Intervention du responsable du Conseil syndical du 20, passage des Petites Ecuries
Deux occupants de l'immeuble se sont fait agresser, l'une à deux reprises.
Le responsable ce cet immeuble a lui-même fait l'objet d'une agression verbale. Il doit par ailleurs affronter tôt le matin le tas d'immondices qui jonchent le sol.
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Intervention d’un habitant du 11 cour des Petites Ecuries
Voici une anecdote, illustrant l'appropriation totale de la cour par ces bandes : Un jour, l’intervenant s'est fait interpeller de manière agressive par un jeune alors qu'il regardait par la fenêtre, tout simplement pour voir d'où provenait le rayon lumineux qui venait de faire irruption dans son salon.
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Intervention de Jean-Paul Pecquet, commissaire principal du Xe arrondissement
- Signale la montée en puissance de la présence des forces de police depuis cet été.
Un exemple : jusqu'en juin, des Africains se rassemblaient près de la boutique du marchand de journaux. Consommation d'alcool, palabres, salissures se multipliaient jusqu'à ce que le problème se déplace finalement passage de l'Industrie.
- La bande de jeunes qui squatte la Cour était autrefois installée Square Liszt et Cité Paradis.
Dans la Cour, elle peut plus facilement contrôler l'arrive de la police (configuration des lieux). - La présence de policiers en tenue s'avère insuffisante.
- Quant aux policiers en civil, ils sont connus des jeunes, qui les ont déjà rencontrés lors de différentes interventions. Leur action s'avère donc délicate.
M. Pecquet souligne qu'il est difficile de trouver des lieux pour planquer. Cependant, il pense pouvoir mettre en place une surveillance plus discrète pour mettre à jour les trafics et en déterminer l'importance…. Pour enfin dissuader ces bandes de revenir.
- Quartier fréquenté par les toxicomanes.
- Certains jeunes sont majeurs, il est donc plus facile de les interpeller et la collaboration avec la justice s'en trouve facilitée.
- Autre difficulté soulevée : le problème d'occupation des lieux par la police par rapport aux effectifs (sa présence s'avère également indispensable dans d'autres quartiers sensibles de l'arrondissement, comme la Grange aux Belles).
- Le 10e est un arrondissement d'autant plus sensible que deux gares y sont implantées. La Gare du Nord surtout génère un trafic incessant de voyageurs. Autre secteur sensible : Château d'Eau avec le racollage à l'entrée des bouches du métro.
- M. Pecquet s'étonne du peu de plaintes déposées. 3 cambriolages signalés sur 11 mois, quelques vols… Il invite par conséquent les habitants et professionnels à ne pas hésiter à rédiger une main courante, à porter plainte, afin de mettre à jour une délinquance non révélée.
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Discussion à propos des plaintes
Le responsable du 16 rappelle que dans son immeuble, quatre personnes (dont un ouvrier) ont été agressées physiquement. Une seule a porté plainte car les autres, qui ont fait l'objet de menaces de représailles, ont choisi la fuite et ont quitté le quartier.
M. Pecquet a rétorqué que si plusieurs personnes portent plainte et donnent un signalement de leur agresseur et si les différents signalements se recoupent, les délinquants pourront être interpellés… Et leur cas aggravé s'ils sont multirécidivistes.
Une autre personne signale que le Commissaire a omis de parler du nombre important d’appels téléphoniques passés au commissariat et précise qu'il n'était pas facile de porter plainte.
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Suite de l'intervention de M. Pecquet
- Avec un collaborateur (qui vient du XVIIIe arrondissement), il prépare de nouvelles actions. Il est déjà demandé aux îlotiers de distribuer des PV en cas de crachats, d'urine, etc.
- Quant aux jeunes, ils ne sont pas responsables de toutes les nuisances dans la Cour.
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Intervention de Véronique Dubarry
- Elle constate qu'il n'y a plus qu'une seule occupation du territoire dans la Cour : celle des jeunes.
- Les habitants doivent se réapproprier leur rue. Il est nécessaire de réfléchir à des solutions durables et à trouver un terrain d'entente (par exemple, sur les horaires des terrasses) en constituant des groupes de travail.
- Mise en place d'une médiation par des chartes de bonne conduite (existent dans d'autres quartiers du Xe).
- La DASES ? ? ? (Direction à l'action sociale et ??? ? ?) de Paris fait réaliser un diagnostic pour un club de prévention sur les Portes (résultats en janvier 2003). Objectif : mettre en place une équipe d'éducateurs spécialisés sur le quartier.
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Intervention de Fabienne Leleu, déléguée à la propreté et aux espaces verts
Elle évoque une situation qu'elle a vécue dans un immeuble du 10e arrondissement. La zone était occupée par des jeunes de l'immeuble. Elle a un jour porté plainte, ça s'est vu et elle s'est fait "coller au mur" avec un couteau sous la gorge par un des jeunes.
Une solidarité s'est peu à peu organisée entre les habitants (dont beaucoup de personnes âgées), qui se sont peu à peu réappropriés les lieux. Au bout d'un an, la situation s'est régulée.
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Intervention de Charlotte Nenner
- Elle fréquente souvent la Cour, qu'elle aime beaucoup, surtout pour son côté "village". Cafés, fête des passages…
- Malheureusement la Cour est devenue un parking… Les gens y vont pour se garer.
- Après les travaux (qui seront très lourds), il y aura plus d'espace pour les piétons et pour les habitants. Ce sera une opportunité pour que les gens se réapproprient l'espace.
- Concernant les différents problèmes rencontrés dans la Cour, les réponses techniques sont insuffisantes par rapport aux problèmes de comportement.
- La Cour doit être le jardin de ses habitants.
- Quant à la présence de bancs, elle pose débat. Pour l'instant, aucun banc n'est prévu.
- Les terrasses : des autorisations doivent être systématiquement demandées à la Mairie. Il est nécessaire de prévoir l'espace pour les piétons et les fauteuils roulants. De toute façon, de grandes terrasses ne pourront pas être faites et Flo ne pourra pas en installer si l’on considère la largeur du trottoir.
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Intervention de Véronique Dubarry, sur la nécessité de tenir compte des différents rythmes de vie des uns et des autres (ceux qui vivent la nuit, etc.)
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Un habitant signale la spécificité de la Cour et l'effet "caisse de résonance".
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Voierie – Propreté
- L'arroseur arrosé. Au Canada, un dispositif original a été mis en place : il s'agit d'une plaque miroir conçue de façon à ce que l'urine rebondisse sur la personne en train de satisfaire un besoin pressant en pleine rue. Cet article n’est pas actuellement disponible au catalogue du mobilier urbain. Dans cet esprit, un projet de "pente" constituée de pavés lisses devrait être installé dans la Cour.
La cour est balayée une fois par jour, lavée deux fois par semaine. Un seul « karcher » pour 60 lieux sensibles dans le Xe.
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Conclusion
Cette réunion a permis de mettre à plat les problèmes majeurs rencontrés dans la cour. Il est proposé de constituer trois groupes de travail, en fonction des trois grands problèmes évoqués. La Mairie veillera à leur organisation.

17 juillet 2002

Constitution de l'ACPE

ASSOCIATION DE LA COUR ET DU PASSAGE DES PETITES ÉCURIES
Réunion générale de l'association : mercredi 23 juillet 2003
Rendez vous à 20h30 devant la porte du n°5.
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À priori, le texte de base ne semble pas poser trop de problèmes. Nous avons a peu près les mêmes préoccupations.
Les centres d'intérêts sont parfois différents (exemple : pour la propreté, certains sont plus sensibles aux crottes de chiens, d'autres aux détritus et d'autres aux rats… Pour le bruit, cela dépend où l'on habite, bien entendu. D'autres sont intéressés par l'animation…)
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Pour démarrer, il faut d'abord adhérer. Je propose quatre niveaux de cotisation annuelle :
— jeunes, étudiant, chômeurs, sans un…: 10euros
— adhérent simple : 15 euros
— adhérent soutien : 30 euros
— adhérent bienfaiteurs : 100 euros
Les copropriétés peuvent adhérer.

01 janvier 2000

BON À SAVOIR

— Notre quartier est dans un secteur "Politique de la ville". C"est-à-dire, repèré comme défavorisé, aux chiffres plus mauvais que la moyenne parisienne et aidé à ce titre.
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— École : la Cour est dans le secteur dépendant de l'École Maternelle Paradis, de l'École élémentaire Fg St-Denis et du Collège Lamartine.
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— Un arrêté fréfectoral interdit la vente d'alcool à emporter après 21h, dans notre secteur.

Annuaire

Mairie du Xe : 01 53 72 10 10
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Service propreté et enlèvement des encombrants : 01 53 34 11 11
Directeur M. Niel. Responsable M. Urbain. Responsable secteur M. Uliac

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Service des Terrasses Ville de Paris
Service de la publicité et des droits de voirie
M. Boclet. tel (le jeudi) 01 42 76 24 68
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Commisariat principal du Xe.
Commissaire divisionnaire Monié
26 rue Louis Blanc, tel 01 53 19 43 55
Notre commisariat est celui de la rue de Chabrol.
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LES ÉLU(E)S

—Le maire et député : Tony Dreyfus, PS. Il connaît bien l'ACPE. Et à participer personnellement à plusieurs de nos réunions en Mairie. (ne se reprente pas en 2008 à la mairie)
—Premier adjoint : Rémi Féraud, PS.
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Les élues référentes de notre quartier St Denis Paradis
— Charlotte Nenner, Verts : adjointe à la voirie. Elle connait bien la cour. C'est elle qui a supervisé les travaux de 2003. Elle est aussi
— Sylvie Scherer, PC : délégation du logement et de la Politique de la ville.
— Fabienne Leleux, Vert délagation propreté et espace vert, environnement.
(Ces trois élues habitent près de la cour)
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— Véronique Dubarry, Sécurité, prevention et conduite à risque.